Armoiries de Ste-Christine-d’Auvergne

Armoiries de la municipalité de Sainte-Christine-d’Auvergne

Spécialisée dans la culture maraîchère, Sainte-Christine-Auvergne s’est établie sur un vaste territoire d’un peu plus de 145 kilomètres carrés, le long des rives de la rivière Sainte-Anne, dans la région de Portneuf.

La municipalité doit sa dénomination à sœur Sainte-Christine, née Clara Deschènes, qui occupait le poste de supérieure générale des Sœurs de la Charité de Québec au moment de la création de la mission en 1893. Son nom évoque le souvenir de la patronne Sainte-Christine, martyre vers l’an 310, transpercée de flèches sous l’empereur Dioclétien à Bolsène en Italie. Le terme Auvergne évoque une ancienne province de France, d’où sont originaires certains des premiers colons venus s’établir dans la Nouvelle-France.

Dès les débuts de sa colonisation, Sainte-Christine-d’Auvergne est reconnue pour ses immenses forêts. À la sortie du village, une vingtaine de fours produisent encore du charbon de bois et cette entreprise, en activité depuis 1955, figure parmi les plus importantes du genre au Canada.

D’ailleurs, avantageusement située sur le parcours accidenté de la rivière Sainte-Anne, Sainte-Christine est un lieu privilégié pour l’exploitation des forces hydrauliques de la rivière. Par exemple, la construction d’un premier moulin à papier en 1868, près de la chute à Gorry, marque les débuts de cette petite localité. Plus tard, une centrale hydroélectrique sera construite à l’endroit où la chute Ford marque le cours de la Sainte-Anne avec ses quinze mètres de hauteur. En opération de 1930 à 1965, la centrale fut réaffectée et constitue maintenant un lieu d’observation privilégié sur la rivière.

Aujourd’hui, Sainte-Christine-d’Auvergne et ses consœurs, participent aux efforts de restauration de la rivière Sainte-Anne afin de redonner à celle-ci sa réputation de rivière reconnue pour ses fosses à truite au Canada, dont a fait mention la revue newyorkaise Forest and Stream publiée en 1890.

Historique de la municipalité de Sainte-Christine-d’Auvergne

Cette municipalité de la région de Portneuf doit sa dénomination à une religieuse, sœur Sainte-Christine, née Clara Deschènes, qui occupait le poste de supérieure générale des Sœurs de la Charité d Québec au moment de la création de la mission en 1893. Celle-ci devait accéder au statut de paroisse en 1895, par suite de son détachement partiel de Saint-Raymond, Saint-Basile et Notre-Dame-de-Portneuf.

Le spécificatif Auvergne a d’abord servi à identifier, seul, le bureau de poste ouvert en 1896, qui prendra le nom de Sainte-Christine-D’Auvergne en 1990. Il évoque une ancienne province de France, correspondant, de nos jours, au centre du Massif central qui s’étend sur les départements du Cantal, du Pui-de-Dôme, de l’Allier, de l’Aveyron et de la Haute-Loire. Certains colons venus en Nouvelle-France pour s’y établir sont originaires de cette région. Toutefois le choix de cette dénomination peut résulter d’une allusion à la topographie accidentée. Sur le plan administratif, la municipalité de la paroisse de Sainte-Christine, créée en 1896, occupe un territoire de 145 kilomètres carrés, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Saint-Raymond, entre Saint-Alban et Saint-Léonard-de-Portneuf. Comme on pouvait fréquemment observer les dénominations Sainte-Christine-de-l’Auvergne, Sainte-Christine-d et Sainte-Chirstine-de-Portneuf, afin de la bien distinguer de celle du même nom dans la Montérégie et afin de pallier toute confusion avec cette dernière dont le bureau de poste répond également à l’appellation de Sainte-Christine, on a procédé, en 1991, à la modification de la désignation de la municipalité en faveur de Sainte-Christine-d’Auvergne.

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Armoires de Sainte-Christine-de-Portneuf. Image libre de droit.

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