Logo des Coteaux

Logo de la municipalité des Coteaux

La Municipalité des Coteaux résulte de la fusion de deux municipalités, soit Coteau-Landing et Coteau-Station.

Le gris pâle évoque une voie ferrée coupée qui nous rappelle cette réalité toujours présente du chemin de fer traversant la municipalité.

Le noir représente un bollard (tête de nègre) destiné à recevoir les câbles d’amarrage qui fixent les embarcations au quai.

Le bleu symbolise le lac St-François qui longe notre municipalité.

Le voilier nous rappelle les bateaux faisant halte à Coteau-Landing avant de repartir vers Montréal et les Grands Lacs.

Le vert représente la zone agricole.

Le fond circulaire orangé dépeint le soleil couchant sur lequel planent deux goélands argentés qui symbolisent les deux anciennes municipalités.

Dans Vaudreuil-Soulanges, à l’ouest de l’île de Montréal, s’étire un coteau d’à peine cinq mètres de hauteur. N’empêche, plusieurs localités ont référé ou réfèrent encore à sa présence. En 1845, naît la paroisse Saint-Ignace-du-Côteau-du-Lac. Comme telle, la municipalité de Coteau-du-Lac apparaîtra en 1982. Sur son territoire a été creusé un canal pour éviter les rapides entre les lacs Saint-Louis et Saint-François sur le Saint-Laurent. En 1812, il a été édifié un fort de défense au cours de la guerre entre l’Angleterre et les États-Unis.

Tout près, Les Coteaux résulte de la fusion, en 1994, de Coteau-Station et de Coteau-Landing, de part et d’autre de l’autoroute 20. Établie « au pied d’un joli coteau », à un endroit alors nommé « L’Anse-aux-Bateaux en la Côte de Longueuil », d’un relais pour voyageurs et coureurs des bois à la fin du XVIIe siècle, la localité est aujourd’hui desservie par une gare de Via Rail.

Coteau-Landing

Autour de 1815, le nom de Coteau-Landing s’impose (Landing ayant pour sens débarcadère), propagé par les militaires installés à Coteau-du-Lac ainsi que par les commerçants anglais et soulignant la vocation de l’endroit. Cette appellation sera retenue lors de l’établissement du bureau de poste en 1847 et de la municipalité en 1853. À la création du comté de Soulanges, en 1855, le village sera désigné comme chef-lieu de ce nouveau découpage administratif. Étant donné la situation de la localité à l’extrémité ouest du vieux canal de Soulanges, les Coteau-Landais se sont livrés à diverses activités provoquées par la proximité du canal et d’une écluse qui ont entraîné l’apparition d’un centre-relais avec quai et débarcadère, très largement fréquenté en saison estivale. D’ailleurs, jadis, un navire de bois avec roues à aubes de chaque côté effectuait la navette entre Salaberry-de-Valleyfield et Coteau-Landing.

Coteau-Station

Cette municipalité, établie sur les bords du lac Saint-François, en arrière de Coteau-Landing, voisine de Saint-Polycarpe, doit son existence à la compagnie de chemin de fer du Grand Tronc (1855) qui a donné à la gare le nom de Coteau Junction ou Jonction lors de l’inauguration de la ligne Montréal – Toronto (1905). Coteau Junction ou Jonction fut, pendant longtemps, un centre important pour la réparation de l’équipement ferroviaire. La localité est seulement appelée Coteau à partir de 1919 alors que le Grand Tronc devient le Canadien National. Comme on y venait prendre le train, le constituant Junction ou Jonction a été modifié en Station. L’élément Coteau souligne que les terres avoisinantes des bords du fleuve ont d’abord été occupées ; ce périmètre était désigné sous l’appellation de côte ou Coteau.

L’hésitation dénominative est tributaire du fait que le site municipal ne se confond pas tout à fait avec celui de la station. Le territoire de cette municipalité relevait du comté de Vaudreuil entre 1830 et 1853 et de celui de Soulanges à compter de cette date, enclos dans la seigneurie de la Nouvelle-Longueuil. Jusqu’en 1887, les lieux appartiennent à Saint-Polycarpe très longtemps, le chemin de fer fut la principale source de revenus des Stationnois.

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