Armoiries et logo de la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures
Historique du logo
Le logotype de la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures a été créé en 1988 afin de doter le territoire d’un symbole imagé, représentatif et concis. Ce logotype évoque bien le dynamisme et la vitalité de sa collectivité.
À l’avant-plan, un arbre verdoyant rappelle la nature toujours présente sur l’ensemble du territoire de Saint-Augustin-de-Desmaures et qui en caractérise ses paysages. Par sa forme particulière, son opacité et son rayonnement, cet arbre se veut le reflet de l’énergie et de la jeunesse qui contribuent au progrès et au développement de Saint-Augustin-de-Desmaures.
La répartition des neuf quadrilatères, en arrière-plan, fait référence à la variété de l’occupation du territoire dans un esprit d’unité. C’est une façon d’illustrer la vie en quartiers résidentiels, en zones agricoles, celle du secteur industriel, des développements domiciliaires autour du lac, dans les boisés et en bordure du fleuve. En fait, chaque portion de territoire offre des attraits uniques et une qualité de vie intéressante.
Le trait ondulant, composé de trois vagues, représente évidemment d’une façon imagée les éléments aquatiques tels que le lac, le fleuve et les nombreux cours d’eau qui offrent des paysages d’une beauté indéniable, un privilège souvent recherché.
Enfin, la présence des deux traits parallèles symbolise l’accessibilité, par réseaux routiers ou ferroviaires, et la volonté de déployer l’énergie et la vivacité indispensables au développement de la municipalité. Somme toute, l’effet d’horizontalité demeurera toujours un symbole d’avancement et de progrès pour la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Historique des armoiries
L’abbé Jean-Paul Gélinas D.Th., président fondateur de l’Institut généalogique du comté de Portneuf, a décidé de doter toutes les municipalités du comté d’un blason distinctif. En 1963, déjà seize municipalités possèdent leur emblème. L’abbé Gélinas amorce donc sa recherche le 4 mars 1963. Son mandat prendra fin le 5 juillet 1964, offrant à Saint-Augustin un emblème pour la postérité.
Le blason : « De gueules à une nef d’argent voguant sur un fleuve ondé du même, et au chef d’or chargé de trois flammes de gueules ».
La définition : Attardons-nous à l’écu, c’est-à-dire à la section en forme de bouclier à l’intérieur de laquelle sont représentées les armoiries.
« De gueules » est un terme utilisé en science héraldique pour signifier la couleur rouge de l’écu. Dans ce cas-ci, le rouge tient lieu du sang et de la foi des ancêtres, ainsi que des citoyens de Saint-Augustin-de-Desmaures. Les limites du quadrilatère rappellent les bornes de notre localité : au nord, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et Pont-Rouge; au sud, le Saint-Laurent; à l’est, L’Ancienne-Lorette et l’arrondissement Cap-Rouge de la Ville de Québec; et à l’ouest, Sainte-Jeanne de Neuville. « À une nef d’argent », c’est-à-dire sur un grand navire à voiles, symbolise l’arrivée des premiers colons qui se fit par voie d’eau et dont l’utilisation s’est poursuivie pour établir la communication entre Québec et Saint-Augustin (Auguste Béchard, Histoire de Saint-Augustin, page 16).
« Voguant sur un fleuve ondé » nous rappelle que le majestueux Saint-Laurent fait partie intégrante du décor et du paysage de l’endroit.
« Et au chef d’or », le chef correspond à la partie supérieure de l’écu. La couleur or symbolise la prospérité de la population de Saint-Augustin, de ses institutions et de ses activités.
« Chargé de trois flammes », ces flammes de gueules (rouge) honorent le patron Saint-Augustin qui, après sa conversion à l’âge de 32 ans, devint l’un des plus grands théologiens de l’Occident. Il fut surnommé le « Docteur de l’amour ». Saint-Augustin naquit à Tagaste, en Algérie, et mourut en 430 après 36 ans d’épiscopat. Sa fête est célébrée le 28 août.
En dehors de l’écu, au sommet extérieur (en cimier) un chêne apparaît à la mémoire d’un des petits-fils du seigneur Jean Juchereau de Maur, Ignace Juchereau (fils de Nicolas, seigneur de Beauport et de Saint-Roch-des-Aulnaies) qui portait le nom de Juchereau du Chesnay (chêne). Bien implanté dans le sol, ce chêne repose sur un ornement en torsade (Auguste Béchard, Histoire de Saint-Augustin, pages 365-366).
Les dix feuilles d’érable à sucre, disposées symétriquement sur deux branches de part et d’autre de l’écu, représentent le Canada, ses dix provinces et les sucreries de Saint-Augustin-de-Desmaures.
À l’intérieur du listel d’or, c’est-à-dire de l’ornement situé en bas de l’écu en forme de ruban ondulant, on peut y lire l’inscription suivante : Aime avant d’agir. Cette devise est inspirée par la vie de Saint-Augustin qui, à l’âge de 32 ans, passa de l’amour humain à l’amour divin. Celui-ci répétait souvent : Ama et fac quod vis, c’est-à-dire Aime (selon le Christ) et fais ce que tu veux.
Les armoiries de Saint-Augustin furent approuvées par monsieur Raoul Raymond (1964), maître en art héraldique et ex-président de la Société généalogique canadienne-française de Montréal, par monsieur le curé Chouinard de Saint-Augustin et par le conseil municipal de Saint-Augustin-de-Desmaures réuni en séance régulière sous la présidence du maire, monsieur Lucien Petitclerc, Dr., le 6 juillet 1964.
La reproduction est l’œuvre de monsieur Émile Gagné, de Québec. Les photographies furent exécutées par monsieur Georges Galarneau, de Saint-Ubalde. Les informations présentées dans ce texte ont été revues et colligées par monsieur Claude Paulette, le 9 août 1990.
Circonscription électorale de La Peltrie
Constituée en 1960 à même des portions des circonscriptions de Chauveau et de Vanier, La Peltrie est une circonscription électorale de 165 km carrés regroupant la population des localités de Saint-Augustin-de-Desmaures, de Cap-Rouge, de l’Ancienne-Lorette, et une partie de celles de Sainte-Foy et de Québec. Urbaine et résidentielle à 90%, la population active œuvre partiellement dans une centaine d’entreprises manufacturières, moyennes et petites, notamment dans les produits métalliques manufacturés, les produits en pierre et en béton et l’alimentation. Toutefois, la proximité de la capitale provinciale et les fonctions diverses qu’elle abrite, surtout administratives, draine la plus grande partie de la main-d’œuvre vers Québec. La faible population rurale qu’elle contient se retrouve au nord-ouest de la circonscription et approvisionne la capitale en fruits et légumes. Fondatrice du couvent des Ursulines de Québec, Marie-Madeleine de Chauvigny (1603-1671), tenait ce nom de son mariage avec le chevalier de Gruel, seigneur de La Peltrie.

Source des images et du texte : Site Web de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures.
Ruisseau du Petit-Capsa
D’une longueur de 4 km, ce ruisseau se trouve dans la municipalité de Saint-Augustin-de-Desmaures, à l’ouest de Québec. Il prend sa source sur les flancs de la butte du Petit-Capsa, nom d’un rang parallèle à celui du Grand-Capsa. Ce toponyme reprend le nom du siège épiscopal de Capsa, aujourd’hui Gafsa, en Tunisie, attribué à Charles-François Bailly de Messein (1740-1794), originaire de Varennes, nommé en 1788 évêque coadjuteur du diocèse de Québec. Curé de Pointe-aux-Trembles pendant la plus grande partie de son épiscopat, Bailly a légué une bonne partie de ses biens aux pauvres de Neuville où il avait d’ailleurs voulu être inhumé. Il avait lui-même attribué le nom de Capsa à un rang de l’arrière-pays de Neuville d’où le cours d’eau tire sa désignation.
Voir aussi :