Armoiries de la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge
D’argent, à un pont couvert de gueules, accompagné d’une roue de moulin cousue de sable, accostée d’un muret d’or maçonné de sable et accompagnés en chef à dextre d’un tricorne de sable, chargé d’une plume d’argent; au chef vivré de gueules chargé d’un épi de blé d’or et d’une fleur de lin du-même, posés en sautoir et surmontés d’une étoile d’argent ; en pointe une rivière d’azur.
Trois éléments constitutifs contournent à la composition des armoiries de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame de Stanbridge.
Ce sont :
- L’écu, qui représente le bouclier du chevalier, est le fond sur lequel, les émaux et les figures sont peints ou émaillés.
- Les émaux, sont les colorations diverses employées en héraldique qui revêtent en teintes plates, le champ, ses partitions et ses meubles.
- Les figures sont les pièces de toutes sortes qui peuvent meubler le champs des armoiries.
Le listel est d’or et porte la devise : Passe l’onde vie féconde.

D’après le site Internet de Notre-Dame-de-Stanbridge : notredamedestanbridge.qc.ca.
Historique de la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge
Municipalité de la MRC de Brome-Missisquoi, Notre-Dame-de-Stanbridge a été implantée à l’est du Richelieu, au cœur de la Montérégie, à une quinzaine de kilomètres au sud de Farnham. La présence de la rivière aux Brochets dont elle occupe la rive nord contribue à agrémenter le paysage de l’endroit. Le canton de Stanbridge, proclamé en 1901, et la paroisse de Notre-Dame-des-Anges-de-Stanbridge, érigée canoniquement en 1845, ont tous deux contribué à l’identification municipale. L’entité cantonale, comme plusieurs autres au Québec, évoque un village du Bedfordshire anglais.
Enclose dans le territoire du canton de Stanbridge et dans celui de la paroisse évoquée qui comprenait, à l’origine, une partie du canton ainsi que des portions des seigneuries Sabrevois et de Noayn, la municipalité a été érigée en 1889. En 1861, suivant Stanislas Drapeau, la paroisse de Notre-Dame-des-Anges « qui se développe » comptait une nette prédominance canadienne-française avec 698 représentants sur un total de 780 habitants.
Les ancêtres des Stanbidgeois œuvraient jadis dans le domaine de la culture de la terre et du travail en forêt. De nos jours, Notre-Dame-de-Stanbridge, dont la dénomination est couramment abrégée en Notre-Dame, compte une population cosmopolite formée de citoyens d’origine suisse, hollandais, belge, américaine, allemande, irlandaise et québécoise.