Armoiries de la municipalité de Trois-Rives
Définition des symboles
Bande bleue verticale : Représente la rivière Saint-Maurice.
Bandes bleue horizontales : Représentent (en haut à gauche) la rivière aux Rats; (au centre à gauche) la rivière Matawin; et (en bas à droite) la rivière Mékinac.
Mouche : Cette région (municipalité) est un paradis de chasse et de pêche.
Croix : Notre appartenance à la religion catholique.
Traits verts entourant la croix : Ils signifient que notre municipalité s’est développée dans un environnement abondant de feuillus et de conifères.
Tente, canot et arbres : Ils représentent que notre municipalité est un endroit idéal pour le loisir, le plein air et le tourisme.
Fleurs de lys : Représentent notre appartenance au Québec et à la langue française.
Les quatre fleurs de lys : Représentent les quatre localités formant notre municipalité (Saint-Joseph-de-Mékinac, Rivière-Matawin, Grande-Anse et une partie de Rivière-aux-Rats)
Bûches et arbres : Signifient que les premiers arrivants ont dû trimer dur. Représentent également l’industrie forestière, levier et pour la municipalité.
Historique de Trois-Rives
Issue du regroupement des hameaux de Grande-Anse, Olscamps, Rivière-Matawin et Saint-Joseph-de-Mékinac, la municipalité de Trois-Rives, bornée à l’ouest par le Saint-Maurice, a été érigée en 1972 et confirmée en 1978.
Jouxtée par celles de Saint-Thècle et de Saint-Roch-de-Mékinac dans la région mauricienne, elle doit son nom au canton de Boucher, proclamé en 1875. Le lac Boucher se situe à proximité. Pierre Boucher (1622-1717), dont les Boucherois tiennent leur gentilé, est un ancien gouverneur de Trois-Rivières au XVIIe siècle qui avait été propriétaire des seigneuries de Boucher (1656) et de Boucherville (1664).
Dans ce dernier cas, il s’agit d’une première concession dont le tire de propriété ne sera définitif qu’en 1672. Quant à la seigneurie de Boucher, elle était constituée d’une grande terre de 10 arpents sur 20. Or, la véritable seigneurie de Pierre Boucher dans la région trifluvienne est en réalité celle de Grosbois concédée en 1653, mais dont il ne put assurer rapidement le peuplement. Il sa subdivisa en 1693 en deux parties : Grosbois-Est et Grosbois-Ouest.

Voir aussi :