
Hommage à Frédéric Back qui a collaboré au design de l’œuvre
Il s’agit d’un ensemble réalisé par Mosaïcultures Internationales de Montréal : L’Homme qui plantait des arbres se veut un hommage à Frédéric Back, qui a réalisé un film d’animation exceptionnel inspiré d’une nouvelle de Jean Giono.
Frédéric Back a prodigué moult conseils pour améliorer l’ensemble des œuvres de mosaïculture réalisées par Mosaïcultures Internationales de Montréal. Plusieurs innovations sont issues de ses recommandations. Ses deux leitmotivs : vie et mouvement.
L’Homme qui plantait des arbres est un film à portée environnementale et philosophique qui a remporté une quarantaine de prix à la suite de sa sortie en 1987. Il a raflé l’Oscar du meilleur film d’animation à l’occasion de la 60e cérémonie de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences tenue le 11 avril 1988 à Hollywood. La narration anglaise était assurée par le comédien Christopher Plummer. Philippe Noiret avait enregistré la narration en français.
« Quand je réfléchis qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Chanaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. » (Jean Giono, L’Homme qui plantait des arbres).
L’une des œuvres phare des Mosaïcultures 2013, cette installation représente l’action positive de l’homme sur son environnement, l’un des cinq sous-thèmes de la compétition.
L’Homme qui plantait des arbres a été conçu comme un véritable jardin de mosaïculture issu de l’action d’un seul homme, Elzéard Bouffier. Ce berger a réussi à transformer un territoire désolé et désert en paysage champêtre et forestier où la vie a pu se manifester.
Le jardinier est représenté en train de planter un jeune chêne, dans un désert qu’évoque la surface de pierres où broutent ses moutons. Son chien est intrigué par les visiteurs qui défilent.
Les chevaux qui courent dans la prairie et la chèvre qui s’abreuve au puits symbolisent le retour à la vie généré par l’action de cet homme seul, action représentée par sa cape qui s’étend sur l’ensemble du site.
L’œuvre de mosaïculture L’Homme qui plantait des arbres a remporté le Grand Prix d’honneur du jury international et le Prix du public aux Mosaïcultures Internationales Hamamatsu 2009, tenues sous l’égide de la famille impériale du Japon. L’œuvre de…
L’Homme qui plantait des arbres a, par la suite, été présentée à l’Exposition universelle de Shanghai, en 2010. Elle a été présentée à la 9e Exposition internationale des Jardins de Beijing en 2013.












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