Arbre de la vie

Arbre de la vie, Gipsy Girl et le papillon de la Comesse

Le papillon de Commesse

Le papillon de Commesse représente la France. Elle honore Monsieur Commesse, un jardinier de Passy, qui a réalisé la première œuvre figurative de mosaïculture à l’Exposition universelle de Paris, en 1878.

À l’occasion, son papillon, composé de trois mille plantes et installé devant le Trocadéro, a fait le bonheur des milliers de visiteurs et a remporté une médaille d’argent.

Le papillon de Commesse a pu être reproduit aux Mosaïcultures de Montréal en 2013 grâce au dessin de monsieur Commesse lui-même. Ce dessin avait été conçu comme une peinture par numéros où chaque plante utilisée est identifiée par un chiffre. Il avait été reproduit dans La Revue horticole de 1878.

Plusieurs des plantes utilisées à cette époque ne sont plus offertes sur le marché. Par contre, l’équipe de l’exposition Mosaïcultures a utilisé des plantes aux caractéristiques similaires à celles de l’Exposition universelle de Paris de 1878.

Papillon du jardinier Commesse, réalisé selon les dessins de M. Commesse dressés en 1878. Photo : © GrandQuebec.com.
Ce papillon a pu être reproduit aux Mosaïcultures de Montréal en 2013 grâce au dessin de monsieur Commesse lui-même. Photo : © Lucie Dumalo
Ce papillon a pu être reproduit aux Mosaïcultures de Montréal en 2013 grâce au dessin de monsieur Commesse lui-même. Photo : © Lucie Dumalo.

L’arbre de la famille – L’arbre – cœur

La mosaïculture l’Arbre de la Famille représente un arbre dans lequel on trouve une famille. Ses branches principales, qui symbolisent les deux parents, représentent également les deux arrondissements, voisins d’Espace pour la vie et de son jardin botanique.

Cette mosaïculture se veut un hommage à la famille, la base de la société humaine. La naissance d’un enfant, empreinte de joie et d’espoir reflète le thème exploité par les Mosaïcultures internationales 2013, soit Terre d’espérance.

Dans bien des pays, la plantation d’un arbre marque souvent la venue au monde d’un enfant. Les arrondissements de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et de Rosemont – La Petite-Patrie de Montréal ne font pas exception puisque les deux arrondissements offrent tous deux un programme spécial visant à associer l’arrivée d’un nouveau-né et sa famille à la plantation d’un arbre dans un parc.

L’œuvre d’art horticole présentée par ces deux arrondissements montréalais illustre ainsi un parent, qui tient dans ses bras un nouveau-né, ainsi qu’un enfant plus âgé qui se cache derrière l’autre parent.

Dans les feuillages supérieurs, situé entre les deux adultes, se dessine un cœur symbolisant le sentiment puissant de l’amour qui lie les membres d’une même famille. Le cœur se retrouve également dans le motif de chaque petite feuille, signe que cet amour se transmettra aux nouveau-nés à venir et aux générations futures.

Des touches de couleurs dans la végétation suggèrent la dimension multiethnique de Montréal et l’importance accrue des nouveaux arrivants. Photo : © GrandQuebec.com.
Dans les feuillages supérieurs, situé entre les deux adultes, se dessine un cœur symbolisant le sentiment puissant de l’amour. Photo : © GrandQuebec.com.
Dans les feuillages supérieurs, situé entre les deux adultes, se dessine un cœur symbolisant le sentiment puissant de l’amour. Photo : © GrandQuebec.com.

Gypsy Girl – Gaïa

La Gypsy Girl de Zeugma imite une sculpture historique, découverte en 2000 en Turquie. Cette réplique a été réalisée par la ville de Guazianstep, en Turquie. La Gypsy Girl – la Gitane – a des traits mélancoliques. Ses cheveux sont séparés au centre et couverts d’un bonnet. Son visage est innocent, ses pommettes bien rondes…

La fille peut vous suivre du regard, à 360 degrés. Son front court et son bonnet lui ont valu le surnom de gitane (Gypsy Girl) lorsque la mosaïque a été découverte. En fait, certains archéologues prétendent qu’il s’agirait plutôt d’Alexandre Le Grand, en raison de la façon dont ses cheveux sont séparés, de ses yeux et de son nez.

D’autres historiens croient qu’il s’agit d’une représentation de Gaïa, déesse de la Terre, et d’autres encore attirent l’attention sur les vignes en arrière-plan et prétendent qu’il s’agirait de Menad, un disciple de Dionysos. Qui qu’elle soit, son visage triste est devenu le symbole de Zeugma.

Composée de plus de 65 000 tesselles – c’est ainsi qu’on appelle les petites pièces qui composent les mosaïques –, la célèbre mosaïque représentée dans cette œuvre daterait de 1500 ans.

En Turquie, la Gypsy Girl de Zeugma est aussi célèbre que La Joconde en Paris.

Cette mosaïque a été découverte dans la salle à manger de la maison de la gitane (Menad) lors des fouilles organisées par la direction du musée de Gaziantep, en 2000. Cette année-là, remarquant à quel endroit on prévoyait bâtir un nouveau barrage sur l’Euphrate, des archéologues se sont regroupés en 1995 pour effectuer une expédition d’urgence sur le site. C’est là qu’ils ont découvert les ruines de Zeugma, et mis extrait de multiples œuvres comme la « gitane ». Aujourd’hui, le site se retrouve sous le réservoir créé par l’érection du barrage Birecik.

Voir aussi :

Tout comme la mosaïque originale, l’œuvre que vous avez sous les yeux a été réalisée à l’aide de 16 000 plantes. PhGrandQuebec.com
Tout comme la mosaïque originale, l’œuvre que vous avez sous les yeux a été réalisée à l’aide de 16 000 plantes. Photo : GrandQuebec.com.

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