Art et Artistes

Canard Colvert et cygne

Canard Colvert et cygne

Canard Colvert (canards Malards) et le cygne

Les ambassadeurs des Mosaïcultures internationales de Montréal.

Canards Colvert (Canards Malards)

Ce groupe a été présenté par l’arrondissement St-Léonard de la Ville de Montréal qui, dans le cadre des Mosaïcultures M2013, a décidé de présenter l’œuvre qui s’est avérée en quelque sorte l’emblème des Mosaïcultures Internationales® à travers la Terre : Les canards Colvert également appelés canards Malards.

Créée lors de la première édition des Mosaïcultures Internationales® tenue à Montréal en 2000, cette œuvre a parcouru le monde. Les canards ont participé à l’édition des Mosaïcultures Internationales® de Montréal en 2003, à Shanghai, en 2006, à l’exposition d’Hamamatsu, au Japon, en 2009. Ils ne pouvaient donc pas manquer les Mosaïcultures 2013 de Montréal.

Entre temps, les canards Colvert ont voyagé à travers l’Europe, les États-Unis et l’Asie. C’est ainsi qu’ils se sont posés au prestigieux Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, en France, en 2001 ; à l’édition de 2001 d’Euroflora, la plus impressionnante exposition horticole d’Europe présentée à Gênes, en Italie; aux Floralies Internationales tenues à Liège, en Belgique, en 2003 aux Floralies de Nantes, en 2004 ; au Conservatoire du Bellagio, à Las Vegas, en 2004 et 2006 ; à Redding en Californie, en 2005 ; aux Floralies Internationales PacificFlora tenues à Hamamatsu en 2004.

Le canard Colvert est le canard le moins farouche. Il s’acclimate facilement à la vie urbaine, ce qui en fait un excellent ambassadeur pour les Mosaïcultures Internationales. Lors des Mosaïcultures internationales 2000, une cane colvert a adopté l’un des canards en mosaïculture pour y pondre ses œufs. C’est ainsi qu’au début de l’été 2000, sept canetons sautaient dans l’eau du canal Lachine pour s’y ébattre et prendre leur envol.

Le canard Colvert est le canard le moins farouche qui s’acclimate facilement à la vie urbaine, ce qui en fait un excellent ambassadeur pour les Mosaïcultures Internationales. Photo : © GrandQuebec.com.

Le chant du cygne

Le chant du cygne a été envoyé aux Mosaïcultures par la Finlande.

Pas surprenant de voir un cygne représenter la Finlande. Il en est l’oiseau national. Le cygne est un oiseau qui marque l’imaginaire. Évoquant grâce, élégance et beauté, le cygne est aussi symbole de la fragilité de la vie sur la planète.

Ces oiseaux sont parmi les plus gros à pouvoir voler et vont d’ailleurs passer une partie de leur vie à migrer. Bien qu’ils ne soient pas menacés, ils bénéficient des mesures de protection inhérentes à l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie.

L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende vieille de l’Antiquité dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir.

Six espèces distinctes couvrent différents territoires sur la planète. Les membres des espèces trouvées dans l’hémisphère Nord sont blancs ou gris, alors que ceux des deux espèces trouvées dans l’hémisphère Sud sont entièrement noirs (cygne noir, en Océanie) ou le sont en partie (cygne à cou noir, en Amérique du Sud).

Le cygne trompette, autrefois largement répandu en Amérique du Nord, a failli disparaître au début du 20e siècle, chassé pour sa chair et son duvet. Dans les années 30, il n’en restait plus que 66 dans la région du parc Yellowstone aux États-Unis. Après avoir été réimplantée, notamment en Alaska, l’espèce a repris vie. On en trouverait aujourd’hui environ 18 000 individus en Amérique du Nord.

L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende de l’Antiquité dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir. Photo : © GrandQuebec.com.
L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende de l’Antiquité dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir. Photo : © GrandQuebec.com.
Le cygne trompette, autrefois largement répandu en Amérique du Nord, a failli disparaître, chassé pour sa chair et son duvet. Photo : © GrandQuebec.com
Le cygne trompette, autrefois largement répandu en Amérique du Nord, a failli disparaître, chassé pour sa chair et son duvet. Photo : © GrandQuebec.com.
Après avoir été réimplantée, notamment en Alaska, l’espèce a repris vie. Photo : © GrandQuebec.com
Après avoir été réimplantée, notamment en Alaska, l’espèce a repris vie. Photo : © GrandQuebec.com.
On en trouverait aujourd’hui environ 18 000 individus en Amérique du Nord. Photo : © GrandQuebec.com.
On en trouverait aujourd’hui environ 18 000 individus en Amérique du Nord. Photo : © GrandQuebec.com.
L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir. Photo : © GrandQuebec.com
L’expression « chant du cygne » viendrait d’une légende dans laquelle on rapportait qu’un cygne muet (c’est le nom de l’espèce) se serait mis à émettre un chant magnifique quelques secondes avant de mourir. Photo : © GrandQuebec.com.

Île aux Cygnes

Bernard Werber, Demain les Chats

Je pars visiter l’île aux Cygnes.

À sa pointe orientale se trouve la statue d’un homme brandissant une épée sur un cheval au galop.

Cette statue s’appelle La France renaissante, commente Pythagore, me rejoignant.

Il y a déjà eu des guerres, précisément ici, sur cette île aux Cygnes? Je demande.

Non, c’est une île artificielle qui a été créée en 1820, Elle est trop bien trop étroite pour avoir jamais fait l’objet de la moindre convoitise. Neuf cents mètres de long, sur onze mètres de large. Jamais personne n’y a habité. Elle sert de soutien aux trois ponts qui la traversent.

Nous trottons sur la longue allée qui traverse l’île de part en part. À la pointe occidentale se trouve une autre statue encore plus majestueuse.

C’est une copie réduite de la statue de la Liberté qui se trouve à New York, m’informe Pythagore. Mais si la vraie fait quarante-six mètres de haut, celle-ci n’en fait que onze

Cela représente quoi ?

C’est une femme géante. Dans sa main droite elle porte le flambeau de la liberté qui éclaire le monde, et dans sa main gauche les tables de la Loi qui servent de règles aux comportements en groupe.

C’est une déesse ?

Non, toutes les statues ne sont pas forcément des déesses. Celle-ci est une simple femelle censée symboliser l’humanité libre.

Notre île donc un côté mâle et un côté femelle.

Tout autour de nous les jeunes humains s’affairent à installer le campement. Nathalie est nerveuse. Elle commence à s’activer sur le clavier de son smartphone (heureusement équipé d’un système de batterie solaire). Pythagore ferme les yeux et je comprends qu’il plonge dans son Internet.

Elle fait l’inventaire des réserves de matériel sur les chantiers avoisinants, chuchote-t-il.

Quel genre de matériel?

Parpaings, ciment, camions-citernes, pelles, râteaux, et surtout… explosifs.

Puis ma servante range son smartphone, appelle quelques jeunes individus et leur parle un moment, avant qu’ils ne détalent pour aller accomplir leur mission, qui consiste probablement à récupérer ce matériel dans les environs.

Tout a l’air de se mettre en place.

Pourvu que Patricia ait pu transmettre à ses congénères mon message et mes indications. Je vois justement la chamane assise dans un coin. Elle mange, l’air préoccupé. En fait, elle n’arrête pas d’ingurgiter des aliments et j’ai l’impression qu’elle apaise son corps en le remplissant.

Pendant ce temps les jeunes humains commencent à édifier des murets de protection avec des caisses. Le vent continue de souffler fort et les vagues du fleuve sombre viennent s’écraser sur la berge. Pythagore guette les quais pour tenter d’y apercevoir d’éventuels assaillants. Je perçois son inquiétude.

Raconte-moi la suite de l’histoire des hommes et des chats, dis-je.

Désolé, je n’en ai plus envie. Maintenant c’est toi qui vas me raconter tes histoires.

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