Armoiries de la municipalité de Sainte-Martine
Armoiries de Sainte-Martine : La municipalité de Sainte-Martine est située en Montérégie, à l’est de Salaberry-de-Valleyfield, sur la rivière Châteauguay. La localité a su conserver son charme champêtre tout en étant à une vingtaine de kilomètres de Montréal. D’ailleurs malgré une croissance rapide de sa population durant les dernières années.
Son nom honore sainte Martine, une vierge martyre, ayant vécu au IIIe siècle. Elle fut fille de nobles romains, qui consacra sa fortune à des œuvres de charité.
La Société du patrimoine de Sainte-Martine, dont la mission est de promouvoir et d’interpréter la richesse du patrimoine local, a aménagé le Cordon patrimonial du village de Sainte-Martine sur le site Web de la municipalité. Il s’agit du cadre bâti du boulevard Saint-Joseph, du site des Moulins à l’est jusqu’à l’École d’agriculture à l’ouest.
Historique de Sainte-Martine
Enserrée dans le vaste territoire de Saint-Paul-de-Châteauguay, à 11 km au sud-est de Beauharnois, en Montérégie, la municipalité de Sainte-Martine constitue une paisible communauté agricole et résidentielle. In n’en a toutefois pas été toujours ainsi. En fait la bataille de la Châteauguay (1813) s’est déroulée à une quinzaine de kilomètres en amont de la rivière sur les bords de laquelle la municipalité se situe. Par ailleurs, plusieurs Patriotes de 1837 ont également vu le jour à Sainte-Martine.
Ce village reçoit ses premiers habitants vers 1812. Fondée en 1823, érigée canoniquement en 1829 sous l’appellation de Sainte-Martine-de-Beauharnois et civilement en 1835 sous la dénomination abrégée de Sainte-Martine, la paroisse a été implantée dans la seigneurie de Beauharnois, ce qui explique son nom originel.
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En 1845, on assiste à la naissance de la municipalité de la paroisse de Sainte-Martine, abolie en 1847 et intégrée à la municipalité du comté de Beauharnois. Elle sera rétablie en 1855 et verra son statut de municipalité de paroisse modifié en 1991 pour celui de municipalité. Le nom proviendrait de celui d’une martyre romaine du IIIe siècle, décapitée sous Sévère Alexandre, dont la fête liturgique est célébrée le 30 janvier.
Cependant, l’histoire de sa vie demeure inconnue et largement alimentée par la légende. Le bureau de poste ouvert en 1833 reprendra le nom de cette sainte. Au cours des ans, le territoire de Sainte-Martine, connaîtra différentes modifications quant à ses limites, une première partie étant détachée dès 1855 à la faveur de Très-Saint-Sacrement et une seconde, pour former Saint-Paul-de-Châteauguay en 1937.
Depuis le milieu de la décennie quarante, on connaît Sainte-Martine et ses environs sous le titre de Vallée du Joyeux Géant Vert. Cela par suite de l’implantation de la compagnie de produits alimentaires Green Giant of Canada, spécialisée dans la mise en marché du haricot vert. Depuis les débuts, Sainte-Martine a été le chef-lieu du comté de Châteauguay. Ce titre disparu avec la constitution de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Les Martinois, blasonnées Martiens par jeu de mots sur Martine, ont imaginé une attraction originale, la ferme des Enfants. Cette ferme permet de sensibiliser les jeunes à l’agriculture et à la nature en les mettant en contact directement avec les animaux de la ferme et les principales facettes de la vie agricole.
Historique de Saint-Paul-de-Châteauguay
Occupant la partie est du territoire de la MRC de Beauharnois-Salaberry entre Saint-Urbain-Premier, au sud-est, et Beauharnois, au nord-ouest, Saint-Paul-de-Châteauguay circonscrit le territoire de la municipalité de Sainte-Martine. En fait elle s’en détache en 1937. On croit généralement que l’hagionyme Saint-Paul rappelle l’apôtre du Christ (vers 515-6267). Il s’illustr par son zèle auprès des non-juifs, d’où son surnom d’apôtre des Gentils. Saül de Tarse a d’abord combattu le christianisme avant qu’une vision du Christ ne le terrasse sur le chemin de Damas.
On lui doit de nombreuses épîtres. La présence de la rivière Châteauguay qui coule au centre du territoire et l’inclusion dans le comté du même nom expliquent le spécificatif Châteauguay. Cette appellation proviendrait du magasin fortifié de Charles Le Moyne de Longueuil et de Châteauguay (1626-1685). Il fut seigneur de Châteauguay en 1673, appelé Le Chasteau. Alors que son chargé d’affaires se dénommait Guay (Gué ou Gay). D’où Chasteau de Guay dans des textes de la fin du XVIIe siècle. Châteauguay est une commune de France dans le Puy-de-Dôme. D’autre part, le père Louis-Marie Le Jeune écrit dans son Dictionnaire général que Châteauguay est « le nom probable d’une terre normande appartenant à la famille Le Moyne.