Armoiries de la municipalité de Saint-Pacôme
Armoiries de Saint-Pacôme : La division en deux parties horizontales souligne la géographie de la municipalité de Saint-Pacôme (plaine et montagne). La division verticale représente la rivière Ouelle où viennent frayer les saumons.
En haut à gauche :
La croix sur la montagne avec la date (1851) symbolise la fondation de Saint-Pacôme.
En bas à gauche :
Trois pièces de monnaie soulignent les métiers et les professions.
Les épis sont l’image des cultivateurs, des travailleurs et de toutes les femmes qui, comme les épis, sont sources de richesses et de bien-être.
Les bûches témoignent de l’habileté et du travail acharné de tous les défricheurs, les hommes de chantier, les travailleurs des moulins et ceux du bois ouvré, sans oublier les charpentiers et les menuisiers.
Le marteau et le ciseau : On ne peut oublier les forgerons, les ferblantiers ainsi que les couturiers et couturières qui ont joué un rôle important dans la fondation de la municipalité.
En haut à droite :
Les trois cercles, représentant d’anciennes monnaies byzantines, désignent les personnes qui ont bâti ou honoré la municipalité de Saint-Pacôme:
Le flambeau représente les prêtres, les religieuses, les laïcs, les pères et les mères qui ont fait rayonner la flamme de la foi, de l’amour et de la vie.
La plume et le diplôme : Ceux et celles qui ont ouvert l’esprit et les cœurs par une excellente formation.
La clé de sol et sa portée : Il convenait de mettre en exergue un enfant de cette municipalité qui est classé comme un très grand artiste de valeur internationale (Hommage à André Gagnon).
En bas à droite :
Le sapin symbolise la verdure et les richesses forestières.
Le jeu de golf et skis : Municipalité accueillante en été comme en hiver et disposée à recevoir les visiteurs, tant pour le sport que la détente.
La devise de Saint-Pacôme : Accueil et bien-être. Cette divise rappelle que la municipalité est un centre touristique et sportif attrayant et accueillant par son milieu, où les charmes et les attraits invitent au calme et à la détente physique et morale. Une invitation au bonheur et à la paix.
Historique de la municipalité de Saint-Pacôme
Cette municipalité de la région de Kamouraska est établie sur les rives de la rivière Ouelle. C’est à environ 5 kilomètres de La Pocatière. Notamment entre Saint-Philippe de-Néri et Sainte-Anne-de-La-Pocatière.
Le bas du territoire s’inscrit dans le prolongement de la plaine du Saint-Laurent, alors que sa partie haute est constituée d’un plateau ondulé et légèrement incliné vers le sud-ouest. En 1851, on assiste à l’érection canonique de la paroisse de Saint-Pacôme, détachée du territoire de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle. Formée d’une partie de la seigneurie de la Rivière-Ouelle ou de la Bouteillerie. Cette dénomination sera par la suite transférée au bureau de poste établi en 1854. Par la suite à la municipalité de paroisse créée en 1855. Cette dernière, dans son état présent, résulte de la fusion intervenue en 1980 entre la municipalité de paroisse et la municipalité de village qui avait vu le jour en 1926.
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La version suivant laquelle le nom municipal proviendrait du refus des citoyens d’accepter le patronage de saint Côme proposé par monseigneur Cazeau (pas Côme devenu Pacôme) paraît fantaisiste. Il appert plutôt que la pauvreté des habitants, à l’origine, à incité à adopter le nom de saint Pacôme. Il fut l’abbé de Tabenne ou Tabennesi en Haute-Thébaïde (vers 287 – vers 347). Réputé par l’austérité de sa vie. Vers 323, il érige une cellule dans un vaste désert près du Nil. Il survit en se nourrissant de racines. Il a été l’un des théoriciens et des pionniers de la vie monastique.
Les premiers défrichement remontent à la fin du XVIIIe siècle, avec la construction d’un moulin à eau pour moudre le grain en 1763. Dominée par l’agriculture et l’industrie laitière, l’économie pacômienne se fondera par la suite sur l’exploitation forestière. Le talentueux pianiste et compositeur André. Gagnon est l’un des fils les plus célèbres de Saint-Pacôme.