Armoiries de St-Hubert

Armoiries de la municipalité de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup

Partition : Écartelé en sautoir. Cette partition qui divise le fond de l’écu en quatre parties indique que St-Hubert contient beaucoup d’activités qui constituent sa richesse et sa vitalité. Le sautoir ressemble à un grand X. Ce X, avec la croix, se dit CHRISTUS REX ou le Christ-Roi. C’est déjà un symbolisme de qualité supérieur.

Éléments ou meubles :

La croix : On connait déjà son symbolisme, celui de la religion pratiquée en esprit et en vérité.

Le livre ouvert : Depuis l’origine de la municipalité, l’instruction et l’éducation ont été offertes à tous les jeunes de St-Hubert.

Le poisson : La municipalité est remarquable par le nombre et la richesse de ses lacs et rivières.

Le cerf : St-Hubert est remarquable par ses forêts où l’exploitation forestière et le gibier assurent sa vitalité et sa richesse.

Les blés : Ils ont toujours symbolisé l’agriculture, et St-Hubert peut se vanter de posséder de grands espaces verts favorables à la culture et au tourisme.

Émaux :

Azur : Le bleu est un symbole reconnu de paix, de joie et de beauté. Il rappelle la couleur du ciel et symbolise ainsi la vie spirituelle et toute sa profondeur comme ce bleu du ciel.

Sinople : C’est le vert des forêts et des lacs. C’est l’espérance des pêcheurs, des sports et le bonheur des touristes.

Or : Il a toujours symbolisé les richesses spirituelles, celles de la religion, de la foi, de la sagesse et de la vitalité. Ce symbolisme s’applique à St-Hubert où les résidents ont, hautement et depuis longtemps, pratiqué ces vertus qui fortifient une nation, un peuple, une municipalité.

Devise «Espérance, labeur, épanouissement»

Espérance : profitant d’un passé très riche, on a raison d’espérer en l’avenir.

Labeur : C’est par l’effort quotidien que tout homme grandit et que tout progrès s’obtient.

Épanouissement : L’espérance et le travail permettront d’acquérir cet épanouissement. Le sourire, la joie profonde sont sources de succès et d’épanouissement en soi-même et chez les autres.

Historique de la paroisse de Saint-Hubert

Long territoire de forme vaguement rectangulaire, Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup occupe presque entièrement l’extrémité sud-est de la MRC de Rivière-du-Loup, à 30 km de la ville de Rivière-du-Loup, au sud de Saint-François-Xavier-de-Viger. Les lacs de la Grande Fourche et Saint-Hubert ainsi que la rivière Sénescoupé  émaillent cette étendue territoriale. Les ancêtres des Saint-Hubertins commencent à défricher les lieux vers 1869 et se dotent d’une paroisse érigée canoniquement en 1885, laquelle, dénommée Saint-Hubert, donnera son appellation à la municipalité de paroisse officiellement établie en 1895 et au bureau de poste à compter de 1931, Saint-Hubert-de-Témiscouata.

Auparavant, de 1879 à 1931, celui-ci avait pour nom Chemin-Taché, tiré de celui de la voie de communication commencée vers 1860, laquelle devait relier le chemin de Kennebec au chemin de Matapédia. Étienne-Paschal Taché (1795-1865), étant commissaire des Terres de la Couronne à cette époque, son patronyme a servi à identifier cette route dont il s’est fait promoteur.

Quant à Saint-Hubert, l’appellation honore le patron des chasseurs, évêque de Tongres-Maastricht (Belgique), près de Liège, mort en 727. À l’époque de la colonisation, l’endroit était fortement renommé comme lieu de pêche et de chasse. On invoque en outre ce saint contre la rage. Si la culture de la terre occupait la population jadis, l’exploitation forestière y a connu récemment un essor considérable.

Canton de Demers

Situé à peu près à mi-chemin entre Rivière-du-Loup et le lac Témiscouata dans les Appalaches, le canton de Demers est de forme irrégulière et limité au sud, presque totalement, par une route rurale près de laquelle s’élève le mont Citadelle, à 518 mètres. Sa population se concentre dans les municipalités de Saint-Hubert et de Saint-Pierre-de-Lamy, dans les hameaux de Montagne-Ronde et de Lamy, et sur les rives du lac de la Grande Fourche, au sud-ouest de Saint-Hubert. L’abbé Jérôme Demers (1774-1853) a œuvré au Séminaire de Québec, de son ordination à la mort.

Il y fut trois fois supérieur (1815, 1824, 1836), procureur à différentes reprises et conseiller du clergé et des hommes politiques de son temps. Professeur de sciences et de philosophie, favorable à la séparation de ces deux disciplines, il s’est illustré surtout comme éducateur et pédagogue. Il fut le premier au Québec à publier (1835) un manuel de philosophie en latin à l’usage de ses étudiants. Comme grand vicaire, il a été chargé de surveiller les constructions d’églises et de préparer les curés à cette tâche.

Il a inauguré un cours d’architecture en 1828 et, en tant qu’architecte lui-même, il  a dessiné les plans du Séminaire de Nicolet et de la cathédrale de Saint-Boniface (Manitoba). Le nom de ce canton a paru sur la Carte de la province de Québec, Canada de 1870, dressée par Eugène Taché. Proclamé en 1873.

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Armoiries de St-Hubert-de-la-Rivière-du-Loup. Image libre de droit.

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