
Armoiries de Petite-Rivière-Saint-François
Le blasonnement : Le blason présente dans sa partie principale le village de Petite- Rivière, adossé au pied des pentes du Massif et une goélette gagnant le large. Ces deux éléments symbolisent la volonté de conquête sur la montagne et sur la mer inscrite dans la devise. Apparaissent aussi la feuille d’érable, l’emblème du pays et un conifère, deux essences de bois, présentes en abondance et jadis nécessaires pour la vie quotidienne. Dans la partie du haut, on retrouve une croix latine et deux fleurs de lis qui rappellent nos origines françaises et chrétiennes.
La devise : Inscrite dans le volant au bas des armoiries, la devise Vers le large, vers les hauteurs (Duc in altum, en latin) traduit la volonté de dépassement qui a longtemps inspiré les riverains appelés à conquérir la montagne pour assurer leur subsistance et celle de leurs descendants. Cette devise évoque aussi le souci d’excellence qui a animé et qui anime encore les habitants de Petite-Rivière.
Cette description a été rédigée par Marc-André Bluteau, historien (Source : site Web de Petite-Rivière-Saint-François).
Ruisseau Philomène
Ce cours d’eau, situé à 7 km au nord-est de Petite-Rivière-Saint-François, dévale impétueusement en ligne droite d’une hauteur de plus de 440 m sur une distance de 1,3 km, avant de se jeter dans le Saint-Laurent. Il a été connu d’abord comme le ruisseau à la Nasse, l’auteur Marthe B. Hogue raconte qu’un soir une Amérindienne du nom de Fénomène ou Fournimène, revenant de Baie-Saint-Paul en longeant le rivage, eut le passage bloqué par la marée à la hauteur du ruisseau à la Nasse. Elle passa donc la nuit dans une grotte près du ruisseau qui prit par la suite son nom légèrement modifié. Le toponyme actuel a été adopté officiellement en 1978.
Cap Maillard
Ce toponyme désigne un cap, un hameau ainsi qu’un ruisseau, situés sur le littoral nord du fleuve Saint-Laurent, dans la municipalité de Petite-Rivière-Saint-François, dans le pays de Charlevoix. Il faut écarter l’explciation voulant que ce nom évoque la mémoire de l’abbé Pierre Maillard (vers 1710-1762), missionnaire chez les Micmacs, comme l’a voulu l’interprétation fausse de l’abbé Henri-Raymond Casgrain. Comme le toponyme Cap Maillard apparaît dès 1685 sur une carte dressée par J. – B. – L. Franquelin et en 1686 sur une carte de Jean Deshayes, il ne peut faire appel qu’à une personne qui a vécu dans les environs de Québec avant ces années-là.
On trouve à cette époque un dénommé Louis Maillard, décédé en 1657, serviteur de Nicolas Macard ou Macart qui lui survécut de deux ans. Dès lors, cependant, la question suivante se pose : qu’est-ce qui aurait pu justifier que le nom d’un simple domestique ait été inscrit sur une carte dès 1685 ? Ce qui, par ailleurs, rend le problème encore plus difficile, est l’absence de tout descendant ayant porté ce nom dans les environs du cap Maillard. Ce toponyme tricentenaire demeure encore une énigme. Selon des documents du XVIIIe siècle, il semble d’ailleurs que l’on ait alors distingué un Petit cap Maillard d’un Grand cap Maillard.
Haut-fond Le Petit-Claude
Ce toponyme désigne un haut-fond, situé entre le cap Maillard et Baie-Saint-Paul, correspondant au rivage rocheux qui borde à cet endroit les Laurentides sur une largeur d’environ 1 km. Ses racines historiques remontent à la fin du XVIIe siècle puisqu’il apparaît sur la carte de Jean Deshayes (1695). Il rappelle le souvenir du premier colon de Petite-Rivière-Saint-François, Claude Bouchard (1626-1699), tailleur d’habits, originaire du Perche, surnommé le Petit Claude à cause de sa petite taille.. Il fallait que ce pionnier jouisse d’une certaine notoriété pour que son surnom apparaisse sur une carte de son vivant.

Armoiries de Petite-Rivière-St-François. Image libre de droits.
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