Armoiries de la municipalité de Lac-Bouchette
Situé dans la MRC Domaine-du-Roy, la municipalité de Lac-Bouchette fait partie de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le village est reconnu pour ses plans d’eau grandement appréciés des vacanciers, entre autres le lac des Commissaires qui s’étend sur une distance de 30 kilomètres, les lacs Bouchette et Ouiatchouan.
Dès votre arrivée, vous serez conquis par son décor enchanteur. D’ailleurs, avec plus de 900 kilomètres carrés de forêts, de lacs et de faune boréale, le village offre le plus vaste des terrains de jeux aux amants de la nature : pêche, chasse, randonnée pédestre, vélo, camping, canot, kayak, pédalo, planche à voile, moto-marine, ski nautique, kitesurf, raquette, sentiers fédérés de VTT et de motoneige, location de chalets…
La route 155, porte d’entrée du Lac-Saint-Jean, vous amènera directement au village.
L’activité économique de Lac-Bouchette est orientée principalement vers l’industrie forestière. De plus, tourisme, qu’il soit religieux ou autre, constitue également un autre volet de l’économie locale. À ce chapitre, l’Ermitage Saint-Antoine représente un lieu de pèlerinage centenaire de renommée internationale fréquenté annuellement par de nombreux visiteurs.
Lac du Bec-Scie
À 40 km au sud-est de Roberval et du lac Saint-Jean, ce lac, plutôt long et étroit, du canton de Malherbe se déverse dans le lac au Mirage, à quelque 3 km au sud-ouest, après avoir emprunté la rivière du Fouet. Bec-scie, avec ses variantes graphiques bec-à-scie et betsi, est un mot du français régional identifiant un canard plongeur que l’on appelle aussi harle d’Amérique et qui se caractérise par sa huppe et son corps long et fuyant. Au moins trois espèces de cet oiseau palmipède fréquentent le Québec : le grand bec-scie, le bec-scie à poitrine rousse et le bec-scie couronné. Ce nom a été adopté en 1950. Témoignant de son habitat naturel sur le territoire, une vingtaine d’entités – des lacs et cours d’eau pour la plupart – ont reçu ce nom. Notons que la zoonymie occupe une place importante dans la toponymie québécoise (environ 6%) ; plus de 7 000 lieux sont habités par l’esprit animal, dont une vingtaine rappelant la grâce du bec-scie.
Rapides du Fer à Cheval
La dénomination de Rapides du Fer à Cheval identifie la courbe que décrit la rivière Ouiatchouan dont la forme s’apparente à un fer à cheval. À l’occasion, certains les appellent les Rapides Croches. La rivière Ouiatchouan traverse, entre autres, les lacs Bouchette et Ouiatchouan. Son cours, après les rapides du Fer à Cheval, se déverse un peu plus loin dans le lac Saint-Jean à la hauteur de Val-Jalbert. Les rapides se situent à proximité d’une importante zone de marécages.
Lac Écarté
Ce plan d’eau s’étale sur 5 km2 en chevauchant les cantons de Biard, de Crespieul et de Malherbe. Il est situé à environ 50 km au sud de Chambord, à peu de distance de la route qui relie le Lac-Saint-Jean à la Mauricie. Il se déverse par un alignement de petits lacs dans le lac au Mirage, puis dans le lac des Commissaires, source de la rivière Ouiatchouan. D’un sommet situé au sud-est, on aperçoit les rives du lac Saint-Jean et les vallées des rivières Bostonnais et Batiscan. La partie sud de ce plan d’eau fait partie de la ZEC Kiskissink, on y trouve d’ailleurs des aménagements pour la navigation légère de plaisance. L’arpenteur Horace Dumais signalait, en 1873, que ce nom s’explique par le fait que ce lac est formé de nombreuses baies et détours ; une imposante presqu’île isole d’ailleurs la partie nord de l’ensemble de la nappe d’eau. Dans la toponymie québécoise, le mot Écarté a souvent le sens d’isolé, éloigné, à l’écart. Une quinzaine de lacs sont ainsi désignés à travers le territoire québécois, les uns à cause de leur configuration, les autres, plus petits, en raison de leur isolement ou de leur accès difficile.
Pour en apprendre plus :