
Bouleversements
Trois sculptures en provenance des Mosaïcultures internationales de Montréal.
Bouleversements – L‘abeille, source de vie
Albert Einstein a dit une fois que « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre ans à vivre ». Ainsi, cette sculpture conçue par l’arrondissement montréalais de Verdun rend hommage aux vertus de l’abeille.
Il existe plus de 16 000 espèces différentes d’abeilles sur Terre. Du groupe, seulement 5 % d’entre elles vivent en communauté.
Les abeilles utilisées dans la production de miel font partie du lot. On peut en compter jusqu’à 80 000 dans une seule ruche.
Malheureusement, aujourd’hui, des études démontrent que les colonies d’abeilles sont en décroissance dû à certains facteurs, dont les changements climatiques, la diminution des espèces de plantes à fleurs, les dommages causés aux insectes par les pesticides et la pollution atmosphérique. En effet, depuis le début du XXIe, des apiculteurs de partout sur la planète sont aux prises avec un problème de taille : le syndrome d’effondrement des abeilles. Les abeilles quittent massivement la ruche pour ne plus revenir. On ignore ce qui cause exactement ce problème. Parmi les hypothèses, on suspecte l’implication du parasite varroa, d’un virus et d’un champignon microscopique, le nosema.
Nous pouvons remédier à cette situation par la recréation de la biodiversité. Le retour des abeilles dans nos champs passe notamment par la restauration des habitats des pollinisateurs et de leur environnement par les agriculteurs.
Il faut également miser sur la diversification des cultures pour combattre les insectes nuisibles. Les jardins et parcs naturels devraient également demeurer exempts de pesticides pour offrir aux abeilles une variété et une quantité de plantes à fleurs, sources inestimables de pollen et de nectar.


Poisson-clown
Petit poisson-clown et son anémone de mer ont été conçus par l’Île d’Okinawa, située au sud du Japon. Okinawa est une île au climat subtropical entourée de récifs de corail.
Le poisson-clown vit avec l’anémone une relation mutualiste : ils ont besoin l’un de l’autre pour survivre. Le corps du poisson comporte un mucus qui le protège contre le venin de l’anémone, qui est mortel. Il se sert de l’anémone comme abri. Quant à l’anémone, elle compte sur le poisson-clown pour la défendre contre ses prédateurs.
La coexistence du poisson-clown et de l’anémone de mer que l’on peut observer dans la « mer de poissons tropicaux » de l’Aquarium Churaumi d’Okinawa, est le sujet de cette œuvre qu’Okinawa a créée. Ces auteurs souhaitent que la superbe mer d’Okinawa continue d’être un paradis pour les poissons et espèrent que cette œuvre fera naître dans tous les cœurs un souci pour la protection de la nature.
Enfin, l’œuvre invite les spectateurs à se rappeler que l’abondance des forêts est ce qui contribue à la beauté des océans de la planète.
Notons que le mot Okinawa désigne à la fois une grande île, et un archipel formant la portion sud du Japon. Isolées du continent, ces îles renferment des espèces uniques au monde, dont deux oiseaux, le pic d’Okinawa, et le râle d’Okinawa.

Xochimilco
Cette œuvre a été présentée en collaboration avec le Conseil de promotion touristique du Mexique et montre l’une des trajineras (barques) à bord desquelles des touristes montent pour découvrir les canaux qui sillonnent Xochimilco.
Xochimilco est une région que l’on surnomme la Venise du Mexique. Il s’agit d’un arrondissement de la Ville de Mexico situé dans la portion sud de celle-ci. Elle fait partie du patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO depuis 1987, en raison de sa valeur culturelle et de ses extraordinaires caractéristiques naturelles.
Xochimilco comporte un réseau de canaux et de jardins flottants appelés chinampas, qui sont les vestiges d’un immense lac, le lac Texcoco, qui couvrait toute la région il y a très longtemps.
Le gouvernement de la ville de Mexico a mis en place des mesures pour protéger l’environnement de cette réserve naturelle afin de permettre aux visiteurs de s’adonner à une visite guidée écologique et culturelle et continuer de pouvoir monter à bord de barques pour en découvrir les canaux. En visitant le parc écologique à proximité, les touristes se renseignent sur des projets de conservation de la flore et de la faune endémiques d’une des plus importantes zones humides la ma métropole mexicaine. Ce parc compte une zone récréative et une réserve d’oiseaux, qui accueille entre autres les pélicans blancs d’Amérique (Pelecanus erythrorhynchos), qui restent dans la région pendant le rude hiver canadien.
Les visiteurs peuvent monter à bord de trajineras, de curieuses barques hautes en couleur faites en bois. Ce système de navigation était le moyen principal de transport, notamment pour les produits agroalimentaires de la période préhispanique jusqu’au XXe siècle.
Situé à 2000 mètres d’altitude, le lac Texcoco était un bassin dit « endoréique », c’est-à-dire que les eaux qui y étaient acheminées ne pouvaient s’en échapper autrement que par évaporation. Pour combattre des épisodes d’inondations, les Espagnols ont progressivement drainé le lac à partir du début du 17e siècle, laissant place au réseau de canaux, et à la ville de Mexico.

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