Armoiries de la Ville de l’Épiphanie
- La meule de moulin évoque le moulin des Messieurs de Saint-Sulpice qui s’élevait dans leur seigneurie. Elle symbolise l’activité agricole de L’Épiphanie.
- Le poisson achigan symbolise la rivière au même nom qui contourne L’Épiphanie autrefois nommée le « Bourg L’Achigan ».
- La roue à aube signale l’ancienne vocation industrielle de L’Épiphanie.
- Les trois couronnes rappellent le souvenir des trois rois mages, Gaspard, Balthazor et Melchior.
- L’étoile de Bethléem représente les trois rois mages, elle rappelle les Messieurs de Saint-Sulpice.
- Les lignes horizontales et verticales croisées symbolisent l’intersection des chemins de fer du Canadien Nationale et du Canadien Pacifique.
- Les anges, annoncèrent au monde la naissance d’un Dieu Sauveur, guidèrent les trois rois mages vers l’Enfant Divin. D’où vient le nom de L`Épiphanie.
La devise Vidimus Stellam signifie Nous avons vu l’Étoile.
Historique de la ville de L’Épiphanie
Minuscule enclave située dans la partie centre-est du territoire de la municipalité de la paroisse homonyme, la ville de L’Épiphanie est contiguë dans sa partie sud à la ville de L’Assomption. L’origine de cette dénomination est identique à celle de la municipalité de paroisse qui lui a donné en quelque sorte naissance territorialement. Reconnue officiellement en 1921, la municipalité du village de L’Épiphanie a connu un développement rapide, grâce notamment à l’établissement, en 1940, d’une fabrique de cigares réputés dont les Épiphaniens d’alors étaient particulièrement fiers. En juin 1967, elle accédait au statut de ville. On peut noter que L’Épiphanie a profité du passage sur son territoire des voies ferrées du Canadian National et du Canadian Pacifique. Gare et bureau de poste ont porté la même désignation.
Historique de la Municipalité de paroisse de L’Épiphanie
Bornée au sud par Mascouche, Le Gardeur et L’Assomption, la municipalité de la paroisse de L’Épiphanie prend place dans la région de Lanaudière, à 33 km au sud de Joliette. L’endroit a d’abord été connu dès 1732, sous le nom de L’Achigan, dénomination de la rivière qui coule sur le territoire, et n’a pris le nom de l’Épiphanie qu’en 1853, au moment de l’établissement canonique de la paroisse qui venait de se séparer de L’Assomption.
L’érection municipale devait survenir deux ans plus tard, précédée, en 1854, de l’érection civile. Les commentaires, Pierre-Georges Roy notamment, s’accordent généralement à voir dans ce nom la transposition d’une coutume suivant laquelle les Sulpiciens, propriétaires de la seigneurie Saint-Sulpice à l’intérieur de laquelle une grande partie du territoire de L’Épiphanie est incluse, le 6 janvier de chaque année, jour de L’Épiphanie ou de la visite des Rois Mages à Jésus, venaient célébrer une messe et en profitaient pour percevoir les rentes seigneuriales qui leur étaient dues. Monseigneur Bourget aurait voulu ainsi rappeler cette tradition en retenant le nom de L’Épiphanie. Il n’est pas sans intérêt de signaler que la première messe a été célébrée dans un vieux moulin à farine situé près du village, un jour des Rois ! Les Sulpiciens avaient construit, au début du XVIIIe siècle, quelques moulins grâce aux rapides de la rivière de l’Achigan et ainsi favorisé la venue de nombreux marchands, artisans et paysans, dont un contingent d’Acadiens vers 1766. Les Épiphaniens ont reçu le surnom de Chutons probablement à cause de l’importance des ruptures de pente que l’on peut observer sur le cours de la rivière de l’Achigan.