Armoiries de Saint-Adalbert
Le blasonnement :
De gueules, à une montagne de sinople, plantée d’un érable à sucre d’or portant un chalumeau au naturel d’où coulent sept gouttes d’eau d’érable d’argent, à dextre, et, en chef senestre, deux mains croisées offrant un livre supportant une mitre épiscopale, tous d’or.
En pointe, trois cours d’eau de largeur décroissante, d’argent.
Cimier: une torque de gueules et d’or supportant une fleur de lys d’azur.
Signification de la symbolique
- La fleur de lys d’azur : le Québec et la culture française.
- Le fond de gueules (rouge) : le martyre que les idolâtres des Prousses ont infligé à Saint Adalbert le 23 avril 997, à l’âge de 36 ans.
- La montagne de sinople (verte) : Le massif montagneux des Alléghanys qui composent le rebord du plateau appalachien s’étendant de la Pennsylvanie à la Caroline du Nord.
- L’érable à sucre d’or et le chalumeau au naturel mettent en honneur les produits de l’érable de qualité que fabriquent les nombreux Acériculteurs et Acéricultrices de Saint-Adalbert.
- Les sept gouttes d’eau d’érable d’argent. Au nombre de sept, elles évoquent les sept jours des grandes semaines de coulée érablière et, il y aura bientôt mille ans, les sept coups de lance par lesquels le grand prêtre des Idoles prussiens et ses six compagnons transpercèrent le corps de Saint Adalbert, un 23 avril 997.
- La mitre épiscopale d’or évoque le patron de la paroisse, Saint Adalbert, sacré évêque de Prague par l’évêque de Mayence, le 29 juin 983, à l’âge de 24 ans. Le l l novembre 1910, Louis-Nazaire cardinal Bégin, Archevêque de Québec, érigea canoniquement la paroisse Saint-Adalbert sur le territoire des cantons Casgrain et Leverrier dans le Comté de l’Islet. II lui donna le nom de Saint-Adalbert pour honorer la mémoire de Adalbert Blanchet, premier curé de Saint-Pamphile, paroisse-mère de Saint-Adalbert. Par un arrêté en conseil en date du ler août 1956, le Lieutenant-Gouverneur Gaspard Fameux changea le nom de la municipalité des Cantons Casgrain et Leverrier, érigée civilement le 5 octobre 1911, en celui de Municipalité Saint-Adalbert.
- Le livre d’or : l’éducation par la lecture et la bibliothèque municipale.
- Les deux mains croisées d’or : le bénévolat proverbial qui caractérise la population de Saint-Adalbert.
- Les trois cours d’eau de largeur décroissante, d’argent. Le premier tient lieu du Lac Leverrier. Le deuxième, des rivières Noire, Petite William, Grande William. Le troisième, des ruisseaux Dumas, Petit Brown, Grand Brown, Klaiger Brook et le ruisseau Mort.
- Listel d’or- de gueules. La devise « Sois fier de savoir bien faire » s’inspire de l’histoire de la municipalité Saint-Adalbert sait faire, publiée en 1985, lors du 75e anniversaire de sa fondation.

Municipalité de Saint-Adalbert, note historique
La paroisse de Saint-Adalbert, érigée canoniquement en 1910, par suite du démembrement de celle de Saint-Pamphile, au nord-est, dans la MRC de L’Islet, a donné naissance à la municipalité du même nom. Cette dernière avait à l’origine été créée à titre de municipalité des cantons unis de Casgrain-et-Leverrier en 1911, avant de prendre le nom de Saint-Adalbert en 1956. Canton proclamé en 1863, Casgrain célèbre la mémoire d’Olivier-Eugène Casgrain (1812-1864), la mémoire d’Olivier-Eugène Casgrain (1812-1864), seigneur de L’Islet-Saint-Jean en 1829, alors que celui de Leverrier, proclamé en 1868, rappelle Louis-Guillaume Leverrier ou Verrier, procureur du Conseil supérieur de la Nouvelle-FRance en 1728. Quant au nom municipal actuel, il souligne que l’abbé Adalbert Blanchet, né en 1848 et ordonné prêtre en 1875, curé de Saint-Pamphile de 1880 à 1894, a desservi un temps la nouvelle paroisse et s’est tout particulièrement intéressé à la fondation de Saint-Adalbert. Son saint patron, Adalbert, était un archevêque de Prague, né vers 956 et mort martyr en 997. Il a notamment contribué à la conversion des Magyars au christianisme. Saint Adalbert de Prague est aussi connu sous le nom de saint Albert de Bohème. Bornée par la Grande rivière Noire au nord-est et par la frontière américaine à l’est et au sud, la municipalité de Saint-Adalbert est distante de 25 km de Lac-Frontière. Les Saint-Adalbertois, qui s’installent sur les lieux vers 1893, vivent surtout de l’agriculture et commencent à cultiver le lin en 1976, activité qui donne lieu, à compter de 1981, à un Festival du lin en août.
Voir aussi :