Armoiries

Armoiries de Saint-Isidore

Armoiries de Saint-Isidore

Armoiries de Saint-Isidore

Fondée en 1833 et érigée civilement en 1842, une municipalité rurale au noyau villageois traditionnel, Saint-Isidore représente la campagne à quelques minutes de la métropole québécoise. Ici, c’est l’agriculture extensive qui domine le paysage, mais le village accueille quand même quelques nouveaux résidants à chaque année. Enfin, à l’extrémité ouest du village, on retrouve une petite zone industrielle qui se distingue avec quelques entreprises spécialisées en agroalimentaire.

C’est au printemps 1876 que débutent les travaux de construction de l’église de Saint-Isidore qui fut conçue par l’architecte Victor Bourgeau et est aujourd’hui classée par le Conseil du patrimoine religieux, ministère de la Culture, ce qui confirme le caractère exceptionnel de son architecture et des œuvres sculpturales qui la décorent.

Aujourd’hui comme hier, on peut dire que les Isidoriens, Isidoriennes ont gardé leur légendaire fierté et qu’ils savent « relever le gant.» Préserver cet héritage est notre défi pour l’avenir.

L’autoroute 30 traverse la partie nord de Saint-Isidore et les routes 207 et 221 mènent directement au réseau autoroutier métropolitain.

Historique de la municipalité de Saint-Isidore

Territoire tout en longueur, situé immédiatement à l’est de la ville de Mercier et au sud de celle de Châteauguay, en Montérégie, la municipalité de Saint-Isidore est traversée dans sa partie sud par la rivière Turgeon. Commencée en 1726, la colonisation des lieux prendra son essor à la fin du XVIIIe siècle grâce à des pionniers venus de Longueuil, de Saint-Constant et de La Prairie.

À compter de 1833, ils obtiendront le statut de paroisse pour leur territoire, officiellement érigé en 1836 au religieux et en 1842 au civile. Bien que la municipalité de paroisse ait été proclamée en 1842, il faudra attendre jusqu’en 1855 pour que soit élu le premier maire.

Un sol très fertile, qui fait de la région environnante l’une des plus productives pour l’agriculture au Québec, a orienté ou infléchi le choix du saint tutélaire paroissial, saint Isidore le Laboureur, mort vers 1130, patron de Madrid, qui se sanctifia par le travail de la terre.

Monseigneur Jean-Jacques Lartigue (1777-1840), premier évêque de Montréal (1836-1840), a choisi cette dénomination. En partie enclose dans les seigneuries de La Salle, du Sault-Saint-Louis, de Châteauguay et de la Prairie-de-la-Madeleine, on devait retenir ce dernier nom pour identifier le bureau de poste ouvert en 1853, Saint-Isidore-Laprairie, aujourd’hui Saint-Isidore-de-la-Prairies.

Les Isodoriens de jadis ayant la réputation d’être fiers et orgueilleux, on les a affublés du surnom de Gantés, c’est-à-dire ceux qui portent les gants, qu’on relève encore sporadiquement. L’un des fils les plus célèbres de Saint-Isidore est monseigneur Louis-Philippe-Adélard Langevin (1855-01915), deuxième archevêque de Saint-Boniface de 1895 à 1915.

Armoiries de St-Isidore

Armoiries de Saint-Isidore. Image libre de droits.

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