Armoiries de la ville de La Sarre
L’écu est surmonté d’une couronne murale de 5 tours et entouré de deux branches de feuilles d’érable au naturel, liées sous l’écu par un ruban de gueules. Sous l’écu un biste; d’azur portant la devise en lettres d’or : Oblivisci Nescius.
C’est un passé glorieux qui est ressuscité dans les armoiries de la Ville de La Sarre. En effet, les armes de la Ville s’inspirent des drapeaux d’ordonnance de l’illustre Régiment de La Sarre.
Le premier et quatrième quartiers des armes reproduisent fidèlement ces drapeaux qui ont été les témoins des plus belles victoires des armes françaises comme aussi de la déchirante défaite des Plaine d’Abraham.
Le deuxième et troisième quartiers rappellent que La Sarre est située en Abitibi. C’est en raison de la signification de son nom que ces deux quartiers des armoiries de La Sarre reproduisent un cours d’eau.
La devise Oblivisci Nescius se traduit par Qui ne sait oublier. Elle démontre que les citoyens de La Sarre ne savent pas oublier les gloires passées de leur pays, gloires qui servent de base aux gloires futures.
Historique de la ville de La Sarre
Tout comme pour La Reine, un régiment qui a servi sous Montcalm est à l’origine de la dénomination de la ville et du bureau de poste (1915) de La Sarre, en Abitibi, bornée en partie au sud par Sainte-Hélène-de-Mancebourg et, au nord, par la municipalité du canton de Clermont.
Cet ensemble militaire arrive en Nouvelle-France en 1756. Il avait été formé par Henri de Senneterre ou Saint-Nectaire (1600-1681) – dont le nom a été également attribué à une municipalité abitibienne -, duc de La Ferté et maréchal de France en 1651. Ce régiment a notamment participé à la bataille de Carillon et à la prise du fort Oswego. La municipalité du canton de La Sarre fut d’abord créée en 1917, la même année que la paroisse de Saint-André-de-la-Sarre, et dénommé d’après le canton proclamé en 1916. La municipalité du village de La Sarre (1937) deviendra ville en 1949. En avril 1980, la ville et la municipalité de canton fusionnent pour former l’actuelle municipalité.
Anciennement, l’endroit répondait à l’appellation de Wabakin Station, en algonquin, de « waba » et « akin » que l’on peut traduire par « il y a une montagne de bois dur », puis de Poisson-Blanc, du nom algonquin de la rivière, Adikameg Sibi, qui a également été identifiée sous la dénomination d’Amikitik. Les premiers Lasarois, au nombre de 6, se sont installés en squatters sur le territoire à la fin du XIXe siècle et ont été découverts lors de l’arpentage du canton par Georges-P. Roy en 1908.
Ancien poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson, la Sarre demeure l’une des trois premières colonies de l’Abitibi et elle a joué le rôle de capitale de colonisation, au début du siècle. Les principales ressources locales sont constituées de la forêt, qui recouvre plus de 4 700 km carrés et qui alimente l’industrie du bois, de même que de l’agriculture, plus de 60 % des terres lasarroises faisant l’objet d’un type de culture. L’industrie minière vient compléter le tableau économique de l’endroit, siège de la MRC d’Abitibi-Ouest.
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