Armoiries du canton Sainte-Edwidge-de-Clifton
Les armoiries du canton de Sainte-Edwidge-de-Clifton représentent bien sa préoccupation de la nature, de l’espace et de l’environnement. Cette belle municipalité située dans la partie nord-est de la MRC de Coaticook. Il s’agit d’une des municipalités les plus importantes en agriculture des Cantons-de-l’Est.
La vie de la municipalité s’organise autour et à travers son église. Cette église omniprésente qui unit et vivifie tous les résidents de Sainte-Edwidge-de-Clifton, est représentée par la croix centrale des armoiries.
Dans une nature resplendissante, un environnement sain, la vie se développe. Les éléments de la nature s’y trouvent et se partagent un soleil radieux, au pied de la croix. D’ailleurs, cette nature permet une agriculture florissante avec de belles grandes fermes et une variété de cultures et d’élevages, représentées à gauche de la croix.
Les cours d’eau limpides du canton invitent les sportifs et les amants de la nature, sans oublier la ferme «Pisciculture des Arpents verts», située au centre.
Sports d’été et d’hiver s’organisent pour tous les âges, les loisirs occupent une place importante, alors cet élément se trouve en haut, à droite.
Dans un tel environnement, les gens de Sainte-Edwidge-de-Clifton, tout en se rappelant un passé glorieux, envisagent l’avenir avec optimisme (telle la girouette).
La description des armoiries et l’image : ste-edwidge.ca.
Historique de Sainte-Edwidge-de-Clifton
Bornée par la rivière Huron dans sa partie sud-est, la municipalité de Saint-Édouard-de-Lotbinière se situe à 10 km au sud de Lotbinière, entre Sainte-Emmélie et Sainte-Croix, dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches.
Jadis, cet endroit portait le nom de Rivière-Bois-Clair, tiré de celui d’une rivière, la rivière du Bois Clair, petit cours d’eau aux rives peu boisées qui traverse le territoire actuel de la municipalité. Il prit celui de Saint-Édouard-de-Lotbinière à compter des années 1860, surtout à partir de l’érection canonique des lieux en paroisse reprenait cette appellation, hommage à l’œuvre de l’abbé Édouard Faucher (1802-1865. Successivement curé de Carleton (1824-1828), de Saint-Jean, île d’Orléans (1828-1829), de Trois-Pistoles (1829-1831) et de Lotbinière (1831-1865), il est considéré comme le fondateur de la paroisse, qu’il dessert à compter de 1862. Les Saint-Édouardiens lui doivent également leur gentilé.
Pour ce qui est est de Lotbinière, nom de la seigneurie, ainsi que du comté par la suite, dans lesquels se situait la municipalité, il rappelle son premier propriétaire, René-Louis Chartier de Lotbinière (1641-1709), qui la reçoit en concession en 1672.
Paroisse agricole dont l’activité est surtout axée sur les produits laitiers, Saint-Édouard dispose d’un gros village où fleurissent des commerces, des entrepreneurs, quelques petites industries (bois de plancher, reliure, notamment). On trouve sur le territoire la réserve écologique Lionel-Cinq-Mars ainsi qu’un parc à chevreuils.
En 1861, l’endroit comptait 10 habitants de langue française sur une population totale de 544 âmes. La paroisse de Sainte-Hedwidge, érigée canoniquement en 1865, est desservie comme mission dès 1862. Par la suite, un bureau de poste s’ouvre en 1867, dont l’appellation, Sainte-Edwidge, est amputée du “h” initial. En 1895, la municipalité du canton de Clifton sera divisée en municipalité du canton de Clifton et municipalité du canton de Sainte-Edwidge ou Edwige (1174-1243), épouse d’Henri le Barbu, duc polonaise de Silésie (Europe centrale) en 1186, a vu son nom retenu parce que la paroisse a été érigée un 16 octobre, date de la fête de cette sainte. Son époux et elle ont fondé de nombreux monastères en Europe. Devenue veuve, elle se retire, en 1209, à l’abbaye cistercienne de Trzebnica qu’elle avait jadis fondée. Quant au canton de Clifton, proclamé en 1799, il évoque un faubourg de Bristol, en Angleterre, dans le Gloucester. Vers 1980, les Edwidgiens accueillaient des Égyptiens, des Suisses, des Cambodgiens venus commencer une nouvelle vie à cet endroit.

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