Armoiries de Sainte-Anne-de-Beaupré

Armoiries de la ville de Sainte-Anne-de-Beaupré

Le pal chef des armoiries de Sainte-Anne-de-Beaupré est composé de deux parties unies en une seule, soit le chef (partie supérieure de l’écu) et le pal (partie verticale rejoignant le chef).

Cette pièce héraldique symbolise la rivière Sainte-Anne et la rivière aux Chiens, limites de la municipalité.

Le chef pal est engrêlé pour indiquer que cette pièce est un symbole des deux rivières citées plus haut. Elle est bleue parce que à l’origine du pèlerinage de Sainte-Anne, la légende veut que des marins en danger de périr sur la mer démontée, aient abordé au lieu où s’élève actuellement la majestueuse basilique dédiée à Sainte Anne et aient promis d’ériger un sanctuaire à la gloire de la mère de la Vierge. La première chapelle, construite en 1658, aurait été l’accomplissement du vœu des marins. Le bleu est encore la couleur des armes de la France et c’est sous le règne des Louis que Sainte-Anne-de-Beaupré devint un lieu de pèlerinage et «une terre de miracles».

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Le bras bénissant, symbolise la grande relique de la bonne Sainte-Anne que possède la basilique. Cette précieuse relique est une partie de l’avant bras de la sainte. La leçon de la messe de la fête de Sainte-Anne est empruntée aux Proverbes 31, 10-31 : «Elle tend le bras aux malheureux – elle présente la main à l’indigent.»

La couronne d’or à la place d’honneur des armoiries rappelle que la statue miraculeuse de Sainte-Anne fut couronnée en 1887. Le pape Pie IX, le 07 mai 1876, lui a décerné le titre de patronne de la province ecclésiastique et civile de Québec.

De plus, elle représente la couronne de gloire dont se pare l’aïeule du Christ-Sauveur. Saint-André de Crète écrivait : «Après l’avoir obtenue par ses prières, elle a enfanté celle qui d’une manière ineffable, a donné au monde un Dieu visible aux hommes et vivant au milieu d’eux… Oui heureuse et trois fois heureuse, ô vous qui, comblée des dons de Dieu, nous avez donné cette humble Marie dont le grand nom est digne de toute louange et de tout honneur, et de laquelle est sorti le Christ, la Fleur de la vie.»

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Les deux sapins verts symbolisent l’industrie du bois et l’or, qui forme le champ du blason, symbolise la prospérité qu’apporte cette industrie. Les deux gerbes de blé symbolisent l’agriculture, autre puissante industrie qui va de pair avec celle du bois.

La devise Signa Faciens in Terra se traduit par : Faisant sa marque sur terre.

Note : toutes les recherches, la composition et la réalisation des Armoiries de Sainte-Anne-de-Beaupré ont se font aux bureaux et ateliers du Collège Canadien des Armoiries à Montréal, Canada, en collaboration avec des autorités religieuses et civiles de Sainte-Anne-de-Beaupré, en particulier du Révérend Père Léopold Desgagnés, C. SS. R, curé de la paroisse de Sainte-Anne.

Source : Site Web de la ville de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Armoiries de Sainte-Anne-de-Beaupré
Armoiries de Sainte Anne de Beaupré.

Les Boullais

En 1987, grâce au programme de désignation toponymique commémorative de la Commission de toponymie du Québec, un nouveau lieu-dit est apparu sur la carte du territoire de la municipalité de Sainte-Anne-de-Beaupré, à quelques centaines de mètres de la fameuse basilique qui accueille chaque année, le 26 juillet, jour de la fête de sainte Anne, des milliers de pèlerins venus de partout, notamment des Amérindiens, dont plusieurs en quête d’une guérison miraculeuse. Ce lieu-dit se situe sur la côte Sainte-Anne. C’est à l’endroit même où se trouve la terre ancestrale des familles Giguère d’Amérique. On l’a baptisé Les Boullais pour rappeler l’endroit où est né, en 1616 Robert Giguère. Il fut le premier de cette famille nombreuse. M. Giguère laboura, dès 1651, ce coin de la Côte-de-Beaupré, juste en aval de Québec.

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Le hameau français s’intégre aujourd’hui à la commune de Tourouvre, dans le département de l’Orne, en Basse-Normandie. Mais il se situait à l’époque dans le Perche. Cette ancienne province a contribué largement au peuplement de la Nouvelle-France. Comme Honoré Mercier, premier ministre du Québec, l’avait fait dans un but analogue, en 1886. Alors qu’il avait donné deux verrières à l’église de Tourouvre pour marquer son passage lié à son ancêtre. Des représentants de la Fondation Robert-Giguère ont visité solennellement, en 1986, un siècle plus tard, le lieu d’origine de leur propre ancêtre. Ils y dévoilèrent une plaque commémorative. Il y lancèrent un ouvrage sur les Giguère et y transplantant même un érable à Giguère. Le terme boullais désigné en endroit planté de bouleaux.

Le lieu-dit Les Boullais se situe tout près de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré. Il rappelle aux milliers de Giguère du Québec l’origine normande de leur ancêtre.

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