Armoiries de la ville de Plessisville
Description des armoiries de la ville de Plessisville :
La couronne : La couronne de gueules est l’emblème de la sagesse. Elle est également l’emblème des villes. Elle est chargée d’une croix fleur de lysée de couleur argent, emblème de la foi.
L’écu (bouclier) :
- Partie du haut à gauche : Le fond est de couleur argent, symbole de l’honneur sans tache. Les fleurs de lys sont l’emblème du Québec et de la France, de couleur bleu azur, symbole de la perfection. Le chevron de gueules symbolise la famille et les traditions; sa couleur rouge symbolise la force et le courage.
- Partie du haut à droite : Le fond est de couleur pourpre, symbole de la force et du courage. La crosse pastorale ou houlette de pasteur est l’emblème de la juridiction ecclésiastique; sa couleur or symbolise la générosité.
- Partie du bas: Le fond est de couleur bleue, symbole de la perfection. L’arbre symbolise la force et peut être de l’industrie de l’érable; sa couleur or symbolise la générosité. L’arbre repose sur une terrasse où ses racines sont ancrées. Cette terrasse est de couleur verte pour symboliser l’espérance et l’avenir.
- Support : L’écu est supporté par deux branches de feuilles d’érable qui symbolisent le Canada.
- Listel de parchemin d’or chargé de la devise « Meliora Paramus» signifiant : Nous préparons de meilleures choses.
La description des armoiries a été tirée du site web officiel de la ville de Plessisville.
Plessisville
Dans le Centre-du-Québec, Plessisville est située dans le piedmont des Appalaches. Créée officiellement en 1855, elle a été surnommée la « Perle des Bois-Francs) et tient chaque année un Festival de l’Érable en raison de l’importance des érablières locales. En 2010, la Direction générale de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches a publié un Portrait territorial – Chaudière-Appalaches. On y lit cette description : « À l’intérieur des terres, le piedmont constitue le premier élément de relief des Appalaches. Il se compose d’une succession de terrasses d’une altitude variant de 150 à 400 m. Le relief de coteaux vallonnés du piedmont est entrecoupé de crêts rocheux alignés parallèlement au fleuve, selon un axe sud-ouest/nord-est. La Chaudière-Appalaches est la région acéricole la plus florissante au Québec, avec près de 42% des entailles qui assurent 40% de toute la production acéricole provinciale.
Vianney
Nichée dans une petite vallée au centre de jolies montagnes, cette coquette localité se situe à environ 25 km au sud-est de Plessisville. Elle occupe l’extrémité sud-est de la MRC de l’Érable, entre Halifax-Sud et Chester-Est. La paroisse de Saint-Jean-Baptiste-Vianney, détachée de Saint-Julien et de Saint-Ferdinand, voit le jour officiellement en 1925, époque à laquelle l’endroit compte environ 70 familles, arrivées là depuis un peu plus d’une dizaine d’années. L’appellation retenue célèbre les vertus d’un prêtre français, l’abbé Jean-Marie-Baptiste Vianney (1786-1859), mieux connu comme le curé d’Ars, saint-homme d’une grande ascèse. Comme l’érection canonique de la paroisse est survenue en 1925, année de sa canonisation, l’appellation s’imposa d’emblée. À titre de municipalité, le territoire est érigé comme municipalité du canton d’Halifax-Sud-Patrie-Sud-Ouest en 1913, rappel de la situation géographique dans une entité proclamée en 1802 et qui évoque une ville du Yorkshire anglais. En 1981, on modifie cette appellation en Vianney, portée par le bureau de poste entre 1925 et 1969, mais que les Viuanneyens emploient peu, lui substituant les formes Saint-Jean-Vianney, Saint-Jean-Baptiste Vianney et encore Saint-Baptiste-de-Vianney.
MRC de L’Érable
Municipalité régionale de comté de 1 291 km carrés située dans la région administrative du Centre-du-Québec sur la rive sud du Saint-Laurent, à une soixantaine de kilomètres de Québec, entre les MRC d’Arthabaska, de Bécancour, de Lotbinière et de L’Amiante. Son territoire, dont une grande partie se trouve dans la région des Bois-Francs, est compris dans la région naturelle des basses-terres appalachiennes et celle des chaînons de l’Estrie, ces derniers comprennent la portion des Appalaches située au nord des monts Sutton et des montagnes Blanches. La rivière Bécancour constitue l’entité hydrographique la plus importante de son territoire. Établie en janvier 1982, la MRC de L’Érable, qui a pris la succession juridique de l’ancienne municipalité du comté de Mégantic, se compose de dix-sept municipalités dont Plessisville, la plus peuplée. La MRC de L’Érable comprend une population mi-urbaine, mi-rurale et massivement francophone. L’économie régionale repose sur l’industrie du meuble et des produits du bois, l’industrie alimentaire, celle du vêtement et l’industrie nautique. L’agriculture joue aussi un rôle majeur dans l’économie de la MRC, notamment en ce qui a trait à l’exploitation de l’érable à sucre. La municipalité régionale de comté tire d’ailleurs son nom des érables abondamment répandues dans les Bois-Francs et de l’industrie et du commerce des produits de l’érable concentrés surtout à Plessisville.
Voir aussi :
- Héraldique
- Plessisville
- Festival Country de Plessisville
- La Sucrerie d’Antan
- Sirop d’érable
- Moto-tourisme en Beauce
- MRC de l’Érable
- Rivière Bécancour
- Parcs du Centre-du-Québec