Armoiries de la paroisse de Sainte-Irène
Description des armoiries de la paroisse de Sainte-Irène :
- Le Flacon représente l’abondance de la neige.
- La Montagne pour le centre de ski très connu au Québec.
- L’Agneau est symbole de paix et de ruralité.
- L’Église qui rassemble la communauté.
- L’Arbre feuillu est pour la forêt.
- L’Eau est pour le réseau hydrographique particulièrement important.
Devise : « Où le vent tourne à nos espérances », exprimant bien les désirs de tous les citoyens et de toutes les citoyennes de la municipalité de Sainte-Irène de voir ce vent force vent doux mais toujours présent, tourner à leurs désirs de vivre, à leurs désirs de progresser vers un bel avenir.
Historique de la paroisse de Sainte-Irène
À 15 kilomètres à l’ouest d’Amqui, entre Saint-Cléophas et Saint-Léon-le-Grand, dans la vallée de la Matapédia, on retrouve la municipalité de la paroisse de Sainte-Irène dont le territoire est parsemé de lacs et arrosé de ruisseaux. Elle tire son nom de la paroisse érigée canoniquement par l’évêque de Rimouski en 1948, par suite de son détachement de celle de Saint-Benoit-Joseph-Labre. Déjà en 1930, la mission instituée répondant à la dénomination de Sainte-Irène, transférée à la municipalité de paroisse établie en 1953. Les Iréniens sont redevables de leur gentilé à Irène Sénécal, qui épouse en 1911 Hector Laferté (1885-1971), ministre de la Colonisation, de la Chasse et des Pêcheries de 1930 à 1934, dans le gouvernement libéral d’Alexandre Taschereau.
Longtemps député de Drummond (1916=1934), Laferté est devenu conseiller législatif en 1934, poste qu’il occupa jusqu’à l’abolition du Conseil législatif en 1968. La sainte patronne de sa femme est une vierge martyrisée en 304 à Thessalonique (Grèce) pour avoir gardé en sa possession un exemplaire des Évangiles. Ses sœurs portaient les prénoms grecs originaux d’Agapè et de Chiona. On célèbre son anniversaire le 5 avril, suivant le calendrier liturgique. Afin de marquer l’inclination de la municipalité dans la région de la Matapédia, le bureau de poste local ouvert en 1937 porte le nom de Sainte-Irène-de-Matapédia, bien qu’aucune homonyme n’existe sur le plan municipal. On retrouve à cet endroit le centre de ski de Val-d’Irène, aménagé en 1971 au pied du mont du même nom qui culmine à 685 mètres.
Mont Val-d’Irène
D’une altitude de 685 m, ce mont s’élève dans la partie nord de la municipalité de la paroisse de Sainte-Irène, à 10 km à l’ouest d’Amqui, dans la région du Bas-Saint-Laurent. Le nom de cette éminence, approuvé par la Commission de toponymie en 1983, est inspiré de celui de la paroisse, mise sous le patronage de sainte Irène, lors de son érection canonique par monseigneur Courchesne en 1948, mais surtout de celui du centre de ski de Val-d’Irène, aménagé depuis 1971 et bien connu dans la région. Le choix du constituant Val peut s’expliquer par la situation du mont en bordure d’une région en pente douce drainée par le ruisseau Pearson. Il est possible aussi de voir dans Val-d’Irène une construction inspirée de Val-d’Isère, nom d’une célèbre station de ski française. Ce mont est également désigné localement sous les noms de Montagne de la Tour, d’après une tour de télécommunications qui se dresse à son sommet, et de Mont Nemtayé, d’après le nom du canton où il se trouve.