Armoiries de Saint-Raymond

Armoiries de la ville de Saint-Raymond

Description des armoiries de Saint-Raymond :

Les couleurs

D’azur au gousset de gueules

Section de gauche : bleue, d’azur à une colombe éployée, descendante, d’argent, tenant dans son bec un rameau d’olivier de sinople fruité de gueules

Section du centre : rouge, de gueules chargé au chef d’une croix fleurdelysée d’or

Section de droite : bleue, d’azur à une anille d’argent

À une rivière courante de face en pointe, d’argent

Ornements extérieurs

Le tout est soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées d’un ruban de gueules retenant un listel de parchemin d’or chargé de la devise en lettre gothique : Pax in veritate.

Explications

Gousset : division de l’écu (héraldique) ;

La colombe tenant dans son bec un rameau d’olivier : symbole de paix et devise se rattachant à l’ordre de Sainte-Marie-de-la-Merci pour le rachat des captifs, ordre duquel Saint-Raymond était membre ;

La croix fleurdelysée : représente les catholiques canadiens-français qui ont fondé la paroisse, ainsi que la foi des citoyens de Saint-Raymond ;

L’anille : est un ancien fer de moulin rappelant l’industrie du bois, occupation des premiers ancêtres de Saint-Raymond et des alentours ;

La rivière courante en face : indique la rivière Sainte-Anne ;

Les feuilles d’érable : sont le symbole du Canada ;

La devise «Pax in verirate» : veut dire «Paix dans la vérité», inspire la population de Saint-Raymond de suivre la véracité de leur belle devise.

La description des armoiries et l’image ont été tirées du site Web de la Ville de Saint-Raymond.

Saint-Raymond

Dans la vallée de la rivière Sainte-Anne, au pied de la côte Joyeuse, se blottit cette municipalité portneuvoise, à environ 25 km au nord de Donnacona. Très généreusement arrosé par une multitude de petits lacs, surtout concentrés dans sa partie nord, ce territoire se révèle une région privilégiée pour les amateurs de chasse et de pêche. D’ailleurs, en des temps plus anciens, aux XVIIe et XVIIIe siècles notamment, les Hurons y pratiquaient largement la chasse sur une étendue qui allait servir d’assise à la seigneurie de Bourg-Louis, ainsi qu’aux cantons de Gosford, de Roquemont et de Colbert.

Les Blancs s’y installent à compter de 1830 avec l’arrivée de quelques familles en provenance de L’Ancienne-Lorette. Bientôt la paroisse de Saint-Raymond-Nonnat voit le jour et son existence est officiellement confirmée en 1842 sur le plan religieux et en 1845 sur le plan civil. La même année, la municipalité de la paroisse de Saint-Raymond est créée, puis abolie en 1847.

En 1855, le nom complet de la paroisse sert à identifier la nouvelle municipalité de de paroisse qui adoptera celui de la municipalité primitive en 1958, à l’instar du bureau de poste ainsi dénommé depuis 1848. Saint Raymond Nonnat (1203-1240), cardinal d’origine catalane, s’occupera activement de la rédemption des chrétiens devenus esclaves des pirates musulmans. Il acheta aux Sarrasins le plus de prisonniers qu’il put et s’offrit en otage à la place des autres.

Il était membre de l’ordre de la Merci, c’est-à-dire, du pardon. Comme la nomination du nouveau curé s’est effectuée un 31 août, fête de ce saint, tout naturellement son patronyme a-t-il été retenu, duquel on a tiré le gentilé des citoyens, les Raymondiens. Les principales gloires de Saint-Raymond-de-Portneuf, comme on identifie encore couramment l’endroit sont le sculpteur Louis Jobin (1845-1928) et monseigneur Alexandre Vachon (1885-1953), directeur de l’École supérieure de chimie de l’Université Laval, de 1918 à 1939, année où il accède au poste de recteur de cette institution.

Rivière Talayarde

Cette rivière coule sur une distance d’environ 25 km depuis le lac Talayarde jusqu’à la rivière Sainte-Anne qui elle-même se jette dans le Saint-Laurent, à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Le plan de 1829 du chef huron Nicolas Vincent indique Télahiay pour ce cours d’eau. La même année, l’arpenteur-explorateur John Adams écrit que les Hurons « appellent cette branche de la rivière Ste. Anne « Tilayer » (Les Ailes Marquées) d’après une folle tradition d’enlèvement d’une loutre par un oiseau, qui aurait marqué la neige du bout de ses ailes. » Le géomètre Ignace P.-Déry désigne cette rivière sous le nom de Talleyarde, en 1862. L’arpenteur N.J.E. Lefrançois emploie la forme actuelle Rivière Talayarde dans son rapport de 1888.

Historique du canton de Roquemont

Saint-Raymond, dans Portneuf, est compris en partie à l’intérieur de la division cadastrale du canton de Roquemont, arrosée principalement par le bras du Nord de la Rivière Sainte-Anne. Claude Roquemont de Brison, amiral de la flotte de la Compagnie des Cent-Associés, débarque au Grand Banc de Terre-Neuve, puis à l’île d’Anticosti en 1628. Il fut l’une des six personnes à qui Richelieu, ministre de Louis XIII, demanda d’organiser la Compagnie des Cent Associés.

Arrivé dans le Saint-Laurent avec 400 personnes, il fut intercepté à la hauteur de Tadoussac par le commerçant et navigateur anglais David Kirke. Après un combat de quinze heures, il dut capituler parce qu’il manquait de munitions. Cette mésaventure était très décevante pour la compagnie qui manquait ainsi à son obligation de pourvoir aux besoins essentiels des colons de la Nouvelle-France. En 1863, Stanislas Drapeau signale le canton de Rocmont où se trouvent quelques familles et une chapelle érigée en 1861. Proclamation : 1872.

Chute Bourg-Louis

Cette chute de 8 mètres de hauteur sur la rivière Portneuf se localise à l’intérieur des limites de l’ancienne seigneurie de Bourg-Louis, d’où son nom. La dénomination seigneuriale tire son origine du nom du propriétaire Louis Fornel, à qui le gouverneur Beauharnois et l’intendant Hocquart concédèrent, le 14 mai 1741, ce fief contenu dans l’actuelle municipalité de la paroisse de Saint-Raymond. Louis ou Jean-Louis Fornel (1698-1745), né et décédé à Québec, fut marchand comme son père Jean, en plus d’être entrepreneur et explorateur.

Citoyen respecté, il côtoie l’élite de la colonie. À la signature de son contrat de mariage, en 1723, avec Marie-Anne-Barbel, fille du seigneur Jacques Barbel, les principaux témoins sont le gouverneur Rigaud de Vaudreuil et l’intendant Michel Bégon. En plus de s’intéresser à la propriété immobilière, Fornel a beaucoup investi dans la chasse au loup marin sur la côte du Labrador.C’est à lui que l’on doit la découverte, en 1743, de l’estuaire de la rivière Kessessakiou (fleuve Churchill). L’arrêt ferroviaire de Bourg-Louis et le hameau de Bourg-Louis-Station se situent à 1 km au nord de cette rupture de pente.

armoiries de saint raymond
Armoiries de la ville de Saint-Raymond.

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