Armoiries de Montmagny
Les armoiries de la ville de Montmagny rappellent le blason familial du Sieur Charles-Huault-de-Montmagny, deuxième gouverneur de la Nouvelle-France. C’est à lui que les territoires appelés à former la Seigneurie de la Rivière-du-Sud ont été concédés par ordonnance royale le 5 mai 1646. La devise En avant constitue un témoignage de foi en l’avenir, symbolisant les vertus morales et sociales de la population active, fière et courageuse de Montmagny.
Logo de la Ville de Montmagny
Toute l’histoire de la ville a été ponctuée par le passage migratoire des oies blanches sur ses battures. L’élément représentatif de Montmagny s’est donc imposé de lui-même. Le logo représente trois oies blanches sur le point de se poser. Les lignes épurées conservent un caractère très figuratif. Les trois oies traduisent l’esprit communautaire et symbolisent l’énergie et la constance des citoyens de Montmagny.


Ville de Montmagny
Centre industriel et commercial de la Côte-du-Sud parmi les plus importants, la ville de Montmagny est située à quelque 80 km de Québec, à l’est de Berthier-sur-Mer, sur la rive sud du Saint-Laurent. Construits, au début, sur les deux rives de la rivière aux Vases, devenue la rivière du Vieux-Moulin, les lieux recevaient les premiers Magnymontois dès 1678, année de la fondation de la mission de Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-Lacaille. La municipalité du village de Montmagny, érigée en 1845 et devenu ville en 1883, fusionne avec Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille *1845) en 1966 pour former l’actuelle municipalité. Cette dernière appellation, attribuée sous les formes abrégées de Saint-Thomas ou Saint-Thomas-en-Bas au bureau de poste entre 1817 et 1858, honorait, d’une part, le deuxième desservant de la paroisse, l’abbé Thomas-Joseph Morel (1636-1687), et, d’autre part, Adrien d’Abancourt, dit Lacaille, gendre de Louis Jolliet, qui se noie en 1640 près de l’embouchure de la rivière à Lacaille. Quant à Montmagny, ce nom célèbre le souvenir de Charles Huault de Montmagny (vers 1583-vers 1653), premier gouverneur de la Nouvelle-France (1636-1648), à qui la seigneurie de la Rivière-du-Sud est concédée en 1646. C’est à lui que l’on doit la coutume d’allumer des feux de joie à l’occasion de la Saint-Jean-Baptiste. La présence de milliers d’oies blanches qui fréquentent chaque année, à l’automne, les battures de Montmagny et qui donne lieu au Festival de l’oie blanche ainsi que le rôle économique important que joue la ville sur le plan régional ont donné naissance aux surnoms de Capitale de l’oie blanche et de Capitale de la Côte-du-Sud. Montmagny constitue un centre agricole, commercial et industriel, notamment dans le domaine de l’alimentation, du textile, de la mécanique et de l’électricité.
Canton Arago
Le canton d’Arago est situé sur la rive sud du Saint-Laurent, à environ 30 km à l’est de Montmagny. Il est défriché autour du lieu-dit de La Madril et tout au long de la municipalité de Saint-Marcel qui s’étend sur la route principale orientée du sud-ouest au nord-est. Son irrigation est assurée de la rivière Tenturette, et par la rivière Rocheuse. Le terrain, assez vigoureux, varie ente 350 et 510 m. Le nom de cette unité géographique est celui de Dominique-Françaois Arago (1786-1853), physicien, astronome et mathématicien français, professeur à l’École polytechnique, directeur de l’Observatoire de Paris et excellent vulgarisateur scientifique. Son entrée dans la toponymie cantonale date de 1865, soit douze ans seulement après sa mort, on en ignore les circonstances exactes. On sait toutefois qu’il fut l’un des rares étrangers élus à la Royal Society de Londres (1818) et le tout premier Français médaillé (Copley Medal) en 1825. Ce canton a été proclamé en 1865.
Hameau La Normandie
Le hameau de la Normandie est localisé dans la ville de Montmagny au croisement de la route 283, menant à Notre-Dame-du-Rosaire, et du chemin qui relie Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud à Rocher-Noir. La situation faisait dire au curé Marois à une certaine époque : « La Normandie est surtout remarquable par son site, le plus beau à notre avis, de toute la Côte-du-Sud ». La Normandie avait porté le nom de Rocher-à-la-Choix et antérieurement celui de L’Enfer, sans doute à cause de la mauvaise réputation qu’avait ce coin de paroisse. En effet, voici comment le Courrier de Montmagny dépeint ce lieu en 1901 : « Ce petit village du Rocher à Choix, autrefois repaire de cheminaux faméliques où il ne faisait pas toujours bon de s’aventurer… Le vice, la paresse, l’ivrognerie disparaissent rapidement de ce lieu qui semblait maudit à jamais ». Le territoire où est situé ce hameau, partie du bien ancestral de la famille Normand, a été nommé Normandie après l’établissement, vers 1876, des frères Anselme et Richard Normand, mécaniciens de métier. Ayant d’abord utilisé la force hydraulique de la cascade du ruisseau de la Blague situé plus à l’ouest, ils installent une fonderie au flanc du rocher à la Chaux, sans doute près du ruisseau à Paul.
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