Le Japon aux Mosaïcultures de Montréal

Le Japon aux Mosaïcultures internationales de Montréal

La colombe de la paix

La Ville d’Hiroshima, notamment, le secteur de l’Île d’Honshu, du Japon, a créé La Colombe de la paix. Cette sculpture représente une colombe, symbole reconnu de la paix. Chaque année, le 6 août, le maire de Hiroshima lit la Déclaration de la paix et le tout est suivi de l’envol d’un millier de colombes, qui portent les vœux de paix vers les cieux.

La colombe est présentée dans les mains d’une personne et on peut voir son ombre au sol. Former des ombres qui représentent des animaux est un jeu traditionnel encore prisé des enfants au Japon. Les citoyens de Hiroshima croient que cette œuvre peut sensibiliser les gens à l’importance de la paix pour la Ville de Hiroshima, qui a vécu un bombardement atomique.

En présentant une colombe comme symbole de la paix, avec des mains qui jaillissent de la terre, Hiroshima souhaite faire part de son désir sincère pour un monde de paix, où tous les peuples se donneront la main malgré les différences nationales et culturelles.

Les colombes forment, avec entre autres les pigeons, le groupe des columbidés, une famille qui renferme au moins 335 espèces d’oiseaux. Deux proches cousins de ces oiseaux, le dodo et le dronte de Rodrigues, sont disparus de l’île Maurice et de l’île de Rodrigues, au large de Madagascar, quelques dizaines d’années après que des colons européens y eurent mis le pied.

L’idée de faire de la colombe et du rameau d’olivier des symboles de la paix est venue du récit de l’arche de Noé : c’est en effet une colombe qui est venue lui annoncer, une branche d’olivier dans le bec, que le déluge était terminé.

Colombe de la paix
Une colombe symbolise la pays, avec des mains qui jaillissent de la terre. Photo : © Lucie Dumalo.
Colombe de la paix Japon
Cette œuvre devrait sensibiliser les gens à l’importance de la paix pour la Ville de Hiroshima, qui a vécu un bombardement atomique. Photo : © Megan Jorgensen.

Hachico, chien fidèle

L’œuvre de « Hachiko, Chien fidèle » illustre le lien très fort qui peut s’établir entre un humain et un animal. Elle est inspirée d’une histoire vraie.

Hachiko, un chien de la race Akita Inu, appartenait au professeur de l’Université Impériale de Tokyo, Hidesaburô Ueno. À chaque jour, Hachiko accompagnait et attendait patiemment son maître à la gare de Shibuya. Un jour, le professeur est décédé au travail, à la suite d’une hémorragie intracérébrale.

Même après la mort de son maître et ami, Hachiko, surnommé « Chien fidèle » par les Japonais, l’a attendu quotidiennement pendant dix ans, à la gare de Shibuya. Hachiko a fait l’objet de deux films dont « A Dog’s Tale » tourné en 2009, à Hollywood.

Hachiko représente la loyauté pour le peuple japonais et une statue à son effigie est installée à la sortie de la gare de Shibuya.

Cette œuvre représente l’arrondissement de Shibuya de la Ville de Tokyo, au Japon. Elle a été réalisée par Mosaïcultures Internationales de Montréal.

Hatchico
Une statue à l’effigie de Hachico est installée à la sortie de la gare de Shibuya. Photo : © Megan Jorgensen.
Hachico
Hachiko accompagnait et attendait patiemment son maître à la gare de Shibuya. Photo : © Megan Jorgensen.

Hamamatsu, ville créative

Hamamatsu, ville créative est une vraie symbiose de l’homme et de la nature tournée vers l’avenir. La Ville de Hamamatsu, située dans la préfecture de Shizoka, au Japon est une ville industrielle centrée sur l’industrie manufacturière – on y fabrique notamment des motos et des instruments de musique. Mais cette ville c’est aussi une métropole où l’industrie et la nature coexistent en pleine harmonie.

Le symbole de la ville de Hamamatsu est le piano et la ville s’est donnée comme objectif de joindre le Réseau des villes créatives de l’UNESCO dans le domaine de la musique. C’est pourquoi le piano a été utilisé comme objet principal de l’œuvre.

La tortue carette, ou tortue caouanne, qui est représentée est au nombre des espèces de tortues marines en danger sur la planète. En plus d’être menacée par les filets et les dragues utilisés pour la pêche commerciale, cette tortue doit négocier avec la présence croissante de morceaux de plastique dans son habitat. Des déchets qu’elle avale par erreur.

Espèce en voie d’extinction, la tortue carette, qui pond sur la dune, profite des activités de protection de la nature organisées par la ville, alors que l’eau représente les sons joués par le piano pour donner l’impression de s’envoler vers une terre future remplie d’espérance.

Le relief magnifié par le vent sur la dune Nakatajima, l’un des trois plus importantes dunes japonaises, est présenté comme une expression de land art. Les gerberas forment une part importante de l’œuvre et ont été choisis parce que Hamamatsu en est la plus grande ville productrice de tout le Japon.

Notons que Hamamatsu a été la ville-hôtesse des Mosaïcultures internationales de 2009, qui avait donné lieu à la présentation des œuvres de 97 villes provenant de 25 pays.

À lire également :

Piano hamamtsu
Le piano est le symbole de Hamamatsu. La ville s’est donnée comme objectif de joindre le Réseau des villes créatives de l’UNESCO dans le domaine de la musique. C’est la raison d’inclure le piano a été utilisé comme objet principal de cette création artistique. Photo : © Megan Jorgensen.
Megan Jorgensen
Les gerberas ont été choisis parce que Hamamatsu en est la plus grande ville productrice de tout le Japon. Photo : © Megan Jorgensen.
Tortue carette
La tortue carette, qui pond sur la dune, est une espèce en voie d’extinction. Photo : © Lucie Dumalo.
Piano et tortue
La tortue carette, ou tortue caouanne, est au nombre des espèces de tortues marines en danger sur la planète. En plus d’être menacée par les filets et les dragues utilisés pour la pêche commerciale, elle doit négocier avec la présence croissante de morceaux de plastique dans son habitat. Des déchets qu’elle avale par erreur. Photo : © Lucie Dumalo.

Laisser un commentaire