Armoiries de la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville
Armoiries de Saint-Bruno-de-Montarville : Saint-Bruno-de-Montarville est située sur le flanc ouest du mont Saint-Bruno, une des collines montérégiennes.
La devise de Saint-Bruno-de-Montarville : Fiers de nos traditions.
La ville tiendrait son nom de Bruno le Chartreux et de la seigneurie de Montarville. Le nom « Montarville » est homonyme du village de Montharville, d’Eure-et-Loir en France.
La Commission de toponymie du Québec signale cependant une autre hypothèse pour expliquer l’origine du nom Montarville. Il s’agirait d’un mot-valise constitué à partir de «montagne» et de «Boucherville», le nom du premier seigneur de la région, Pierre Boucher de Boucherville. Cette hypothèse s’appuie sur le fait que les descendants de Boucherville se sont appelés Montarville, Niverville, etc.
En effet, les autorités concédèrent la seigneurie de Montarville à Pierre Boucher de Boucherville en 1710. Cette seigneurie est restée dans la famille Boucher jusqu’en 1829 alors que René Boucher de la Bruère a vendu la moitié de ses terres et les droits de seigneur à François-Pierre Bruneau de Montréal. Olivier-Théophile Bruneau, frère de François-Pierre Bruneau, fut le dernier seigneur de Montarville (le régime seigneurial fut annulé en 1854).
Ville de Saint-Bruno-de Montarville
Ville résidentielle importante et centre agricole de la Montérégie, Saint-Bruno-de-Montarville avoisine Saint-Basile-le-Grand et Carignan. Le mont Saint-Bruno occupe une place importante dans la géographie locale, de même que le lac du Village, situé à peu de distance de centre-ville. Un parc d’une superficie de 6 km carrés couvre la plus grande partie de cette colline montérégienne.
L’histoire montarvilloise remonte au début du XVIIIe siècle avec la concession de la seigneurie de Montarville à Pierre Boucher de Boucherville, fils (1653-1740), en 1710, par le gouverneur Vaudreuil et l’intendant Raudot. Toutefois, l’aveu et dénombrement du fief de Montaville du 11 juin 1723, encore propriété de Pierre Boucher de Boucherville, ne signale aucun habitant ni défrichement.
On se perd encore en conjectures quant à l’origine de la dénomination seigneuriale, mais une hypothèse récente peut constituer la clef de l’énigme. Selon celle-ci, il faudrait, dans le titre de Montarville porté par le fils de Pierre Boucher, Charles, né en 1704, voir le mot Monta(gne), puisque l’acte de prise de possession de 1718 signale « des terres du bout d’en haut de la Montagne », combiné au nom du seigneur (Bouche)rville. D’ailleurs celui-ci eut une nombreuse famille, qui s’est subdivisée en Boucherville, Montarville, Niverville, etc.
La vente de cette seigneurie à François-Pierre Bruneau, en 1829, éclaire l’hagionyme Saint-Bruno, à peine transformé. Ainsi, la paroisse érigée canoniquement en 1842 sous le nom de Saint-Bruno et civilement en 1846 sous celui de Saint-Bruno-de-Montaville, le bureau de poste ouvert en 1848 sous l’appellation de Saint-Bruno et la municipalité de paroisse établie pour une première fois en 1845, rétablie en 1855 sous son appellation actuelle et devenue ville en 1958, participent-ils des lointaines origines dénominatives seigneuriales.
