Logo de Saint-Modeste
L’histoire, tout comme la géographie, a beaucoup marqué le territoire de Saint-Modeste, une municipalité qui fait partie de la Municipalité régionale de comté de Rivière-du-Loup.
Des bâtiments – église, presbytère, maisons, – perpétuent le souvenir de cette époque, en plus d’ajouter un charme particulier à la municipalité. À ce riche patrimoine historique s’ajoutent les multiples territoires d’intérêt naturel, telles les forêts, les collines les cours et plans d’eau.
Voici la description du logo de la municipalité de Saint-Modeste :
L’arbre représentant l’industrie agro-forestière du milieu.
Le bleu représentant l’eau.
Tous les deux grandement répandus et importants dans notre municipalité.
Saint-Modeste, note historique
À une quinzaine de kilomètres à l’est de Rivière-du-Loup, entre Saint-Épiphane, au nord, et Saint-Antonin, au sud, on retrouve la municipalité de Saint-Modeste (Municipalité régionale de comté de Rivière-du-Loup).. Situé en partie dans les cantons de Whitworth et de Viger, ce territoire compte peu de plans d’eau, le seul digne de mention dmeurant le lac Pluvieux. Tant la paroisse, fondée en 1848, que la municipalité, créée en 1855, et le bureau de poste, établi en 1856, doivent leur appellation à monsiegneur Modeste Demers (1809-1871), premier évêque de l’Île-de-Vancouver de 1847 à 1871, et ce à la demande de l’abbé Jacques-Benjamin Grenier (1808-1878), de Cacouna, premier desservant de 1847 à 1850.
Il avait profité du passage de ce prélat dans la région pour réaliser son souhait. Ce prêtre avait probablement pris en compte le fait que l’abbé Demers avait rempli la fonction de vicaire, à Trois-Pistoles de 1836 à 1837. Ayant d’abord imprimé une vocation agricole à leur localité, jadis dénommée Saint-Modeste-de-Whitworth, les Modestois ont su orienter son développement vers des activités variées. Autour de 1971, le ministère des Terres et Forêts du Québec y établissent une pépinière comptant parmi les plus importantes de la province. On y pratique tant de la recherche que de la production. Des sentiers de ski de randonnée bien aménagés séduisent maints fervents de cette activité de plein air.
Canton de Whitworth
On trouve ce canton, proclamé en 1848, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent ; il est délimité au nord-ouest par une zone défrichée, basse et habitée, allant de 100 à 150 m de hauteur et, au sud-est, par un terrain plus haut, couvert de forêts, s’élevant jusqu’à près de 430 m d’altitude. Peu arrosé, cette partie compte néanmoins quelques plans d’eau qui ont pour nom Saint-François, à Chamard, du Dentiste et de la Grande Fourche. L’ensemble appartient au système appalachien dont les plus du relief s’orientent du sud-ouest au nord-est. Le hameau de Rivière-Verte et les municipalités des paroisses de Saint-Modeste et de Saint-Antonin occupent la partie basse et défrichée. Dans la partie plus élevée, au sud des rives partiellement occupées du lac Saint-François, se trouve Whitworth, une réserve indienne inhabitée de la nation des Malécites. Whitworth provient de Matthew Whitworth-Aylmer (1775-1850), 5e baron d’Aylmer (connu sous ce dernier nom), gouverneur en chef du Canada (1831-1835). Pendant son mandat, ce gouverneur eut à affronter Louis-Joseph Papineau et, n’ayant pu empêcher l’adoption des 92 Résolutions en 1834, il fut rappelé à Londres. En 1825, l’année où il devint général, il a hérité du nom de Whitworth, sa mère étant la sœur de Charles « Earl of Whitworth ».

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