Armoiries de Saint-Rémi
La configuration des armoiries de la Ville de Saint-Rémi représente ce qui suit :
- La couronne : le roi Clovis, baptisé par saint Rémi en 496, et la Ville de Saint-Rémi de Napierville;
- Le fond d’azur : Marie et la fidélité au devoir;
- La coquille : notre baptême, le patron saint Rémi; sa fête le 1er octobre;
- Les gouttes d’eau : la diffusion de l’éducation par l’école;
- L’épi de blé : les 10 agriculteurs (en 1965);
- La manufacture : les 22 industries locales (en 1965);
- La devise : DROITURE de la messe de saint Rémi;
- Les 10 feuilles d’érable : le Canada et ses 10 provinces.
D’après le site Internet de Saint-Rémi : ville.saint-remi.qc.ca.

Historique de la ville de Saint-Rémi
Occupant l’extrémité nord-ouest de la MRC des Jardins-de-Napierville, Saint-Rémi est distante de 32 km du centre-ville de Montréal, située plus au nord. Cette municipalité de la Montérégie, longtemps identifiée comme Saint-Rémi-de-Napierville est encadrée au nord par Saint-Constant et au sud par Sainte-Clotilde-de-Châteauguay. Érigée canoniquement en 1828 et civilement en 1835, la paroisse de Saint-Rémi-de-La Salle transmettra en partie sa dénomination, Saint-Rémi, au bureau de poste (1831) et à la municipalité créée en 1845. Par la suite, une nouvelle municipalité voit le jour en 1855 sous le nom de Saint-Rémi et obtient le statut de ville en 1949. L’actuelle entité résulte de la fusion intervenue entre cette dernière et la municipalité du village de Saint-Rémi (1859) en 1975. Quoique le fait demeure douteux, on a avancé que l’hagionyme choisi évoquerait Daniel de Rémy de Courcelle (s), qui a vécu de 1626 à 1698, gouverneur de la Nouvelle-France de 1665 à 1872, bien qu’on puisse y voir également une certaine dévotion envers l’évêque de Reims (vers 437-vers 530), qui baptisa Clovis, roi de Francs.
Quant au spécifique La Salle, qui figure dans la dénomination paroissiale, il souligne l’inclusion du territoire en partie dans la seigneurie de La Salle, concédée à Jean-Baptiste Le Ber de Senneville en 1750. Ce nom rappellerait vraisemblablement René-Robert Cavelier de La Salle (1643-1687), explorateur bien connu. Anciennement, l’agriculture occupait une part importante de l’économie locale. De nos jours, les Saint-Rémois se sont tournés du côté de l’industrie et du commerce, particulièrement dans le domaine de la fonderie et de la fabrication des conserves.
MRC Les Jardins-de-Napierville
Municipalité régionale de comté de 797 km carrés, située dans la région administrative de la Montérégie, adossée à la frontière de l’État de New York, entre les MRC du Haut-Saint-Laurent, de Beauharnois-Salaberry, de Roussillon et du Haut-Richelieu.
La totalité des Jardins-de-Napierville se trouve comprise dans la vallée du Saint-Laurent. Établie en janvier 1982, la MRC se compose de onze municipalités dont Saint-Rémi, la plus populeuse. Elle a succédé à l’ancienne municipalité du comté de Napierville, après modification du territoire. Un peu plus du quart seulement de la population est urbaine.
Le pays de cette MRC, il est vrai, est largement agricole. Les agriculteurs comptent pour 20% de la population active, l’horticulture y est florissante. L’orientation agricole de l’économie régionale tient à la qualité des sols et à la douceur du climat. Le nom bucolique lui-même de la MRC exprime à la fois cet état de fait et le rattachement historique de ce petit pays de terres noires à la bannière Napierville. La population parle très majoritairement le français et compte en son sein une minorité anglophone significative. Une part importante de l’économie repose aussi sur l’industrie de transformation concentrée surtout à Saint-Rémi.
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