Armoiries de Sainte-Thérèse

Armoiries de la ville de Sainte-Thérèse

Écartelé d’or et de sable :

  • au 1er d’or, à une croix d’azur chargée d’une rose argent ;
  • au 2e de sable, à trois croissants d’argent ;
  • au 3e de sable, à une rivière courante en barre d’argent ;
  • au 4e d’or à une croix d’azur.

L’écu timbré de la couronne murale d’or à cinq tours crénelées, le tout soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or chargé de la devise en lettres romaines : Dieu ayde qui s’ayde.

Cette devise de la ville de Sainte-Thérèse a été empruntée à Jeanne d’Arc. Elle cherche à inspirer la population en ce sens que celui qui demande de l’aide de Dieu dans tous ses devoirs quotidiens est toujours exaucé. Et si Dieu lui-même est à la base de toutes prières, on ne doit jamais oublier qu’il faut y mettre de notre volonté ferme, si l’on veut obtenir son aide.

Armoiries de Sainte-Thérèse
Armoiries de Sainte-Thérèse. Image libre de droit.

D’après le site internet de la ville de Sainte-Thérèse : ville.sainte-therese.qc.ca.

Historique de la ville de Sainte-Thérèse

Territoire de modeste dimension, avec ses 8 km carrés de superficie, cette ville est sise à 8 km à l’ouest de Rosemère, entre Boisbriand et Blainville, à 32 km au nord-ouest de Montréal, dans la région des Laurentides. En 1789 était fondée la paroisse de Sainte-Thérèse, nom qu’elle recevra lors de l’érection canonique (1825) et transformé en Sainte-Thérèse-de-Blainville à l’occasion de l’érection civile survenue en 1836.

Celle-ci donnera son nom, d’une part, à une municipalité de paroisse érigée en 1845, sous le nom de Sainte-Thérèse, abolie et rattachée à la municipalité du comté de Terrebonne en 1847. Deux ans plus tard, la municipalité du village de Sainte-Thérèse-de-Blainville était créée. En 1855, on procédera au rétablissement de la municipalité de la paroisse sous la dénomination de Sainte-Thérèse-de-Blainville. La municipalité de village donnera naissance à la ville de Sainte-Thérèse en 1916.

La dénomination de Sainte-Thrérèse-de-Blainvill a été retenue en l’honneur de Marie-Thérèse Dugué de Boisbriand (1671-1744) qui épouse, en 1691, Charles-Gaspard Piot de Langloiserie (vers 1655-1715) à qui la seigneurie des Mille-Îles a été concédée en 1714 ainsi qu’à Jean Petit, époux de Charlotte Dugué de Boisbriand (1683-1731). Charlotte et Marie-Thérèse, à qui avait été également concédée la seigneurie, étaient toutes deux filles du premier seigneur Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand (1638-1688) qui avait acquis la seigneurie en 1683. Quant au nom de Blainville, il provient de Louis Jean-Baptiste Céloron de Blainville (1696-1756), qui épouse, en 1730, Suzanne Piot de Longloiserie, fille de la seigneuresse Marie-Thérèse, qui apporte en dot sa part de la seigneurie des Mille-Îles, qui prend alors le nom de Blainville. Sainte-Thérèse était située dans la partie est de cette seigneurie.

Ville à caractère industriel, Sainte-Thérèse compte une importante usine de montage automobile. Anciennement, la présence de quatre usines de fabrication de pianos en faisait la ville du piano par excellence.

Le plus illustre Thérésien – sans « h », puisque cette forme existe ainsi depuis le XIXe siècle – est sans doute sir Joseph-Adolphe Chapleau (1840-1898), député de Terrebonne à compter de 1867, premier ministre du Québec (1879-1882) et lieutenant-gouverneur de la province de 1892 à 1898.

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