Armoiries de la ville de Mont-Saint-Hilaire
Les armoiries de la ville de Mont-Saint-Hilaire représentent un bel exemple de nouveaux symboles sociaux qui tiennent compte de la spécificité de l’environnement et des traditions de Mont-Saint-Hilaire.
Quatre couleurs y sont utilisées soit le noir, le jaune, le vert et le bleu.
- LA POMME (première couleur : contour noir) : Un élément important de l’économie de Mont-Saint-Hilaire. Historiquement, la pomoculture fut la plus importante industrie de Mont-Saint-Hilaire. Que de beauté au printemps lorsque tous ces pommiers sont en fleurs. Et que dire de l’automne où nous pouvons faire des excursions pour cueillir les belles pommes rouges et les croquer à belles dents.
- LE SOLEIL (deuxième couleur : le jaune) : Il vient souligner la réputation du climat particulier qu’offre la montagne. Lors d’une enquête de l’American Geographical Magazine, il fut qualifié: “l’air le plus salubre des deux Amériques”.
- LA MONTAGNE (troisième couleur : le vert) : Le mont Saint-Hilaire, plus haut sommet de la chaîne montérégienne, s’élève à 414 mètres au-dessus du niveau de la mer. À son faîte, nous découvrons le lac Hertel, de 0,3 kilomètre carré, résultant de l’action érosive et de la fonte des glaciers qui ont recouvert, à une époque géologique, une partie du continent nord-américain.
- LA RIVIÈRE (quatrième couleur : le bleu) : La ville de Mont-Saint-Hilaire est baignée par les eaux du Richelieu qui coule vers le nord entre les deux municipalités riveraines: Mont-Saint-Hilaire à l’est et Belœil à l’ouest.
D’après le site web officiel de la ville de Mont-Saint-Hilaire : villemsh.ca.
Ruisseau Voghel
Ce petit cours d’eau qui se déverse dans la rivière Richelieu, un peu au sud du pont Arthur-Branchaud, est situé dans la partie nord de la ville de Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie.
Ce toponyme, relevé sur une carte du ministère de l’Agriculture en 1974, a été officialisé en 1975. Il porte le nom d’une famille d’origine allemande dont l’ancêtre, Étienne Voghel, provenait de la Bavière. Celui-ci a épousé Agathe Chebroux-Latendresse, à Belœil, le 21 janvier 1788. Leur fils Jean a résidé à Mont-Saint-Hilaire. Aujourd’hui, la famille Voghel compte de nombreux descendants à Montréal et dans les environs. Un autre ruisseau rappelle cette famille, soit le ruisseau Voghel-Lusignan qui coule 1,5 km plus au nord.
Il est tout à fait possible que l’ancêtre Voghel ait fait partie des milliers de mercenaires allemands engagés par la couronne britannique pour repousser les Américains du Canada durant la guerre de l’Indépendance. Plus de 1300 de ces mercenaires choisirent de s’établir dans le Bas-Canada.
Circonscription électorale de Borduas
D’une superficie de 187 km2, cette circonscription électorale établie en 1992 aux dépens des circonscriptions de Verchères au nord et d’Iberville au sud, est séparée en deux parties presque égales par la rivière Richelieu et compte six municipalités. La population majoritairement urbaine se concentre dans les villes de Belœil, de Mont-Saint-Hilaire et d’Otterburn Park.
Paul-Émile Borduas (1905-1960), honoré par cette appellation, est né dans une des villes de cette circonscription, soit à Mont-Saint-Hilaire. Élève d’Ozias Leduc au Québec et de Maurice Denis en France, il délaissa progressivement l’art figuratif et produisit, après 1940, une œuvre abstraite influencée par la découverte des surréalistes. Entouré par son petit groupe d’élèves qui exposèrent leurs œuvres avec lui, à Paris, sous le nom d’Automatistes (1947), Borduas en vint à dénoncer dans le Refus global (1848) – que son cercle d’artistes a signé – le conformisme politique et religieux du Québec des années 1940. L’on doit à ce peintre révolutionnaire, à l’origine de l’ouverture du Québec aux idées artistiques modernes avec Alfred Pellan, un essai autobiographique intitulé Projections libérantes (1949).
Voir aussi :
- Rivière du Richelieu
- Musée du Mont Saint-Hilaire
- La pomme
- La cire sur les pommes, est-elle nocive ?
- Histoire des pommes