Armoiries de Notre-Dame-du-Mont-Carmel
Armes : Les trois bandes verticales représentent la situation géographique de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, municipalité autonome située entre les villes voisines de Shawinigan et de Trois-Rivières.
La subdivision en six parties de couleurs alternées, ver et or, illustre l’importance de l’agriculture dans l’histoire de la municipalité de paroisse de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
La partie arrondie de la pointe, formant un mont, évoque visuellement le nom de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
La croix, symbolisant l’héritage catholique de la municipalité, rappelle celle qui est érigée sur sa montagne.
La fleur de lis et les feuilles d’érable situent respectivement la municipalité dans le Québec et le Canada.
Cimier : La tourte, anciennement très présente sur le territoire de la municipalité, et notamment sur l’Île-aux-Tourtes, située tout près, symbolise le devoir de mémoire de la Municipalité et également son souci de préserver son territoire pour les générations futures.
Supports : Le caribou est un animal bien connu de la faune locale. La kalmie à feuilles étroites est la fleur emblématique de la municipalité.
Devise : Diversité – Harmonie – Unité.
Île du Sang
Cette île de la rivière Richelieu est comprise dans les limites de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Montréal, près de la frontière canado-américaine. Elle est généralement inondée. Appelée Petite Île aux Têtes sous le Régime français, puis Bloody Island, l’île du Sang tire son origine du fait suivant : En septembre 1814, l’armée de George Prévost, chef des forces britanniques en Amérique du Nord, durant sa retraite de Plattsburgh, État de New York, établit son campement à environ 5 km au nord d’Odelltown. Une nuit, deux déserteurs s’emparent de la solde des troupes et s’enfuient sur un chaland par la rivière Richelieu. La nuit étant particulièrement sombre, ils échouent sur l’île. L’un d’eux poignarde son compagnon et jette le corps à la rivière avant de se réfugier au Vermont. Le corps du déserteur est retrouvé sur l’île qui sera désormais dénommée Île du Sang.
Lieu-dit Cantic
Le lieu-dit de Cantic est situé à moins de 15 kilomètres à l’ouest de la baie Missisquoi au nord du lac Champlain. Cette appellation est un acronyme formé de deux syllabes de la raison sociale d’une compagnie de chemin de fer, le Canada Atlantique Railway, qui desservait la région de Lacolle au siècle dernier. Elle remonte vraisemblablement à la fin du XIXe siècle. De nos jours, les installations ferroviaires de Cantic sont utilisées par la douane canadienne qui y inspecte les marchandises en provenance des États-Unis. Les autorités britanniques construisirent sur cet emplacement un blockhaus au début de la guerre qui opposa, en 1812, Anglais et Américains. Ces derniers tentèrent en vain d’envahir le Bas-Canada par la vallée du Richelieu en 1814.
Lieu-dit Odelltown
Odelltown, lieu-dit de la municipalité de Notre-Dame-de-Mont-Carmel, est bordé, dans un rayon de 3 km, par la municipalité de Lacolle au nord, la rivière Richelieu à l’est, et la frontière américaine de l’État de New York au sud. L’endroit prend le nom d’Odelltown, parfois traduit sous la forme française d’Odellville, et également relevé sous la graphie d’Odelle Town, alors qu’à la fin du XVIIIe siècle, un capitaine loyaliste d’origine américaine, Joseph Odell, s’y installe. Plus tard, ce site devient le théâtre d’un des derniers soubresauts de la Rébellion de 1837-1838, au moment, où l’armée britannique veut déloger les Patriotes du Haut-Richelieu. Fuyant vers les États-Unis, ces derniers se font barrer la route par les Loyalistes à la hauteur de l’église d’Odelltown.

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