Armoiries de St-André-de-Restigouche

Armoiries de Saint-André-de-Restigouche

Situé près de la route 132, le village de Saint-André-de-Restigouche a été peuplé dès la fin du XIXe siècle par des Acadiens, des Normands et des Canadiens-Français.

Le nom de saint André honore également Monseigneur André-Albert Blais, évêque de Rimouski, tandis que le nom de Restigouche provient du nom de la rivière qui traverse ce territoire.

Saint-André-de-Restigouche est un havre de paix qui vous donne rendez-vous avec la nature à l’état pur. Vous y découvrirez un climat favorable pour pratiquer vos activités de plein air en toutes saisons. Fermes et érablières occupent une bonne partie du territoire. Un site d’observation avec sentier pédestre local reliant le Sentier international des Appalaches traverse la municipalité en bifurquant par les chutes à Picot, partie intégrante du Sentier international des Appalaches. La chute à Picot s’étend sur plusieurs centaines de mètres, et permet de faire une belle promenade en forêt. Des sentiers de raquette, de ski de randonnée et de motoneige vous sont offerts durant la saison hivernale.

Sur la route en haute altitude menant au village, vous apercevrez la rivière Ristigouche et le Nouveau-Brunswick. C’est ici, en 1760, qu’a eu lieu la dernière bataille entre Anglais et Français.

Historique de Sainte-André de Restigouche

La proclamation du canton de Ristigouche, en 1842, a précédé de peu la création, en 1855, de la municipalité de canton homonyme, établie sur les bords de la rivière Ristigouche, en Gaspésie, à l’ouest de Pointe-à-la-Croix et près de la ville néo-brunswickoise de Campbelton, sur la rive opposée.

En 1760, les lieux ont été le théâtre de la dernière bataille entre les Anglais et les Français qui s’est soldée par la destruction de l’église et de plusieurs maisons ainsi que par la désertion de la population blanche qui s’est déplacée vers l’est. Les lieux ont toujours été considérés comme un important centre de peuplement grâce à l’arrivée massive d’Acadiens et de Normands.

En 1989, les autorités municipales décident de modifier le nom de la municipalité en raison de nombreux problèmes soulevés par l’homonyme (Ristigouche-Partie-Sud-Est, Sainte-Anne-de-Ristigouche). Ils optent pour le nom de la paroisse créée au début du siècle et canoniquement érigée en 1908. L’hagionyme Saint-André rappelle monseigneur André-Albert Blais (1842-1919), évêque de Rimouski (1891-1919).

Quant à Restigouche, nom également de la réserve indienne, il est généralement préféré dans l’usage populaire à Ristigouche, tiré du nom de la rivière, ainsi orthographié anciennement (cartes de Nicolas Denys (1672), de Franquelin (1686), documents de monseigneur de Saint-Vallier (1688), du père La Brosse (1770). La réserve indienne de Restigouche a été implantée tout près, plus à l’est.

st andre restigouche
Armoiries de Saint-André-de-Restigouche. Image libre de droits.

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