Armoiries de la municipalité de Saint-André-Avellin
Armoiries de Saint-André-Avellin : Ces armoiries doivent être portées et utilisées en tous lieux et circonstances, selon les principes et règlements de l’art héraldique.
Un écu d’azur et orange en pointe semé au chef de la gerbe de blé à senestre et de l’hexafeuille (à six corolles) à dextre avec large fasce d’or au point d’honneur, deux ailes stylisées en demi-vol formant coupe au dessus de la rivière à l’abîme.
Meubles de soutien de ramures argentées et feuilles sinople nervées d’érable à sucre.
Le listel orange portant la devise SAA aux initiales du lieu : Service – Accueil – Action.
Les quatre symboles de l’écu :
Intégrés aux armoiries du village et de la paroisse Saint-André-Avellin, ils soulignent la vocation passée, présente et future de ces corporations;
En chef à semestre (gauche) l’écu d’azur avec gerbe de blé évoque la vocation agricole initiale s’étendant sur un siècle et demi d’histoire depuis 1830. C’est lors des premiers arpentages de la côte Saint-Joseph et les premières concessions seigneuriales.
À dextre (droite) l’écu d’azur soutient l’hexafeuille héraldique dont les six corolles illustrent l’ensemble des six grands rangs. Saint-Joseph, Saint-André, Saint-Louis, Sainte-Julie, Saint-Madeleine et Saint-Pierre que défrichèrent et peuplèrent les premiers pionniers de Saint-André-Avellin.
Au nombril de l’écu (au centre) une double aile d’ange argentée stylisée en demi-vol sous forme de double A (de saint André Avellin) forme coupe évoquant l’excellence sportive chère aux administrateurs municipaux.
Une première aile se déploie sur la jeunesse (jardin d’enfance, écoles de rang, couvent, école normale) et la vieillesse (centre d’accueil, résidences gérontologiques). Une deuxième aile se déploie au-dessus des services communautaires de loisirs et de santé (C.L.S.C., centre communautaire et sportif, centre médical) et économique (banque, caisse populaire, postes et commerces).
Du centre à la pointe de l’abîme, les quatre lacs et la rivière de la Petite-Nation, richesse et attrait rappelant à la fois le passé. (Ponts, flottage et transport) de même que l’impact présent et future du tourisme.
La couleur de l’écu
L’orange évoque à la fois l’éclat lumineux associé à la vie de l’infirmier André Avellin et la couleur des érables à la fête des touristes en septembre.
Le bleu soutenant les deux symboles au point d’honneur et comblant l’abîme en ondulation évoque le potentiel de la rivière la Petite-Nation et des lacs de la paroisse.
L’or de la large fasce associe les deux corporations distinctes dans une harmonie patrimoniale, économique et culturelle.
Les deux autres éléments
Le vert et l’argent des feuilles d’érable à sucre soutiennent l’écu et mettent en évidence l’une des richesses (les cabanes à sucre) de Saint-André-Avellin.
Le listel orange comme le point d’honneur de l’écu proposent la devise et trois des lignes de dynamisme de Saint-André-Avellin.
Historique de Saint-André-Avellin
À 13 km au nord de Papineauville, à l’est de Saint-Sixte et de Ripon, en Outaouais, sur les bords de la rivière de la Petite Nation, se dresse la vaste municipalité de la paroisse de Saint-André-Avellin. Les premiers défricheurs avellinois se présentent sur le territoire en 1841. Ils forment alors, dès 1845, une paroisse qui sera érigée canoniquement en 1851.
En 1855, on créait la municipalité ainsi que le bureau de poste connu alors sous le nom de Saint-André-Avellin. Voici comment Stanislas Drapeau décrivait l’endroit en 1863. « Il y a un joli village déjà formé où plusieurs marchands y font de solides affaires. Une église en bois de 50 pieds sur 30. Un presbytère, sont construits au centre du village. Un prêtre y réside depuis 1850 ».
En retenant cette appellation, on a voulu rendre hommage à André Trudeau, arpenteur. Il procède, en 1852, à la division des lots de ferme. Ces lots occupent une partie de la seigneurie de la Petite-Nation dont la superficie correspondra à la future paroisse. Celui-ci est le neveu de Joseph Papineau, propriétaire de la seigneurie à cette époque. Cependant, le nom de Saint-André-Avellin évoque saint André Avellin ou Avellino (1521-1608). Dénommé Lancelot dans la vie civile. Il entre dans l’ordre des Théatines et prend le nom d’André en souvenir de l’apôtre saint André. Avellino représente sa ville natale de l’Italie méridionale, en Campanie. Missionnaire en Lombardie et à Naples, André Avellino (o) sera finalement canonisé en 1712.
Les citoyens de cette entité municipale portent la dénomination commune d’Avellinois, sanctionnée par les membres des conseils municipaux concernés.