Armoiries de Saint-Edmond-de-Grantham
La paroisse de Saint-Edmond-de-Grantham est formée de parties démembrées des paroisses de Saint-Germain-de-Grantham, de Saint‑Guillaume et de Saint-Bonnaventure.
L’agriculture, avec ses divers types de sol (argile, terre franche, noire et sablonneuse), occupe la plus grande superficie soit 50% et le boisé, pour sa part, occupe 30% de la superficie restante. Toutes ces terres ont été défrichées à la fin du siècle dernier et au début du présent.
Les principaux cours d’eau irriguant les terres de la localité sont les suivants : la rivière David, Pierre Février (dit Laramée) communément « Rivière aux vaches », Fournier, Labbé, Edouard, Tessier, Joseph Joyal, Pépin, Paradis, Fafard, Lambert, Armand Dore, Lanoie, Dupré, A.Duff, Lavallé, Plasse.
Située au fond d’un terrain surplombé d’arbres où coule un petit ruisseau traversé par un pont pédestre, la grotte Notre-Dame-de-Lourdes est un lieu de pèlerinage à la Vierge Marie en même temps qu’une halte de plein air pour les cyclistes et pour tous ceux qui recherchent un contact privilégié avec la nature.
Historique de la municipalité de Saint-Edmond-de-Grantham
La région immédiate de Drummondville présente un paysage toponymique qui fait la part belle au nom Grantham avec Saint-Majorique-de-Grantham, Grantham, Saint-Germain-de-Grantham et Saint-Edmond-de-Grahntam, Cette appellation, attribuée au canton proclamé en 1800 évoquerait, pour certains, une ville du Lincolnsihre anglais. Pour d’autres, il faut y voir le patronyme de William Grant (1744-1805), originaire d’Écosse, trafiquant, entrepreneur, spéculateur foncier, conseiller législatif de 1777 à 1791 et député de Québec de 1792 à 1800, qui a reçu en concession près de 110 kilomètres carrés de terrain – dont une partie dans la région concernée – auquel on a ajouté le suffixe anglais – « ham », dénominatif de « hamlet », petit hameau, identifiant une petite communauté. Or Grantha, est un nom patronymique et toponymique très courant en Angleterre et Grant était un homme puissant et riche. Ainsi, les deux explications peuvent être envisagés comme complémentaires.
Saint-Edmond reflète une origine moins laïque puisqu’il évoque la mémoire de l’abbé Wilfrid-Edmond Buisson (1843-1913), professeur au Séminaire de Nicolet de 1866 à 1887, curé de la paroisse de Saint-Bonaventure-d’Upton (1893-1894), dont une partie du territoire était comprise dans celui de la paroisse de Saint-Edmond.
D’ailleurs, cette dernière, de même que Saint-Guillaume-d’Upton, devaient céder une partie de leur étendue pour former celle de Saint-Edmond-de-Grantham, érigée en 1917, à peine un an avant la création de la municipalité de paroisse. Celle-ci occupe un espace de forme assez régulière, à 20 kilomètres à l’ouest de Drummondville, entre Saint-Guillaume, à l’ouest, et Saint-Germain-de-Grantham, à l’est.
Voir aussi :