Armoiries de la municipalité de Rivière-à-Pierre
Les armoiries de Rivière-à-Pierre ont été crées en 1961 par le Rev. Dr Jean-Paul Gélinas de l’Institut généalogique du Comté de Portneuf de Notre-Dame-des-Anges.
Blason : D’azur à la rivière d’argent courant en bande, en chef une colombe aussi d’argent au vol étendu tenant un rameau d’olivier et en pointe une montagne d’or séparée.
Explications :
- Le fond bleu : pour le ciel, ouverture sur le monde à partir des montagnes qui nous entourent et nous protègent.
- La rivière d’argent : Traversant toute la municipalité, la rivière nous rappelle la richesse de nos cours d’eau.
- La colombe au rameau d’olivier : se rapporte à notre patron saint Bernardin, apôtre de la paix, disciple de saint François d’Assise.
- Pointes d’or séparée : rappelant nos montagnes desquelles est extrait le granite, et d’où nous tirons profit par la forêt et la faune. Paradis de chasse et pêche, Capitale du granite et exploitation forestière.

Voir aussi :
Municipalité de Rivière-à-Pierre
Territoire parsemé de lacs, distant de Saint-Raymond dans Portneuf d’environ 35 km, la municipalité de Rivière-à-Pierre est surtout renommée pour les importantes carrières de pierre de granit de construction que l’on y trouve et qui sont exploitées depuis 1885.
Cette matière fait l’objet de substantielles exportations aux États-Unis. Le lit de la rivière à Pierre étant jadis considéré comme très rocailleux et celle-ci devant se frayer un chemin à travers de nombreux rochers escarpés. Il paraissait tout à fait naturel de lui attribuer cette appellation transposé à une municipalité de la région portneuvoise en 1848. Bien que l’on ait avancé qu’un Amérindien répondant au nom de Pierre Thazaret ou Thazaret pourrait être à l’origine de la dénomination municipale, parce qu’il faisait de belles pêches dans la rivière, on n’a jamais pu établir véritablement cette assertion. De même que celle voulant qu’il s’agisse du prénom de Pierre Beaupré (1884-1920), qui s’installe en ces lieux en 1883.
À l’origine, on a érigé la présente municipalité comme municipalité du canton de Bois en 1897, l’entité cantonale existant officiellement depuis 1887. Ce nom célèbre la mémoire de l’abbé Louis-Édouard Bois (1813-1889), ancien curé de Maskinongé et bibliophil. On lui doit notamment à titre de compilateur et d’instigateur une édition de « Relations des Jésuites », publiée en 1858.
Les premiers Ripierrois arrivent en ces lieux vers 1880 et fondent la paroisse de Saint-Bernardin-de-Sienne en 1884. Un bureau de poste de nom de Rivière-à-Pierre dessert l’endroit à compter de 1885. On y trouve une gare ferroviaire ancienne sur la ligne reliant autrefois Québec au Lac-Saint-Jean. Alors jadis on parlait de Rivière-à-Pierre-Station. Cette gare, probablement ouverte autour de 1880, a été jadis fort active.
Lac des Belles-de-Jour
Sise dans la partie sud de la réserve faunique de Portneuf, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de La Tuque, cette petite nappe d’eau se déverse alors dans la rivière Batiscan. C’est un peu en amont des rapides appelés les Portes de l’Enfer. Belles-de-Jour est le nom usuel du liseron, plant herbacé, vivace, de la famille des convolvulacées et dont les fleurs se ferment en fait au coucher du soleil. Il en existe des centaines d’espèces, répandues dans toutes les régions tropicales et tempérés du monde. Au Québec, on trouve par exemple le liseron des haies (Convolvulus Sepium), le liseron dressé (Convolvulus Spithamaeus) et le liseron des champs (Convolvulus arvensis). Lac des Belles-de-Jour paraît sur des documents cartographiques depuis le début des années 1970.