Armoiries de la Ville de Mercier
Explications des armoiries de la Ville de Mercier
Le blason de la Ville de Mercier a été conçu et dessiné par Monsieur Gilles Charbonneau, en 1974.
La forme : L’écu, d’une forme alliant le traditionnel et modernisme, vient de la lettre O, tirée du style de lettres« MELIOR », qui servit pour VILLE DE MERCIER.
Le chef : Le chef au point honorable est occupé par une rose, celle-ci exprime l’idée de non-pollution, d’espaces verts, de pureté. D’ailleurs, le Seigneur Antoine Le Moyne de Châteauguay possédait sur son blason trois roses à cinq pétales. Elles se retrouvent ici dessinées d’une façon stylisée, pour marquer le modernisme et l’Évolution de MERCIER. La rose est légèrement penchée pour bien exprimer l’idée de sensibilité de cette merveilleuse fleur.
Les deux feuilles sont plus rapprochées que la normale, se trouvant ici tout près de la fleur pour bien marquer, avec l’inclinaison, le rapprochement des gens de Mercier et leur accueil pour toute personne s’arrêtant chez eux…
La rose héraldique type, est une églantine épanouie, à cinq pétales séparés par les sépales en pointe, appelées feuilles. Le cœur est dessiné comme un bouton. Elle est d’argent ou naturelle.
L’eau : Le cœur ou l’abîme représente ici la rivière Châteauguay qui borde Mercier et qui joua, dans la région, un rôle prépondérant au tout début de la fondation et l’installation des premiers colons dans cette merveilleuse région.
L’eau à larges ondulations ou ondées, est le plus souvent d’azur ou d’argent, quelquefois au naturel, c’est-à-dire, mélangée de simple ou d’azur; parfois aussi elle est d’un émail « ombré » d’un autre; d’argent ombré d’azur.
Le chevron doublé : La pointe est occupée, elle, par un chevron doublé, en référence à M. le Mercier, mais qui lui, n’en possédait qu’un.
Ces deux chevrons donnent en même temps la première lettre de Mercier et rappellent les dunes de sable situées dans les limites de Mercier.
Partant de la partie dextre de la pointe de l’écu ou base de droite, elle monte pour redescendre à la pointe du blason pour s’élever de nouveau et s’abaisser, pour aboutir à la partie senestre de la pointe de l’écu ou base de gauche. Le chevron doublé est d’argent tout comme d’ailleurs le contour extérieur de l’écu.
Le champ : Le champ sera de la couleur initiale de l’endroit où il est destiné ou sera d’azur. Pour bien marquer ainsi l’imposition ou si l’on veut, l’empreinte de blason de la vie des gens de Mercier.
Ville de Mercier
En 1845, puis en 1855, on érigeait, à un peu moins de 10 km au sud de Châteauguay et à proximité de Saint-Isidore en Montérégie, la municipalité de la paroisse de Sainte-Philomène qui allait obtenir le statut de ville en 1964.
Quatre ans plus tard, l’appellation était à nouveau modifiée en Mercier, la proximité du pont homonyme ayant sans doute exercé quelque rôle, toponyme davantage en accord avec l’allure de ville résidentielle et moderne qu’elle arborait alors. En outre, on estimait, à l’époque, que le nom de Sainte-Philomène, qui identifiait aussi la paroisse fondée en 1840 et le bureau de poste en service à compter de 1851 et jusqu’en 1968, était « déplaisant en anglais » et que Mercier apparaissait plus « commercialisable ».
Le choix originel de cette sainte, martyre des premiers temps temps de la chrétienne dont l’existence n’a pas été démontrée, reposait sur la dévotion dont on l’entourait au XIXe siècle. La ville et ses habitants, les Mercierois, sont redevables de leur dénomination à Honoré Mercier (1840-1894), premier ministre du Québec de 1887 à 1891. Il avait auparavant rempli les fonctions de député de Rouville (1872-1874), puis de Saint-Hyacinthe (1879-1890) et de chef du Parti libéral entre 1883 et 1887. La rivière Châteauguay qui coule à proximité attire de nombreux estivants aussi bien que la population locale de cette ville résidentielle également centre agricole.
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