Armoiries de St-Michel-de-Squatec

Armoiries de la municipalité de Saint-Michel-du-Squatec

Tranché d’azur et d’or; au premier d’azur à un Saint-Michel naturel armé d’argent, de fasce; au 2 à une anille de sable accompagnée en chef d’un sapin arraché de sinople.

Le tout soutenu par deux branches d’érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d’or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d’or, changé de devise en lettres romaines : « Fidelis dum vivam »

Explications des termes héraldiques

Tranché : Partition de l’écu, trait oblique coupant l’écu du dextre au senestre.

…d’azur : Couleur bleue en héraldique. Le mot azur provient de l’arable-persan Lazouverd, Lapis-lazuli. L’azur est représenté en gravure par des hachures horizontales.

…d’or : Premier métal employé en héraldique. Il est remplacé en gravure, par un pointillé en quinconces. L’or est également le rayonnement au milieu duquel, autrefois, les artistes représentaient les saints et les héros. L’or signifie : éclat, justice, foi, force et constance.

…au premier : Dans la première partie de l’écu.

…à un Saint-Michel : Figure parlante des armoiries de St-Michel-du-Squatec.

…au naturel : C’est-à-dire que c’est de la même couleur que la peau au naturel.

…armé : Habillé en guerrier.

…d’argent : Deuxième métal employé en héraldique. Il est représenté en gravure, par le blanc plein. Symbole de la pureté.

…fasce : C’est-à-dire que la figure de St-Michel est posée en face.

…au 2 : Dans la deuxième partie de l’écu.

Squatec se trouve sur les hautes-terres derrière Trois-Pistoles dans le Bas-Saint-Laurent. En micmac ou en malécite, esqoateg est le mot dont dérive le toponyme actuel : il signifie « source d’une rivière. Près du village a été découvert un site archéologique d’origine amérindienne de plus de 10 000 ans.

Armoiries de Saint-Michel-du-Squatec
Armoiries de Saint-Michel-du-Squatec. Image libre de droits.

D’après le site Web de la municipalité de Saint-Michel-du-Squatec : squatec.qc.ca.

Canton d’Asselin

Par sa pointe orientale tronquée, le canton d’Asselin jouxte la frontière du Québec et du Nouveau-Brunswick, à environ 60 km au sud de Rimouski. Arrosé par quelques petits lacs, dont le lac Asselin, son relief montueux ondule entre 260 et 530 mètres. Son territoire est découpé en tous sens par plusieurs cours d’eau secondaires, entre autres par les ruisseaux Auclair, Rossignol, Asselin et du Castor. Ce canton inhabité a été dénommé ainsi en l’honneur du célèbre journaliste Olivar Asselin (1874-1937), né à Saint-Hilarion, en Charlevoix, dont la carrière a débuté en 1893, en Nouvelle-Angleterre. Fondateur de quatre journaux, La Nationaliste (1904), Le Devoir (1910), comme collaborateur d’Henri Bourassa, L’Ordre (1934) et La Renaissance (1935), il a été également rédacteur en chef du Canada (1930). Ardent défenseur de la langue française, Asselin a constamment dénoncé les anglicismes dans les domaines de la finance, de l’industrie et du commerce. Élu à la présidence générale de la Société Saint-Jean-Baptiste (1913) et décoré de la Légion d’honneur (1915), il a fondé le refuge Notre-Dame-de-la-Merci; à la fin de ses jours, il s’est retiré au sein de l’ordre hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu.

Canton de Robitaille

À 30 km au sud-est de Trois-Pistoles se trouve le canton de Robitaille. Son territoire, limité au sud-ouest par la seigneurie de Madawaska ou du Lac-Témiscouata, comprend le village de Squatec et de la municipalité de la paroisse de Saint-Michel-du-Squatec et Touladi. Au sud de Squatec, s’étend le Petit lac Squatec, d’une longueur de 3 km, qui est un élargissement de la rivière du même nom. Le médecin et homme politique Théodore Robitaille (1834-1897), originaire de Varennes, a d’abord représenté la circonscription de Bonaventure à la Chambre d’assemblée de la province du Canada (1861-1867). Il a été député conservateur à la Chambre des communes dans Bonaventure aux élections dans la même circonscription en 1871. Il abandonna son siège à l’Assemblée législative en 1874 à cause de l’abolition du double mandat. Il a été lieutenant-gouverneur du Québec, de 1879 à 1884, et sénateur, en 1885. Proclamation en 1917.

Voir aussi :

Laisser un commentaire