Armoiries de la municipalité de Saint-Henri-de-Taillon
Armoiries de Saint-Henri-de-Taillon. Saint-Henri-de-Taillon est situé au nord-est du lac Saint-Jean, dans la région administrative Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La municipalité a été nommée en l’honneur de l’abbé Henri-Hubert-Marie Cimon La Malbaie. Il a été curé de la paroisse de Saint-Joseph d’Alma, Il a desservi en 1888 et 1889 la paroisse naissante. Le nom Taillon fait référence au canton de Taillon, nommé en l’honneur de M. Louis Olivier Taillon, ancien premier ministre du Québec.
La colonisation de la Pointe-Taillon débute dans les années 1890. En fait, quand les premières familles d’agriculteurs s’établissent sur la Pointe-Taillon et défrichent ces terres. En 1925, on y dénombre 52 familles totalisant 307 personnes. On y retrouve à l’époque trois écoles, une fromagerie et un moulin à scie.
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La situation géographique de la municipalité fait en sorte qu’elle offre une des plus belles fenêtres ouvertes sur le majestueux Lac Saint-Jean. En effet, Saint-Henri-de-Taillon offre un accès sans pareil au lac par ses kilomètres de plage de sable. On y trouvera une marina et les installations du Parc national de Pointe-Taillon.
Les résidents et les visiteurs bénéficient d’une belle qualité de vie. Ils peuvent pratiquer alors différentes activités. Par exemple la pêche, le vélo via la Véloroute des bleuets, la baignade et la voile en été. Ainsi que la motoneige, le ski de fond et la raquette, en hiver.
Différents attraits touristiques ceinturent la municipalité. Les possibilités d’hébergement y sont nombreuses, et on y trouve un camping, un gîte et des chalets locatifs.
Parc national de la Pointe-Taillon
Ce parc occupe une pointe de terre longue d’une quinzaine de kilomètres et large de 3 à 6 kilomètres, étendue d’est en ouest à l’embouchure de la rivière Péribonka dont elle constitue le delta. Garnie d’une bande de sable surélevée au nord, elle offre du côté du lac Saint-Jean de belles plages sablonneuses. Le patronyme Taillon est emprunté au nom de la municipalité de Saint-Henri-de-Taillon (1904) qui rappelle la mémoire de Louis-Olivier Taillon, premier ministre du Québec en 1887 et de 1892 à 1896. Ce n’est qu’en 1965 que le toponyme a commencé à se constituer lorsque le gouvernement du Québec appliqua au site le statut de sanctuaire de chasse et commença à le désigner par Sanctuaire de la Pointe-Taillon. En 1976, le site devint propriété du gouvernement provincial et, depuis lors, il fit désigné Parc national de la Pointe-Taillon (1985), puis Parc de conservation de la Pointe-Taillon (1987).
Historique de la municipalité Saint-Henri-de-Taillon
La situation géographique de cette municipalité du Lac-Saint-Jean, implantée à moins de 20 km au nord-Ouest d’Alma, sur les bords du majestueux lac Saint-Jean, contribue à faire de l’endroit un lieu de villégiature passablement fréquenté.
Anciennement connue sous le nom de La Pipe, dont on a tiré le blason populaire de Pipons, parce que les pionniers s’arrêtaient à cet endroit pour fumer la pipe tout en se reposant ou encore en raison du tracé de la rivière à la Pipe qui traverse le territoire, dont la forme évoque vaguement une pipe, et que les Montagnais identifiaient comme Koucouatimi, rivière au hibou, dès 1828, la municipalité érigée en 1904 a repris l’appellation de la paroisse de Saint-Henri-de-Taillon fondée vers 1890 et canoniquement érigée en 1922.
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Cette dénomination rappelle, à sa demande d’une part, la mémoire de l’abbé Henri-Hubert-Marie Cimon, né en 1855 et mort en 1927, curé de Saint-Joseph d’Alma de 1882 à 1891, qui dessert la paroisse naissante en 1888 et 18989 et, d’autre part, celle de Louis-Olivier Taillon (1840-1923), premier ministre du Québec en 1887, du 25 au 29 janvier, et de 1892 à 1896.
Celui-ci a vu son patronyme identifier le canton proclamé en 1916, dans lequel se situait la paroisse. C’est d’ailleurs sous le nom de Taillon que l’on connaît le bureau de poste local depuis 1893, anciennement désigné populairement sous celui de La Pipe. Les premiers colons à s’installer sur le territoire également arrosé par la rivière Taillon venaient de Sainte-Agnès en Charlevoix, région qui a fourni maints pionniers jeannois. Ils avaient colonisé la région de Saint-Gédéon avant de venir s’installer à La Pipe.