Armoiries de la municipalité de Saint-Cyprien
Armoiries de Saint-Cyprien : Saint-Cyprien-des-Etchemins est une municipalité de paroisse située dans la Municipalité régionale de comté des Etchemins qui fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches.
Le premier souci de premiers défricheurs était celui d’ouvrir une route carrossable pour établir un lien de communication fiable avec les paroisses environnantes. La première route ouverte fût donc celle qui est en ligne directe avec le village de Sainte-Justine. Presqu’en même temps, s’ouvrait du côté de Saint-Louis, une autre route d’accès qui a traversé les rangs 3 et 4 et qui gardé son même tracé jusqu’à aujourd’hui.
La construction de l’église paroissiale fût rendue possible en 1918, grâce au premier curé, l’abbé J.Z. Raymond et aux ancêtres des résidents d’aujourd’hui qui n’ont pas ménagé temps et efforts. Le jour de Noël de 1918, la première messe de minuit était célébrée dans le nouveau temple. En 1929, on dota cette église de trois cloches.
Saint-Cyprien est un petit village tranquille dont les terres s’étendent jusqu’aux frontières américaines. Unique en son genre dans la région, l’église occupe le centre du village et domine les alentours. On reconnaît St-Cyprien pour ses grands espaces. Aussi par la richesse de sa forêt, dont ses érablières majestueuses et son boisé giboyeux. Que vous soyez amateur de chasse, de pêche, de motoneige, de véhicules tout-terrain, ou tout simplement de randonnée pédestre, ici vous serez comblés. Les résidents ont conçu les circuits de vélos pour faciliter votre découverte du village et des environs. Un parc «multi-âge» est également disponible avec un skate-park pour les jeunes. Ainsi qu’un jeu de pétanque pour tous âges.

Municipalité de Saint-Cyprien
Mission établie en 1905 dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches, Saint-Cyprien prend place dans la MRC des Etchemins. C’est en fait à 5 km au sud-est de Sainte-Justine, entre Saint-Camille-de-Lellis et Saint-Louis-de-Gonzague. Érigée canoniquement en paroisse, elle donnera son nom à la municipalité de paroisse. Celle-ci, on l’a créée deux années plus tard, près de la frontière du Maine, la plus récente dans la région de Bellechasse.
Étant donné que le territoire de Saint-Cyprien provenait d’une partie de celui de Sainte-Justine, il apparaissait naturel de retenir cette dénomination. Car saint Cyprien et sainte Justine ont subi ensemble le martyre sous Valérien.
Évêque de Carthage en 248, Cyprien se signale surtout pour sa mansuétude à l’endroit des chrétiens qui avaient renoncé à leur foi, effrayés par le martyre. On les identifiait comme des « lapsi », des « faillis », « ceux qui tombèrent ». Cyprien a consacré des traités à cette question, empreints d’un esprit de tolérance. Il mourra décapité en 258. Historiquement, le premier emplacement officiellement consigné à cet endroit remonte à 1899. Bien qu’à cette époque le territoire demeure encore innommé.
Avant de prendre sa dénomination actuelle, l’endroit on dénommait l’endroit curieusement, en 1911 et 1916, Bistouri. On raconte qu’une dame, vers 1911, se dirigeant en direction de Saint-Cyprien vit sa voiture enlisée à peu de distance du village. Une fois arrivée à destination, elle exprimait sa colère en proférant un sonore « Maudit Bistouri ». Cependant, cette désignation à connotation légendaire demeure cantonnée dans l’usage oral.