Armoiries de Messines

Armoiries de la municipalité de Messines

La fleur de lys indique que nous sommes situés dans la province de Québec, au Canada, et rappelle que Messines a été la première municipalité de la province à hisser le drapeau « fleurdelysé », en 1948.

Les sapins verts
représentent les premiers arrivants de notre région qui étaient des bûcherons et qui vivaient de la forêt.

La faucille et la fourche : après les bûcherons, les premiers colons ont commencé à défricher les terres pour y vivre.

Le bateau :
parallèlement au développement de l’agriculture, nous avons assisté à l’établissement de plusieurs villégiateurs venus profiter du grand nombre de lacs que l’on retrouve dans la municipalité et en périphérie.

Les fleurs rouges : ces fleurs sont des spirées. Elle ont été proclamées l’emblème de la paroisse de Messines, lors des célébrations du 75 e anniversaire.

La banderole
est tuée au bas des armoiries. Elle indique le nom légal de la municipalité.

D’après le site Web de la municipalité de Messines : messines.ca

Lac Blue Sea

Dans le bassin hydrographique de la Gatineau, cette nappe d’eau du canton de Bouchette, qui ressemblerait à la mer et dont les eaux possèdent une clarté particulière, est sise au sud-est du lac des Cèdres. Son nom, Lac Blue Sea, apparaît tel quel sur une carte du comté de Hull en 1928.

Longue de 10 km, large de 3,4 km et d’une superficie de 14 km2, elle alimente la rivière Blue Sea, qui se jette dans la rivière Picanoc, affluent de la Gatineau. Selon la légende, un monstrueux animal serpentiforme à tête de cheval habiterait dans ce lac. Vraisemblablement aperçu par plusieurs personnes entre 1913 et 1930, cet hippocampe exceptionnellement long, grand et rapide n’aurait plus donné signe de vie depuis, sauf vers 1980 dans le réservoir Baskatong, situé beaucoup plus au nord Son « abs

ence » s’expliquerait par l’augmentation du territoire dans la région et, par conséquent, du nombre d’embarcations motorisées circulant sur le lac. Selon des Algonquins de Maniwaki, ce monstre, baptisé Misiganebic, ou Grand Serpent, est l’ami des eaux, le nettoyeur de l’onde. Encore de nos jours, des Amérindiens déposeraient en offrande des provisions au quatre coins du lac remercieraient le Créateur pour le travail effectué par le Misiganebic. Ce dernier aurait d’ailleurs creusé une piste entre les lacs Blue Sea et des Cèdres et se serait manifesté dans plusieurs lacs et rivières avoisinantes.

Grand lac des Cèdres

D’une longueur de 6 km, ce lac est partagé entre les cantons de Bouchette et de Maniwaki, à 15 km au sud-ouest de la ville de Maniwaki, dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau. La moitié nord du Grand lac des Cèdres s’étend sur le territoire de la réserve indienne de Maniwaki.

Cette nappe d’eau est connue localement sous cette appellation à cause de la présence, à proximité, du Petit lac des Cèdres. Cette entité est désignée Grand lac au Cèdre sur les deux cartes d’Eugène Taché (1870 et 1880). Cependant, le « Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec » (1914) retiendra l’appellation Lac des Cèdres pour désigner le grand et le petit lac.

Depuis les années 1940, les cartes indiquent le spécifique au pluriel Lac des Cèdres, une carte topographique de 1947 notamment, et c’est cette forme qui aura cours jusqu’en 1993 pour le désigner première. Parallèlement, l’appellation anglaise Cedar Lake sera utilisée. Le cèdre est bien représenté dans toutes les régions du Québec.

Le genre représenté pourrait être le Thuya occidentalis, le thuya occidental, communément nommé cèdre blanc. Il peut s’agir du Juniperus virginiana : le genévrier de Virginie, appelé au Québec cèdre rouge. Il y a, sur le territoire québécois, plus de 200 toponymes ayant le terme Cèdre dans leur spécifique, surtout des lacs, des cours d’eau et des rapides. (messines)

Armoiries de Messines
Armoiries de Messines. image libre de droits.

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