Logo de la municipalité de Saint-Simon-les-Mines
Symbolisme du logo :
L’unicité caractéristique des éléments constituants de l’image corporative démontre l’histoire toujours vivante de la Paroisse.
Les arbres, en majorité des conifères, représentent le couvert forestier abondant de Saint-Simon-les-Mines depuis ses débuts ; il ne fait aucun doute que l’importance du marché du bois eut un impact considérable sur ce que nous sommes aujourd’hui.
La présence de la rivière et d’un filet doré en son milieu symbolise la notoriété de la Rivière Gilbert dans le développement de ce que l’on appelait pendant un moment, et même quelquefois de nos jours, le « Klondike de la Beauce ». La prospection aurifère, comme la population, ayant atteint de records au milieu des années 1860, ont laissé un héritage social d’importance avec la dénomination de la municipalité. Le prospecteur minier qui faisait déjà partie intégrante de notre logo se devait de s’y retrouver afin de garder le rappel de cette période .
Le patrimoine de la Saint-Simon-les-Mines ne se limite pas seulement à la prospection de l’or mais aussi à l’accueil d’une communauté anglo-saxonne en terre beauceronne. Ces Anglais et Irlandais ont traversé l’Atlantique pour immigrer au Québec et c’est en ces terres vierges qu’ils décidèrent de s’établir dans ce secteur connu sous le nom de la Cumberland et qui est ici représenté par la Chapelle St-Paul.
Hameau Cumberland Mills
Sité sur les bords de la rivière Cumberland, petit affluent de la rivière Famine dans le bassin de la Chaudière, à 10 km au nord-est de Saint-Georges, ce hameau, souvent identifié sous la forme raccourcie de Cumberland, fait partie du fief de Cumberland. C’est aujourd’hui un site historique dont le classement a été recommandé en 1979. Troisième et dernière subdivision de la seigneurie Aubin-De L’Isle, le fief fut attribué à l’arpenteur et conseiller législatif John Collins par une sentence de la cour des Prérogatives et Plaidoyers communs du district de Québec, le 27 septembre 1782. La sentence était prononcée contre les propriétaires de ce qui restait de l’ancienne seigneurie, Jean Boissou et Marie-Françoise-Ignace Aubin De L’Isle. En 1815, le fief fut acquis par la famille Taylor qui assura la construction d’un manoir et d’une petite église en pierre pour la paroisse anglicane de Saint-Paul of Cumberland, étabile vers 1846. En 1782, Henry Frederick (1745-1790), frère de George III, était alors le duc de Cumberland. C’est en son honneur que le nom fut choisi tout comme on l’avait fait pour le fort Beauséjour, en Acadie, après la victoire de Monckton. Une petite gare située près de la rivière Famine a pris le nom de Cumberland qui sert également à désigner plusieurs chemins et rangs dans les environs. Cumberland Mills a servi autrefois d’appellation au bureau de poste en raison sans doute d’assez nombreuses scieries implantées dans la région.
Voir aussi :