Armoiries et logo de Saint-Laurent

Armoiries et logo de l’arrondissement de Saint-Laurent

Description des armoiries et logo de Saint-Laurent.

Armoiries

C’est en mai 1952 que l’Institut généalogique Drouin présente les armoiries de la Ville de Saint-Laurent. (Aujourd’hui, arrondissement de Saint-Laurent de Montréal).

On peut encore admirer ces armoiries sur la façade de la mairie d’arrondissement de Saint-Laurent, au-dessus de la porte d’entrée principale.

La devise Credo Cresco signifie J’ai la foi, je grandis.

Saint-Laurent porte le nom d’une grande figure de l’hagiographie chrétienne. Il s’agit du martyr de l’Église chrétienne saint Laurent. On l’a brûlé vif à Rome en l’an 258 sur un gril de fer rougi au feu.

Instrument de son supplice, le gril est le symbole de saint Laurent.

Le rouge rappelle le sang versé et la couleur du feu qui a consumé saint Laurent.

L’or symbolise la gloire.

Les palmes, de couleur verte, constituent les ornements extérieurs. Elles représentent les palmes du martyr.

La roue dentée symbolise le caractère industriel de la ville de Saint-Laurent (arrondissement de Saint-Laurent).

armoiries de Saint-Laurent Armoiries et logo de Saint-Laurent
Armoiries de l’arrondissement de Saint-Laurent. Image libre de droits.

Le logo de Saint-Laurent

La ville a adopté l’emblème de Saint-Laurent en 1976. Puisque l’arrondissement de Saint-Laurent existe d’abord en fonction des besoins de sa population, l’emblème exprime au premier plan cette dimension humaine. Cela grâce à sa forme organique évoquant l’arbre de vie, une fleur épanouie et une personne ouvrant les bras en signe d’accueil.

Les trois sphères de l’emblème symbolisent les trois principales communautés culturelles de Saint-Laurent à l’époque de la création du logo en 1976. C’est-à-dire, française, anglaise et juive.

La forme arrondie du logo sert à exprimer la position géographique centrale qu’a toujours occupée Saint-Laurent dans la grande région métropolitaine. Elle démontre que le territoire est à la croisée des chemins au sein de la communauté montréalaise.

Historique de l’arrondissement de Saint-Laurent

Cet arrondissement occupe le centre géographique de l’île de Montréal, au nord de Dorval et à l’est de Pierrefonds. Partie intégrante de la communauté urbaine de Montréal, il constitue la deuxième localité industrielle en importance au Québec, avec ses quelque 500 industries manufacturières.

Saint-Laurent demeure également un centre de renom de haute technologie. Berceau des centres commerciaux du Canada, on y ouvrait, en 1948, le centre commercial Norgate.

En 1687, Dollier de Casson, supérieur du Séminaire Saint-Sulpice, cède une terre à Paul, Louis et Michel Descaries, fils de Jean, défricheur de l’île de Montréal. Ceux-ci s’installent le long de la Côte-Saint-Michel et sont rejoints, en 1700, par dix-neuf autres colons. Les lieux prennent alors le nom de Côte-Saint-Laurent. Bientôt, une paroisse est fondée avec l’ouverture des registres en 1720, mais elle ne dispose pas d’un décret officiel d’érection. Son statut provient de l’Arrêt du Conseil d’État du Roi du 3 mars 1722. Elle donnera naissance aux municipalités de Cartierville (1906, Mont-Royal (1912), Bordeaux (1912) et Saraguay (1914).

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L’arrondissement tire son appellation du diacre Laurent, martyrisé à Rome en 258 sous l’empereur Valérien qui le fit brûler sur un gril.  Sans doute, la proximité du fleuve a-t-elle exercé quelque influence sur le choix de ce nom. La municipalité de la paroisse de Saint-Laurent, créée en 1845, est abolie en 1847 et rétablie en 1855. En 1954, elle est annexée en partie à la ville de Saint-Laurent et en partie à celle de Côte-Saint-Luc. La ville pour sa part, érigée en 1893, annexera en 1964 la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Liesse.

Agricole à ses débuts, cette localité verra son développement industriel assuré en 1860, avec la mise en marche de l’industrie de la pierre des carrières, celle-ci ayant notamment servi à la construction de la gare Centrale et de l’aéroport de Dorval.

Véritable mosaïque ethnique, Saint-Laurent compte une population provenant de tous les continents et parlant plusieurs langues, ce qui constitue une richesse culturelle non négligeable. Jadis on surnommait les Laurentiens Dos-Blancs, car les Montréalais, du haut du Mont-Royal, ne voyaient que le dos blanc des cultivateurs de Saint-Laurent recouverts d’une peau de mouton et penchés sur leurs champs. Il convient de signaler le fameux collège Saint-Laurent, à l’origine des Compagnons de Saint-Laurent, troupe de théâtre avec laquelle maints artistes montréalais ont fait leurs débuts sous la direction du père Émile Legault.

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