Armoiries de Saint-Magloire
La feuille d’érable : la nationalité canadienne
Le chevreuil : la chasse
Le blé : l’agriculture
Les fleurs de lys blanches sur fond bleu : les origines québécoises
La grand fleur de lys du centre : la paroisse de Saint-Magloire est la paroisse-mère, dont quatre municipalités sont détachées
La forêt : la principale source de richesse
Les planches de bois : les scieries d’autrefois et d’aujourd’hui
Les croix : la foi chrétienne
La pique et la pelle : le travail des pionniers
La devise : Vers les hauteurs toujours.
Historique de la municipalité de Saint-Magloire-de-Bellechasse
Nichée dans l’extrémité nord du territoire de la MRC des Etchemins, cette municipalité a été implantée dans les hauts de Bellechasse, à 96 km de Lévis, au nord de Sainte-Sabine, dans la partie est du canton de Roux. Les limites municipales s’inscrivent également partiellement dans les cantons de Bellechasse, de Rolette et de Panet. Bien arrosé par les eaux des rivières Noire et aux Orignaux, cet espace compte également un plan d’eau important, le lac Saint-Laurent. Défriché à compter de la seconde moitié du XIXe siècle, le territoire, d’abord desservi comme mission en 1863, sera canoniquement et civilement érigé en paroisse de Saint-Magloire en 1903. Cette dénomination rappelle que l’abbé Joseph-Magloire Rioux (1831-1875), a été le desservant initial des lieux de 1863 à 1872. Reprise par le bureau de poste créé en 1869, l’appellation se voyait adjoindre en 1954 le descriptif Bellechasse, qui fait sans doute allusion aux bonnes chasses que les habitants de Québec faisaient sur la rive sud du Saint-Laurent.
Ce nom, qui est celui du comté municipal, était adopté à la faveur de la modification du nom et du statut de la municipalité des cantons unis de Roux-Bellechasse-et-Daaquam, érigée en 1875. Ces découpages administratifs englobaient le territoire de Saint-Magloire-de-Roux, comme l’on dénommait anciennement l’endroit. Les lieux doivent leur naissance à l’initiative de l’abbé Narcisse Beaubien, curé de Saint-Raphaël, qui désirait remédier à l’exode des jeunes vers les États-Unis en les incitant à s’établir sur ce territoire où il célèbre la première messe le 11 novembre 1860. Ceux-ci, originaire de Saint-Charles, Saint-Lazare, Buckland et Saints-Gervais-et-Protais, constituent les pionniers de Saint-Magloire, selon le nom courant qui identifie les lieux. Jadis agricole et forestière, la patrie de la célèbre famille d’hommes forts, les frères Baillargeon, concentre davantage son intérêt du côté de l’agriculture de nos jours.
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