
Armoiries de Saint-Armand
Explication des ornements :
Au haut, un premier ruban identifiant 1845, l’année de constitution surmontant des pictogrammes de gueules intercalés illustrant la vache qui symbolise les fermes et le bétail, le pont couvert Guthrie et la bicyclette représentant les attraits et le tourisme dans un sol de roches qui représentent les carrières.
Au centre un deuxième ruban retenant au dextre les outils du potier et au semestre les pinceaux et les crayons qui symbolisent la communauté artistique imprégnant Saint-Armand et surmontant les montagnes qui évoquent la diversité géographique; les arbres illustrant la forêt ainsi que le moulin à scie et l’eau dépeignant le Lac Champlain pointant au plein centre d’une gerbe de blé.
Symétriquement enlacé avec le maïs, les pommes et les grappes de raisins ou cohabitent agricultures, vergers et vignobles.
(Source de la description et de la photo, site Web de Saint-Armand : municipalite.saint-armand.qc.ca).

Armoiries de Saint-Armand.
À Saint-Armand (routes 202 et 235) en Montérégie, le chemin Ridge suit le sommet d’une crête rocheuse. S’y est implanté le Domaine du Ridge, qui propose, pour sa part, des produits viticoles bien réels.
Historique de Saint-Armand
Bornée au sud par la frontière du Vermont, Saint-Armand se retrouve à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Cowansville, près de Bedford. La partie ouest du territoire armandois donne sur le lac Champlain et la baie Missisquoi. Ce territoire a été colonisé par des familles américaine-hollandaises originaires du comté de Dutchess dans l’État de New York, qui se sont principalement installées près de la baie Missisquoi.
Si le nom de cette municipalité de la Montérégie remonte, sur le plan administratif, à 1855, date à laquelle elle était officiellement établie, on en retrouve une attestation dès 1834, sous la forme St.Armand-Ouest. Abolie en 1847, elle devenait partie de la municipalité du comté de Missisquoi. On ignore toutefois le motif d’attribution de l’appellation Saint-Armand servant à désigner la seigneurie dans laquelle la municipalité se situait.
Tout ce que l’on sait, c’est que cette dernière a été concédée en 1748 à René-Nicolas Levasseur (1705? – 1784) par le marquis de la Galissonière. Celui-ci occupait le poste de responsable de la construction navale royale et d’inspecteur des Bois et des Forêts du Canada. Or, suivant une source, le seigneur Levasseur serait né dans un lieu français du nom de Saint-Armand, fait qui n’a pu être confirmé. Toutefois, Levasseur avait un frère prénommé Louis-Armand, commissaire ordonnateur de Rochefort, lieu de naissance probable de René-Nicolas, lequel aurait pu inspirer le nom de la seigneurie, après sanctification. D’autre part, il paraît plausible que dans cette partie de la haute vallée du Richelieu on ne soit inspiré de l’un des prénoms du célèbre homme politique français, Armand-Jean Du Plessis, cardinal de Richelieu (1585-1642), d’autant plus qu’à cette époque, vers 1748, le nom de la rivière Richelieu était bien établi dans l’usage.
Le point cardinal, supprimé en 1993 en raison d’un usage quasi exclusif de la forme Saint-Armand marquait sans doute la position géographique de l’entité municipale, dans la partie ouest de la seigneurie, alors que Frelighsburg portait jadis le nom de Saint-Armand-Est, qui reflétait son implantation dans la partie est de l’entité seigneuriale.
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