Art et Artistes

Jardin de la sculpture de Laval

Jardin de la sculpture de Laval

Jardin de la sculpture du Centre de la nature de Laval

Collection Ville de Laval

Le Jardin de la sculpture a été inauguré le 27 septembre 1990, par M. Gilles Vaillancourt, maire de la ville de Laval à l’époque. Cet espace présente les sculpteurs québécois Jean Brillant, Pierre Descrosiers, Luc Forget, Paul Gregoire, Bill Vazan, ainsi que Christopher E. Phillis de l’île du Prince-Édouard, Jay T. Unwin, de la Colombie-Britannique, Émile Desmedt, de la Belgique et Ivan Messac, de la France.

L’adresse du Centre de la nature de Laval et du Jardin de la sculpture : ​​​​​​901, avenue du Parc, Laval (Québec) H7E 2T7​.

Voici quelques-unes des sculptures du Jardin de la sculpture :

Vestiges
Vestiges de Luc Forget. Photo de GrandQuebec.com.

Luc Forget. Vestiges. 1990. Béton et terre. Cette œuvre de l’artiste québécois Luc Forget a été réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Laval. Vestiges est majoritairement composée de pièces d’équipement immobilier ayant péniblement traversées le temps et subies les sévices de nos exigences socio-économiques. L’œuvre permet au spectateur de devenir témoin d’un futur lointain, d’assister à l’ouverture d’un tombeau, au dévoilement de ses traces. Il en est actuellement à une fouille archéologique qui fait revivre certains vestiges de notre époque. Ainsi, les œuvres de cet artiste remettant en question, au regard de ces conséquences historiques, nos coutumes et nos habitudes.

Divination de Jay T. Unwin.
Divination de Jay T. Unwin. Photo de GrandQuebec.com.

Jay T. Unwin. Divination. 1990. Acier et pierre. Cette œuvre de l’artiste canadien Jay T. Unwin a été réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Laval. Elle fait appel à l’opposition d’éléments négatifs et positifs dans leur relation spatiale: métaphore des relations canadiennes entre « ouest et l’est des points de vue géographique, linguistique et social. L’artiste considère l’art comme un langage universel capable de transcender les obstacles linguistiques et les différences culturelles.

Ivan Messac
Sans titre. Par Ivan Messac. Photo de GrandQuebec.com.

Ivan Messac. Sans titre. 1990. Béton et ciment blanc. Cette œuvre de l’artiste français Ivan Messac a été réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture. Elle est le résultat du passage de la matière chaotique à une forme organisée et harmonieuse. L’artiste fait ainsi acte de réconciliation en retrouvant l’unité après la division de la matière originelle. Il considère que la beauté et la perfection sont des nécessités de chaque instant. Si la réalité le force souvent à négocier, en revanche, le temps de l’œuvre n’a d’autre contrainte que sa propre discipline.

Paul Grégoire. Hommage à la déception. Photo de GrandQuebec.com.
Paul Grégoire. Hommage à la déception. Photo de GrandQuebec.com.

Paul Grégoire. Hommage à la déception. 1990. Fibre de verre, acier et pierre. Cette œuvre de l’artiste québécois Paul Grégoire a été réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Laval. Artiste engagé, il a participé aux grandes manifestations artistiques qui ont marqué les 30 dernières années l’histoire de l’art du Québec. « Est-ce qu’une sirène est le symbole d’un rêve inassouvi parce que son corps finit en queue de poisson? ». L’artiste dédie ainsi sa sculpture de manière énigmatique à « ceux qui naïvement pensent que le futur… »

Triple cœur
Cette sculpture ne porte pas de titre ni de description. Photo de GrandQuebec.com.
Jean Brillant. Sans titre.
Jean Brillant. Sans titre. Photo de GrandQuebec.com.

Jean Brillant. Sans titre. 1990. Pierre et brique. L’œuvre de cet artiste québécois réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Laval intègre trois thèmes: 1). La carrière du centre de la nature. De cette carrière ont été puisés les matériaux de construction qui ont servi à l’implantation de la Ville de Laval; 2) Le triangle, synonyme d’harmonie, de proportion et de croissance vivante, qui reprend le concept d’abri et de fondation d’une société; 3) Le nombre trois, reconnue universellement comme un nombre fondamental, qui exprime un ordre intellectuel et spirituel.

célébration
Célébration par Christopher E. Phillis. Photo de GrandQuebec.com.

Christopher E. Phillis. Célébration. 1990. Métal et acier. Cette œuvre de l’artiste anglais Christopher E. Phillis a été réalisée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Laval. Ses sculptures sont réalisées à l’image de l’homme et de son environnement, c’est-à-dire conçues par l’artiste comme une intégration de formes, de masses et d’angles qui s’harmonisent. Ici, les éléments géométriques se répètent, s’agrandissent, se courbent et s’assemblent de manière à restituer une forme aérienne harmonieuse.

Trois dimensions
Fritz Hartlauer. Trois dimensions. Photo de GrandQuebec.com.

Fritz Hartlauer. Trois dimensions Urzelle (Dreidimensionale Urzelle). 1967. Briques de magnésites. Cette œuvre de Fritz Hartlauer (1919-1985) a été réalisée pour orner le pavillon de l’Autriche pendant l’Exposition universelle de Montréal en 1967, puis le pavillon mexicain en 1974- 1975 lors de l’exposition Terre des Hommes. Elle reflète parfaitement les réflexions de l’artiste autrichien sur la géométrie et les « cellules primordiales ». À travers son œuvre, le sculpteur cherche à créer une unité à partir d’une multitude de cellules aux formes différentes, créant ainsi une croix et une sphère qui fusionnent pour former un tout.

sans nom
Une sculpture sans nom. Photo de GrandQuebec.com.

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