
Armoiries de la ville de Sainte-Anne-des-Monts
- Le chevron est une figure héraldique de premier ordre.
- Les croix se trouvant dans le chef ( partie supérieure de l’écu) marquent la foi de la population de la ville de Sainte-Anne-des-Monts ainsi que des ancêtres. Elles indiquent également le lieu de pèlerinage.
- Le pin au dextre (gauche) de l’écu ainsi que le fer de moulin au senestre (droit) marquent particulièrement l’industrie principale de Sainte-Anne-des-Monts. La nef (bateau), voguant sur la mer, démontre la situation géographique de Sainte-Anne-des-Monts qui se trouve au bord de la mer; elle démontre également qu’une partie de la population vit du transport maritime et de la pêche.
La devise : Per crucem ad lumen – Par la croix vers la lumière inspire la population à suivre l’exemple de sa grande patronne et de ses ancêtres qui ont vécu avec tant de foi.
Historique de Sainte-Anne-des-Monts
Les Annemontois habitent l’agglomération la plus densément peuplée entre Matane et Gaspé.
Située à 500 km à l’est de Québec et à 90 km à l’est de Matane, Sainte-Anne-des-Monts demeure une ville de services arrosée par la rivière Sainte-Anne dont le nom figure sous la forme Rivière Sainte-Anne sur une carte de Catalogne de 1709, entre Cap-Chat et Tourelle.
Vers 1900, les lieux attiraient de nombreux pèlerins et étaient considérés, avec Sainte-Anne-de-Beaupré et Sainte-Anne-de-la-Pocatière, comme un haut lieu de pèlerinage.
L’histoire de ce coin de pays débute sous le Régime français alors qu’il était fréquenté par des pêcheurs saisonniers qui n’y venaient qu’en été. L’isolement l’absence de routes praticables au XIXe siècle ont retardé de développement de l’endroit amorcé par la construction des scieries.
Les premières familles s’y installent en 1815 et l’essor initial est fondé sur l’industrie de la pêche. En 1863, on assiste à l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Anne-des-Monts, établie dès 1815 et qui donnera son nom au bureau de poste (1853) et à la municipalité créée en 1855.
Cette dernière obtiendra le statut de ville en 1968. La paroisse comme la ville tirent leur appellation de la seigneurie des Sainte-Anne-des-Monts concédée à Denis Riverin en 1688 « à la rivière Sainte-Anne située au commencement des Monts Notre-Dame, pour y établir un poste de pêche sédentaire.
L’élément hagionymique a été attribué par l’abbé Jean-Baptiste Sasseville, originaire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, tout comme les colons du début du XIXe siècle, sans qu’il faille y voir une relation de cause à effet, car la rivière portait déjà ce nom au XVIIe siècle.
La présence, au sud du territoire, des Monts Notre-Dame, dont les Chic-Chocs forment une partie caractérisée par ses hauts reliefs, expliquerait le constituant Monts, quoique certains y voient le patronyme de Pierre Du Gua de Monts (1568? – 1628), ami de Champlain et fondateur de la première colonie acadienne.

Les armoiries de la ville Sainte-Anne-des-Monts. Image libre de droit.
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