Armoiries de Roussillon

Armoiries de la MRC de Roussillon

Les armoiries de Roussillon sont de couleurs or, rouge, vert, bleu et argent sur un fond beige. Au centre, l’arc-en-ciel symbolise un pont et l’espoir.

La devise « Confide in Concordia » signifie la confiance en l’unité.

Les onze lignes verticales correspondent aux onze municipalités comprises dans la Municipalité régionale de comté de Roussillon, soit Candiac, Châteauguay, Delson, La Prairie, Léry, Mercier, Saint-Constant, Sainte-Catherine, Saint-Isidore, Saint-Mathieu, Saint-Philippe.

Armoiries de Roussillon

Armoiries de Roussillon. Image libre de droit.

Municipalité régionale de Roussillon, origine du nom, son utilisation au Québec et son histoire

Le régiment Royal-Roussillon de l’armée de Montcalm, dont les quartiers se trouvaient dans la région de Montréal au cours de l’hiver 1758-1759, aurait, selon certaines sources, cantonné à La Prairie pendant un certain temps. On s’appuya sur cette donnée historique, en 1982, pour désigner sous le nom de Roussillon une des municipalités régionales de comté (MRC) établies par le gouvernement du Québec dans le cadre de sa restructuration administrative du territoire québécois. La Municipalité régionale de comté de Roussillon, située en Montérégie, regroupe une douzaine de municipalités, dont la ville de Châteauguay, la plus peuplée, et celle de La Prairie.

La réserve indienne de Kahnawake se trouve également à l’intérieur des limites de son territoire. Le nom de Roussillon s’applique aussi à une douzaine de voies de communication urbaines dans autant de municipalités québécoises. Par ailleurs, un canton de l’Abitibi-Témiscamingue porte le nom de Royal-Roussillon depuis 1906. Ce dernier voisine avec six autres cantons dont les noms rappellent tous des régiments de l’armée de Montcalm : Béarn, Berry, Guyenne, Languedoc, La Reine et La Sarre. Le canton de Royal-Roussillon, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Rouyn-Noranda, est occupé en grande partie par le territoire de la ville de Macamic et par le lac Macamic, lequel est alimenté, entre autres, par le ruisseau Royal-Roussillon. Enfin, une voie de communication de la ville de Québec porte également le nom de Royal-Roussillon.

Le toponyme Roussillon, au Québec, rappelle également la région historique du Midi de la France, puisque les soldats du Royal-Roussillon avaient été recrutés pour une bonne part, dans cette région. Cette ancienne province, qui tire son nom de Ruscino, sa première capitale, aujourd’hui Château=Roussillon, écart de Perpignan, faisait partie de la Narbonnaise, un des territoire de la Gaule romaine ; la ville tenait elle-même son nom de celui de la Têt, nom prégaulois d’origine hydronymique. Après bien des guerres, le traité des Pyrénées garantit la possession définitive du Roussillon à la France en 1659. Aujourd’hui, ses limites correspondent à peu près à celles du département des Pyrénées-Orientales, dans la partie méridionale du Languedoc-Roussillon, et Perpignan en est la préfecture. Son territoire, situé à la frontière de l’Espagne, forme un ensemble géographique disparate : une plaine d’effondrement baignée par la Méditerranée, au nord-est, sa côte Vermeille, découpée et panoramique, au sud-est, et un arrière-pays montagneux, intégrés aux Pyrénées.

Voir aussi :

Laisser un commentaire