Armoiries de la municipalité de Saint-Pierre-de-Broughton
- La fleur de lys pour les Canadiens Français
- Le trèfle pour les Irlandais
- La croix pour les influences des prêtres et religieuses
- La gerbe de blé pour l’agriculture
- Les feuilles d’érable pour l’acériculture
- Les montagnes pour la pierre à savon
Devise de la municipalité : Vers de nouveaux défis !
D’après le site officiel de Saint-Pierre-de-Broughton : ville.st-pierre-de-broughton.qc.ca.
Historique de la municipalité de Saint-Pierre-de-Broughton
Située au nord de Pontbriand et de Robertsonville, dans l’extrémité nord de la MRC des Sources (ancienne MRC de L’Amiante), Saint-Pierre-de-Broughton couvre une superficie de près de 150 km carrés et présente une topographie accidentée à une altitude moyenne de 338 mètres.
Les rivières Palmer et Whetstone, de même que le ruisseau de la Source irriguent les terres locales. À sa fondation en 1825, Saint-Pierre-de-Broughton comprenait des parties de trois cantons : Broughton, Leeds et Thetford. Le premier colon, établi en 1825 dans le Quatorzième Rand de Leeds, fut William Moore, un protestant qui abjure vers 1840 et meurt catholique. Peu de temps après, Isaac Thompson s’installe dans le Deuxième Rang de Leeds. En 1829, une vingtaine de colons s’établissent toujours dans Leeds, suivis deux ans plus tard d’une douzaine d’autres pionniers.
Le premier colon francophone est Édouard Rousseau qui épouse, en 1841, la fille aînée de William Moore, Elizabeth, et s’installe dans Leeds, essentiellement peuplé par des anglophones, en majorité protestants. La première vague de colons francophones s’implantent dans l’ouest du canton de Broughton à partir de 1845. Ils ont noms Fortier, Perron, Giguère, etc. et contribuent à faire de Broughton un espèce majoritairement francophone. Entre 1852 et 1860 de nombreux pionniers s’installent, ayant pour prénom Pierre (Boivin, Vallières, Richard, Therrien, Bolduc, Leblond, Lassonde, Routhier, Lessard, Landry…) ; l’un d’entre eux a pu inspirer le choix de l’hagionyme Saint-Pierre.
Fondée en 1855, la paroisse de Saint-Pierre-de-Broughton fera l’objet d’une érection tant canonique que civile en 1872. Sa dénomination sera transférée à la municipalité créée en 1878, laquelle fusionnera, en 1974, à la municipalité du canton de Leeds-Partie-Est, établie en 1882, pour former l’actuelle municipalité de Saint-Pierre-de-Broughton. Cette domination sera également étendue au bureau de poste à compter de 1959. Auparavant, celui-ci répondait à l’appellation de West Broughton depuis 1860 – pour le distinguer de East Broughton – également appliquée à la municipalité au XIXe siècle en alternance avec son équivalent français Broughton-Ouest. La situation de cette entité dans la partie ouest du canton de Broughton, proclamé en 1800. explique cette désignation. Broughton identifierait une localité de l’Angleterre, dans le Lancashire, suivant Pierre-Georges-Roy. Mais il existe plusieurs autres Broughton en Albion. Un phénomène similaire justifie l’appellation de Leeds-Partie-Est, située dans une entité cantonale proclamée en 1802 et qui évoque probablement l’importante ville anglaise de Leeds, située dans l’ouest du Yorkshire.
Or, dans la région, Broughton se dit de East Broughton et Sacré-Cœur-de-Jésus, alors que Leeds se dit du canton proprement dit, du village de Leeds, de Leeds-Station, de Saint-Jacques-de-Leeds… La population locale s’identifiant davantage au constituant Saint-Pierre plutôt qu’à celui de Broughton, le gentilé Saint-Pierrais consacre ce sentiment d’appartenance depuis près de 50 ans. L’économie locale repose sur l’agriculture, l’industrie laitière, l’acériculture et l’exploitation forestière.
