Armoiries de la municipalité de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix
Armoiries de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix : Métabetchouan-Lac-à-la-Croix est le fruit d’un regroupement entre la municipalité de Métabetchouan et la municipalité de Lac-à-la-Croix.
Cette ville qui jouit d’une situation privilégiée sur la rive du lac Saint-Jean, est l’une des plus belles municipalités du Lac-St-Jean et un lieu privilégié de rencontre avec l’histoire de la région.
C’est une ville active qui s’est bâtie là où les colonisateurs se sont établis jadis pour défricher puis exploiter une terre magnanime.
En ce lieu que les Montagnais désignaient comme le «point de rencontre», convergent les routes du développement touristique et de la croissance économique. C’est à cet endroit que le Piékouagami, soit le lac Saint-Jean, se laisse découvrir au premier abord, dans toute sa majesté.
Des hauteurs des terres agricoles ou des limites de la ville, là où l’humain cède la place aux eaux et aux glaces, Métabetchouan–Lac-à-la-Croix vit en parfaite union avec le lac.
* Armoiries de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix
La société rurale s’est solidement implantée. De grandes fermes modernes et performantes ont leurs racines sur ce territoire. Elles habitent le paysage comme autant de fleurons régionaux.
D’autres parts, la municipalité a manifestement fait sa niche dans les marchés industriels, commerciaux et administratifs.
C’est ici que la Fédération des Caisses Populaires Desjardins du Saguenay-Lac-Saint-Jean a choisi d’établir son siège social, en plein centre géographique de la région, dans un milieu urbain ouvert aux initiatives avant-gardistes.
Métabetchouan–Lac-à-la-Croix a tout pour attirer et retenir le visiteur qui veut profiter pleinement de cette mer intérieure qu’est le lac Saint-Jean.
Historique de Métabetchouan
Le décor métabetchouanais est constitué d’une série de jolies plages et surtout d’un admirable point de vue sur le lac Saint-Jean, décor enchanteur qui a incité certains artistes à y installer le camp musical du Lac-Saint-Jean en 1963, qui offre des concerts pendant la saison estivale tout en constituant une école de perfectionnement.
Située à 14 km à l’ouest d’Hébertville, à l’embouchure de la rivière Couchepaganiche, la ville est bornée à l’est par Lac-à-la-Croix. Même si le canton de Métabetchouan, qui tire son nom de la rivière, a été proclamé en 1857 et que le bureau de poste local est aussi identifié sous la désignation de Métabetchouan depuis 1860, il faudra attendre 1975 pour que ce nom identifie la ville née de la fusion des municipalités de la paroisse et du village de Saint-Jérôme, respectivement érigées en 1872 et 1898.
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Ce nom, encore largement usité, avait été retenu en hommage à l’abbé Jérôme Demers (1774-1853), vicaire général de l’évêque de Québec (1825-1853) et bienfaiteur insigne. Les premiers Métabetcnouanais, originaires de la Côte-du-Sud et de Bagotville, arrivent sur les lieux en 1861, voient leur colonie naissante presque détruite par le Grand Feu de 1870, une vingtaine de maisons ayant été épargnés.
Leur grand courage leur a permis de rebâtir. En 1861, Stanislas Drapeau signale la présence de 154 habitants dont 36 « sauvages » dans le canton de Métabetchouane. Là où on met une mission sous le patronage de saint Charles depuis 1676. Le curé de Notre-Dame-du-Lac la dessert alors. Ce centre agricole et industriel dynamique se situe dans la ligne historique du premier poste de traite établi à l’embouchure de la rivière. Lui aussi en 1676, près de Desbiens, endroit que le père Albanel avait déjà visité en en 1671, à l’occasion de la rencontre de vingt nations amérindiennes.

Kettle La Terrine
Cette appellation s’applique à une dépression en forme de cuvette. S ouvent dénommée Kettle par les spécialistes, située à Lac-à-la-Croix, au Lac Saint-Jean. Cette dépression fermée, sans doute d’origine glaciaire, se trouve en plein village de Lac-à-la-Croix. C’est à proximité de la rue Laprise. Elle est profonde d’une trentaine de mètres.
En été il n’est pas rare d’y voir paître le bétail de la ferme avoisinante. L’appellation, utilisée depuis quelques générations, suggère une relation métaphorique avec l’entité. En effet, le mot terrine se définit généralement comme un bol en terre cuite. Ou encore en métal en forme de tronc de cône évasé vers le haut. Il peut également s’agir d’un récipient de terre cuite muni d’un couvercle, dans lequel on fait cuire ou conserve certaines viandes. Il désigne aussi son contenu. Dans le parler populaire régional, on s’en tient surtout au premier sens. Ainsi on nommee des assiettes ou contenants en fer-blanc, servant à ramasser des bleuets ou à conserver le lait jusqu’à formation de crème.
Kettles
Au Lac-Saint-Jean, la zone d’épandage fluvio-glaciaire entre Lac-à-la-Croix et le lac Kénogami. À une cinquantaine de kilomètres plus au sud, on compte quelque 300. C’est la plus forte concentration de kettles du Québec. Traces d’événements géologiques très importants. Les kettles permettent de saisir l’ampleur de ces bouleversements.
La Corporation du Musée de Lac-à-la-Croix – Joyau du patrimoine agricole québécois. On y lit ceci : « La municipalité recèle des phénomènes géomorphologiques fascinants. Les kettles, ou cuvettes en forme de chaudrons, creusées dans les plaines d’épandage fluvio-glaciaire. Comme c’est généralement le cas, plusieurs de ces kettle s’inondèrent. Par la suite ils devinrent de simples lacs. Pourtant certains demeurent à sec, comme la célèbre grande terrine du centre du village.
La formation des kettles remonte à la fin de la dernière glaciation. Les eaux de fonte du glacier renfermaient des sables et des graviers qui ont donné naissance à des monticules. Comme celui sur lequel on a bâti le village. En plus de ces matériaux appelés sédiments fluvio-glaciaires. Elles charriaient des fragments de glace, parfois énormes, qui s’étaient détachés de la base du glacier.
Entraînés par le courant avec des débris de rochers qui finissaient par les recouvrir. Les blocs de glace formaient des culots de glace morte. Ils ont fondu avec le temps, provoquant ainsi l’effondrement des matériaux qui s’y étaient accumulés. C’est alors qu’apparurent ces dépressions fermées, de forme plus ou moins circulaires, les kettles.