Armoiries de Papineauville

Armoiries de Papineauville

Description et symbolisme des armoiries de Papineauville :

Cheval Ailé : Symbole de l’éloquence représentant Louis-Joseph Papineau, fils du Canada français, homme à la parole de feu, héritier de l’illustre famille Papineau, propriétaire de la Seigneurie de la Petite-Nation.

Coquilles d’Or sur fond rouge : En souvenir du premier Seigneur, Monseigneur de Laval, Évêque de Québec, et du Séminaire de Québec, lesquels ont possédé à Papineauville une étendue de cinq lieues de face par cinq lieues de profondeur, dernière Seigneurie concédée par la Compagnies des Indes Occidentales.

Fleurs de Lys : Représentant les fleurs de lys d’Or sur champ bleu que la Compagnie des Indes Occidentales portait dans ses armes.

Armoiries de Papineauville
Armoiries de Papienauville. Image libre de droits.

Devise de Papineauville : Ego Sum Testus – Je Suis Son Témoin.

Armoiries de Sainte-Angélique (secteur de Papineauville)

De gueules au pal d’or d’une fleur de lys d’azur et, à la pointe, d’une coquille renversée du même, accompagné à dextre de l’emblème contourné d’or des Algonquins et, à senestre d’un Pégase passant aussi d’or. Au chef de sinople à trois épis de blé d’or soutenus d’une triangle ondée d’azur et d’argent. Le blason ainsi que le listel reposent sur un lit de feuilles d’érable au naturel. Une devise de sable sur fond d’or se lit: semer récolter vivre.

Description et symbolisme des armoiries de Saint-Angélique :

  • La coquille renversée à la pointe de l’écusson symbolise le premier seigneur, Monseigneur de Laval, évêque de Québec. La couleur rouge est aussi extraite des armes de Monseigneur de Laval. Celles-ci portaient une croix rouge chargée de cinq coquilles d’argent.
  • La fleur de lys représente la compagnie des Indes qui concéda la Seigneurie à Monseigneur de Laval en 1674.
  • Le cheval ailé est le symbole antique de l’éloquence et représente ici, Louis-Joseph Papineau, dernier propriétaire de la Seigneurie de la Petite-Nation, orateur à la verve proverbiale.
  • La trangle ondée évoque la rivière qui porta le nom de la Seigneurie, mais il ne faut pas oublier que la Seigneurie de la Petite-Nation longe également le cours d’eau principal de la région: la rivière Outaouais.
  • Le chef du blason porte trois épis. Ils rappellent la principale culture nécessaire à la survivance des premiers colons.
  • Le fond vert nous renvoie aux larges prairies de l’arrière pays.
  • Les feuilles d’érable qui supportent le blason mettent en relief une autre industrie de la région. Les essences locales sont présentes: l’érable rouge, l’érable argenté et l’érable à sucre.

Armoiries de Sainte-Angélique

La devise Semer-Récolter-Vivre souligne le travail de l’agriculteur mais aussi toute démarche entreprise que ce soit au niveau religieux, politique, industriel ou artisanal.

La description des armoiries de Papineauville et de Sainte-Angélique a été tirée du Site Web officiel de Papineauville: mun-papineauville.qc.ca.

Historique de la municipalité de village de Papineauville

Dans la partie sud du territoire de Sainte-Angélique (1859) dont elle a été détachée en 1896, on retrouve une municipalité de village distante de 8 km de Montebello, plus au nord-est, et dont la limite sud, qui est constituée par la rivières Outaouais, fait également office de frontière avec l’Ontario.

Identifiée tout comme le bureau de poste créé en 1855 sous le nom de Papineauville, son origine donne lieu à une double interprétation. Suivant certaines sources, on aurait voulu honorer Joseph Papineau (1752-1841), père du célèbre Louis-Joseph Papineau, qui achète, en 1801, du Séminaire de Québec, la seigneurie outaouaise de la Petite-Nation où cette localité a été implantée. Selon une autre hypothèse avancée par James White, il faut plutôt y voir la reconnaissance populaire envers Denis-Benjamin Papineau (1789-1854), frère de Louis-Joseph, considéré comme le fondateur de l’endroit vers 1850.

Commissaire des Terres de la couronne (1844-1847), député du comté d’Ottawa (1842-1847), il se fit le défenseur des droits du français au Parlement. Son épouse, Angélique-Louise Cornud, avait fait don du terrain sur lequel l’église et le presbytère ont été érigés. Aussi, pour ce motif, la paroisse de Sainte-Angélique, érigée canoniquement en 1853, a-t-elle immortalisé le prénom de cette bienfaitrice. Il convient peut-être, en définitive, d’y voir un hommage à toute la famille Papineau. Municipalité de village à la double vocation industrielle et agricole, on y retrouve notamment le siège d’une importante fabrique de pièces pyrotechniques. Papineauville a eu le privilège d’avoir comme premier maire Henri Bourassa, fondateur du « Devoir » et ardent nationaliste.

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